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Full text of "Le patriote de l'Ouest (1925-06-17)"

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Le “Patriote” est lu cha 
par plus de 30,000 p 


JU, LANGLOIS, O.MLI, Rédacteur 


ET 


j5ème Année 


NY Le ET À Sa é & 
S événements 
4 LU Ÿ Law FAUX | 


——— 


are ee 2 


FR 


LS 
erand 
Le) VAA LS 


1 | 


La Saskatchewan sera, d’iei quelques jours, le théâtre de deux 
Te 20 juin, nos enfants 


grandes manifestations de vie française, 
prendrant part an concours, de français organisé par nos sociétés nn- 


tionales, et les conventions régionales suivront de près avee un dé- 


ploiement de forces et de splendeur inaccontumé, 

C sont 1à deux actes d’une extrême importance dans l’émouvan- 
te tragédie dont le dénouement sera la survie ou la déchéance dela 
nation francaise en Saskatchewan. On ne saurait les prendre trop 
an sérieux, tomme on ne saurait s’en désintéreer sans manquer 
gravement à ses obligations les plus sacrées, 


AU MOULE DE LA RACE, 
Sans doute, l'enfant qui se penche, le front pensif et le regard 


: 
H 


aworbé, pendant une heure ou deux, sur une feuille de papier où il 


digne des répônses quelconques à des qüestions de morphologie et de 
syntaxe, ne sative pas nécessairement la patrie canadienne. Ce n'est 
pas ee qu'on lui demande, non plus. Mais il pose un acte que des géné- 
rations successives ont acéompli avant lui, il apprend à penser com- 
me elles, à chanter et à pleurer avec les mêmes mots où les aïeux ont 
enfermé l'expression de leurs joies et de lenrs peines, Il continue le 
passé, et dans an effort qui canalise toutes les puissances de son es- 
prit il coule son âme an moule de sa race, 


À L'ÉCOLE DE L'EMULATION. 


De plus, il sait que des centaines, des milliers de ses petits frères 
et de «es petites soenrs par le sang, en ce même jour, à la même heu- 
re, nf conne lui fait trève à leurs jeux pour réfléchir sur les mêmes 
difficulté de grammaire et d'expression, et tout de suite il a cons- 
cience que ee serait uné chose grande et noble et helle de posséder sa 
langue aussi bien que n'importe qui. Îl se sent comme transporté 
dans une immense enceinte: des yeux sans nombre le regardent, ils 
lisent jusqu’au fond de son être, ils lui disent dans nn langage qu’il 
comprend bien et que ‘toute sa famille, tonte la paroisse, toute ln pro- 
vinee entend: “Tu ignores la première dès choses, la ldngue de ta 
mère”: où bien, “Tu fais honneur à tes parents; courage! ils sont 
fiers de toi.” ; L 
UNE ORIENTATION DURABLE. 

Tenfant est sensible à la honte; il a le souci de sn réputation, et 


il en est. peu qui restent indifférents à de tels reproches on à des com- 
pliments aussi élopierix, 


Encore une fois, l’avenir.n'est ni plus corpromis, ni_plus assuré 
pour fout cela: mais, la, dans une tête d'enfant s’est gravée à jamais 


l'impression qu'une multitude d’autres enfants parlent et aiment la | 


même ligue que lui; qu’elle doit être bien belle pour que’M. le curé, 
ses parents et l’institnteur se donnent tant de mal à la lui faire ap- 
prendre: qu’elle doit être bien nécessaire pour qu’on l'enseigne par- 
tout, qu'on en fasse le sujet d’un examen spécial auquel s'intéressent 
les représentants pour Ini de-toute sagesse et de toute antorité. Ajou- 
tons à cette petite tête des milliers d’autres impressionnées de même 
façon, el. l’on comprendra quelle orientation durable vers les vraies 
destinées de la nation: cette heure d’examens peut donner à tonte la 
génération de demain. / 


Ce que le concours de français ‘opère chez l’enfañt, les conven- 
tions régionales sont appelées à l’opérer chez les foules. Avec cette 
différence qu'au lieu de règles grammaticales à appliquer et de pen- 
sées cluires à exprimer en des phrases françaises, il s’agit de dévoirs 
hationtux À comprendre et: de résolutions pratiques à traduire en ac- 
tes géncrenx, Celles-ci comme celui-là ont pour but de semer des 
Cohvietions pour récolter de la fierté. | | 

“Nous ne sommes päs de éeux qui demandent à une fête plus 
qu'une fête peut donner”; cependant l'A. C. F. €. tient à ce que la 
Convention des Franco-canadiens dans chacune de nos régions donne 
tout ce qu'elle peut. | | 


UN JOUR DE FIERTE NATIONALE. 
& se. : ° PACE ON 

Cortes c’est déjà beaucoup, écrivait dernièrement Joseph Bar- 
qard dans le Bien Public, d'avoir réveillé chez le peuple la nécessité 
qCcléDrer avec fierté ün jaur dans l’année où tout'ce qui'est nôtre 
‘oit être exalté. Un jour où nous devons nous réjouir ensemble d'ê- 
Es te que nous sommes. Parfaitement; d’être ce que nous sommes.” 
“t il ajoutait: “Nous n'avons pas à retourner loin en arrière pour 
arouver les jours de suprême déchéance où l’on avait honte de por- 
er à sa basque la feuille d'érable; où l’on craignait de se singulariser 
fl détnt ostensiblement la vieille fête nationale; où sur-nos maisons 
, I anadiens-françnis, il y avait des drapeaux pour toutes les fêtes, 
telle de la Saint-Patrice, celle de la St-Georges, celle du 4 juillet amé- 
seain où le seul jour où l’on ‘ne pavoisait pas était précisément le 
Jour de la Saint-Jean-Baptiste.” 

à Heureusement l'A, ©. F. C. a brisé avec les pudeurs exagérées 
a te patriotisme froussard : elle veut que nous sortions nos drapeaux, 
je pois montrions nos couléuis, que chacun de noùs porte la rosette 

lolore à la place où les géns bien nés sont supposés avoir le coeur. 
AVEC DES IDBES DANS LA TËTE. Us. | 

A ° ‘ 

b & lle veu plus que cela: ellefveut que les Franco-canadiens de 
ment satchewan s'en retournent chez eux le soir du 24, non seule- 
et de pee des courses plein les jarrets, de la bière jusqu’au menton 
quele mere À la glace jusqu'aux oreilles, mais auési et surtout avec 
a les idées lumineuses et fortes dans la tête, un floë de sang plus 
Lace les gene et une-volonté plus ferme de rester ce quo Dicu ot la 
BU VRAI panne eo colo desde IR 
PU VRAI PATRIOTISNE, 

P S Ù "a" CA h A = . 7 a A 
entité n sieurs chefs de région l'ont cüinpris. Aidés de leurs exé- 
toulève petits ils ont élaboré des programmes dont la seule lectura 
,.  d0Mration,. Qu'on parequre, à titra-de épécimon, celui de 
* ICBton de 
Nous dise & A: - . RU. Ar 
ne ® Si, dûns tout le Cannda, il-y a des endroits où l’on célèbre 

ï manière plus pratique noire fête nationale. 
af de peuple 
OUT * ee . ; ns 2 Pge ut 
de direntes Ges problèmes d’une telle ainplour, pour y réfléchir, pour 
3 dicenter ou 
qui eu découlerant, m'est Da 

OR D ë 

1 l'amour 


5 
a 


tour de Ja ve rs Dronve per des acics, nous 19 eachions pas d'un a 
joel manne” plus vrai, plus profs cb plus ionaco qe x soit 
Reemene cer 008 06108 shouts somincts de 
LCR Pairiclique 6 rayonnant do plus mile beauté. 

7 Vant, pour Îles eoñvoñitions régionales, 


nn 


l d'une visite! 


SN Q ; 4,7 . + 
St-Hubert à ki page de nos comités garoissiaux, et qu’on |. 


a 


PRINCE-ALBERT, SAS 


Lee 


CHEZ NOUS 


Parmi les distingués visiteurs 
que nous aiméënera cette année la 
“Liaison Française”, se trouvera 
M. Léo Brown, B. $, A. surinten- 
dant des fermés de  démonstra- 
tions de la province de Québec, 

L’'A, C. F, €. de concert avez 
auelques patriotes avertis. avait 
demandé au ministère de l'Agri- 
culture.québecois de faire parcou- 
rir nos centres: .franco-canadiens 
par an conférencier, spécialiste en 
élevage, qui parlerdit d'industrie 
laitière et surtout des mérites de 
la vache canadienne trop peu 
connue parmi nos cenltivateurs. 
L'hon, M. Caron répondit qu'il lui 
‘était, impossible cette. 
priver son ministère, pendant Îles 
nombreuses sémaines nécessaires. 
à cette tournée, des services d’un 
emplové supérierr sur leauel re- 
pose la responsabilité de tout un 
département de,/&an  administra- 
tion, En retour, M. Brown passe- 
ra chez nous avec Ia “Liaison 
Française.” 

M. Léo Brown, en dépit de son 
nom d'origine écossaise, est bien 
Canadien-françois. étant le fils de 
M. A. Brown, régisseur des magni- 
finues fermes d'élevage du Petit Sé- 
minaire de Québec, à St-Joachim. 
Pepuis l’époque de la conquête. la 
famille Brown est en rharge de ces 
fermes et s’est identifiée avec tous 
Îes dévelopnements agricoles de la 
province-mère, 

Ces derniers dix ans ont vu M. 
Brown dans le mouvement de ré- 
novation oasricole au Canada, et 
tous les cultivatenrs auébocois ont 
encore en mémoire Pentrain avre 
leaurl fut conduite et le succès 
aw’obtint 11. campagne de -produc- 


en était l'organisateur, 

Promu en 1919 au poste difficile 
qu'il occupe actuellement, il sera 
heureux de mettre ses vastes con- 
naissances au service de nos culti- 
vateurs de l'Ouest, avec tout Île ta- 
lent de vulgarisation et la facilité 
oratoire qui le caraëétérisént. 

Cultivateurs des régions où s’ar- 
rêtera Ia “Liaison”, ne manquez 
pas de venir en grand nombre vous 
renseigner auprès des hommes de 
marque qui vous font l'honneur 
Soyez prêts à les in- 
terroger et à répondre à toutes 
leurs questions: la plupart sont des 
observateurs, des travailleurs, ‘ils 
‘ne viennent pas chez nous tant 
pour parler que pour enquêter sur 
la situation agricole et les possibi- 
lités d'avenir. 

Tous donc, soyons fidèles au ren- 
dez-vous, et soyons-y avec tout no- 
tre coeur et toute notre äme! 

TT, D-0 <a enme— 


Le concours de la Liaison 
Française 


Montréal.— Les juges du con- 
cours organisé par la liaison fran- 
çaise qui demandait de répondre 
aux trois questions suivantes: 

“Que faut-il faire bour garder les 
nôtres au Canada ? 

Comment attacher ragriculteur à 
la ferme ? 

Comment disposer du trop plein 
des vieilles paroisses? “ont rendu 
leur décision . ‘ 

Les trois concurrents primés sont, 
par ordre de mérite, M. Donat Ber- 
-geron, de lavenne Bloomfield, Ou 
tremont:; M. l'abbé Georges Bilo- 
deau, professeur au collège de St- 
Victor de Tring, et M. Reynaud, é- 
lève en quatrième année de l’école 
d'agriculture d’Oka, 

Le premier prix remporte un vo- 
yage de Montréal à Vancouver, avec 
la liaison française, ce qui échoit à 
M. Bergeron. . . 

Le deuxième prix est attribué à 
M. l'abbé G. Bilodeau, qui fera un 
voyage de Montréal à Edmonton. 

M. Reynaud qui reçoit le troisié- 
me prix fera un voyage de Mont- 
réal à Winnipeg. . …. 

Ces trois. voyages seront entière- 
ment gratuits pour.les trois vain- 
queurs du concours 1 


LES NOUVELLES 


année, de. 


tion de graine de trèfle: M./Brown. 


jury pour le dis- 
tient MM. Geor- 
ges Bouchard, débuté fédéral de 
Kamouraskas J-EN Ouellet, député 
de Dorchester, Pabhé P. Grondin, 
missionnaire colonisateur, de Chi- 
coutimi: l'abbé Eidile Cloutier, eu- 
ré de Shawinigan Falls. 

M. l'abbé JA, Ouellet, directeur 
des missionnaires olonisateurs du 
Dominion a déclaré, que les travaux 
primés pr le jury: du concours se- 
aient publiés dans les journaux. 


Les membres du | 


re 
8 


Les missionnaîres de Chine se-! personnes de Tangue avglaise, # qui 


raient en danger 
à eee 
Londres. -— On rapporte ane les 
missionnaires et les suiets britan- 
niques de Canton, Chine, se sont 
réfugiés dans ane île où ils sont 


pratiquement prisonniers, Trois 
cannonières anglaises gardent 1" 


aimé 
; 


le, tandis auc les vaisseaux 
vicains pt francais se tiennent 
proximité, 


+ 
La guerre snenace entre la 
Chine et l'Angleterre 


Canton.— La ville de Canton est 
tombée aux ;:malhs des trounes 
Kwantung conduites par des offi- 
ciers bolshévistés: les soldats et les 
civils qui’ se sont rendus ont eu à 
souffrir d’horribles tourments, 

Des soldats anglais ayant dué à 
Hañkow huit étudiants ‘chinois an 
cours d'une bagarre, le gouverne- 
mont de 1a Ghine a pratesté annrès 
-de TAnsleterre, À. Pékin, d'im- 
au gouvernement de déclarer dla 
guerre aux Anglais, 

D rs 


La situation s'aggrave ” 


am me 


Sydney, N. E.— a situation s'ag- | moeu 


grave de plus en plus. Des rixes 
avant eu lieu entre la police de la 
compagnie minière et:les grévistes, 
une personne fut tuée et quatre aur- 
tres sérieusement blessées, Des 
trounes ont été envoyées de Toron- 
to. de Québec et de Halifax pour 
rétablir l'ordre. Les grévistes à Ia 
faveur de la nuit ont nillé les ma- 
gasins de la compagnie. 


ner eesr 


Nos compatriotes de langue an- 
glaise et nos voisins des Etats-U- 
nis ignorent malheureusement trop 
Phistoire du Canada sous Ia do- 
mination française. 

L'époque héroïque de l’établisse- 
ment de ce pays leur échappe, Ce 
n'est pas à dire cependant, que, 
chez eux, un grand nombre Kes- 
prits cultivés ne soient à même 
d'apprécier et d'admirer toute cette 
galerie d’âmes courageuses et ani- 
mées du plus bel esprit chrétien 
que furent nos aïeux français, 

Lors des fêtes au Illème cente- 
naire de la fondation de Québec, 
beaucoup de Canadiens anglais 
-vinrent assister aux représentati- 
ons historiques, «aux pageants gran- 
dioses ‘qui résumérent de facon si 
éclatante l’épopée du Canada fran- 
eais, Feu Monscigneur Laflamme 
s'v trouva voisin d'un brave cito- 
ven de Toronto, Or, au moment 
où monsieur de Frontenac, dont la 
pénurie était pourtant grande, mais 
dont. l'âme était haute comme cel- 
Je des plus grands guerriers, fai- 
sait à l’envové de Phipps sa ré- 
ponse bien connue: “Allez dire à 
votre général que je vais lui ré- 
pondre par la bouche de mes cea- 
nons”, 

“Thats all right!* s’écria l’an- 
glais de Toronto devant cette bel- 
le audace française. 

Il n'y a pas seulement Fronte- 
nac, dans notre histoire, qui puisse 
ravir les anglo-canadiens et les a- 
méricains. ‘ 

Tout est beau, tout est grand, 
fout est admirable dans l'oeuvre 
de Cartier, de Champlain, de Mai- 
sonneuve et de Laval, 


Gran 


A niiesta fi 
MaMICS tar 


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K, Mercredi, ‘ I 7 


Ce qui, chez nous, 


1 


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À \ & rester nous-mêmes. 
menses démonstrations demandent! os intéressants 


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E LANGUE! Un, 2 


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Administration et Rédaction: L 


1303, 4ème Avenue Ouest | 
Prince-Albert, $ask. 


Un an, Canada. ne: 


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mere ns 


Tél, 2964 
. Abonnement: 


$2.00 


Etats-Unis ..... 62,50 
Europe ....... $5.00 


OÙ un one mone cmmmnns sommes mnremtnemennennn nt 


attire les Anglais 


A la suite du concert de la Chorn- 
le de Saint-Boniface irradiée par ln 
Station CKY, de Winnipeg, M, Couts. 
gérant du poste-émettour, adrossait 
à “Musica”, corespondante de la 
“Liberté”, la lettre  suivonte qui 
renferme, on le verra, une sugges- 
tion très intéressante, ‘ 

“Vous serez heureux d'apprendre 
qu'un nombre considérable de per- 
sonnes n'ont commutyiqueé, par té- 
léphone, le plaisir que leur a causé 
ce splendide événement musical, 
Fait digne de remarque, un grand 
nombre de ceux qui ont ainsi ex- 
Drimé leur satisfaction sôont des 


de Mge A. Turquetil, OL, le De- 
voir publie en, promier-Montréal 
l'émouvant appel qui suit, en fa. 
veur des missions si rudes et si dé- 
nuées de tout confort matériel qui 
viennent d'être confiées par le Sott- 
Pontife à la sollicitude du 
Esqui- 


vernin 
grand 
Maux. 

Le nouveas préfet: apostolique 
rend tout d'abord un homimnnge 6 
nur à Mgr OO, Clinrlebois, s) 


des 


Sous ce titre et sous Ta Signature 
missionnaire 


qui, “avant même d'avoir un picd- 
tterre cliez lui, dans son vicnriut, 
décidait d'entreprendre l'évangéli- 
sation des Esqnimnuxs": puis il "n. 
dresse un grand merci du cocur au 
Devoir et'à ses lecteurs" 


! ! , , qui, de- 
puis 1982 date à laquelle fut fon 


pour un grand nombre la Jangue 
française n'est pas fimiliére, TE me 
semble certain. que ces concerts de 
radio feront beaucoup pour pro- 
mouvoir a  Dbônne entente entre 
nous et peuvent anssi attirer de 
nouveau at Canada de nombreux 
Cnnadicns-francnis qui résident ae- 
tuellement nux Etats-Unis. de erois 
que chacun des concerts francais 
mensuets devrait comprendre une 
causerie de cinq minutes sur les nt- 
tustions do SaintBonifaec et ott- 
tres centres francais de Ja province 
pour les manufactnriers, les colons 
nt las fauristes, Mon expérience à 
Montréal me dit qu'un grand nom- 
bre d’Arhérieains sont attirés vers 
eelte ville et vers Québhôe mar ous 
caractèrr  esanntiellèment Francois 
of pos l'intérêt roncidépahlo onel- 
toc offrent du fait qu'elles Font dif- 
féroutn: deg villes nméricnines or- 
dinnirer.” 


an morale à tirer &e #ctte lettre, 
c'est que nous avons tout à gagner 
Nous ne som: 
aux Anglais et aux 
Américains que dans la mesure où 
naus nons æardons d'être ni anglnis 
ni amérionins. Cessons de faire Jes 
verroquets et les singes: porlons nn- 
tre langue à nous. gardons nos 
rs'et nos coutumes à nous, 
Si nos villages avaient moins le vi- 
sasp onplais et aptéricnin, Hs v un- 
gnernient en heonté, en originalité. 
"na pittoresque: ils sttirerniènt par 
leue eachet nronre, bien à enxt Hs 
ne donneraient nie l’imnression de 
napeonpes mnt fanéoe on hanteirces 
da loure orieines enchont Tour nhv- 
sinpomir vérittble sons des  cou- 
leurs nmnrnnténs, 


dée a mission Notre-Dame-de.ln. 
Délivrande à Chesterfield Inlet, ont 
donné aux missionnaires du Nord 
int de ‘inarques précionses d'a 
uitié, de svinpathie, de prière ot 
de eharité qui les soutinrent du- 
tant les longues années du début, 
années de solitude, d'isolement 
complét, d'inutilité apparente 
d'épreuves de toutes sortés." 


el 


La mission: Ste-T'hérège de PEnfant- 
Jésun, 


“Aprés cinq années, poursuit-il, 
lan mission Notre-Dame de la Déli- 
vrande a douné de grandes conso- 
lations et les premiers convertis du 
Sacré-Coenr se sont, montrés dignes 
des premiers chrétiens, Une $se- 
conde mission, colle de Sainte-Thé. 
rèse de lEnfant-Jésus, « été ouver- 
te l'été dernier, Les travanxs d'a- 
ménagement ne sont pas 
terminés: mais In âtisse 
bout, Bien qu'il n'v ait encore 
qu'un seul rang de planches à l'ox- 
térieur, deux Oblats v ont. résidé 
cet hivers d'abord montañt leur 
tente à Pintérienr de la maison : 
puis durant les gros froids se mé- 
nageant un lotit petit coin dans cet- 

le 


encore 


est de- 


te petite malsou-cchopelle que 
froid intense faisnit frouver {trop 
grande, Sainte Thérèse de PEn- 
fant-Jésus semble avoir pris cette 
mission sous sa protection: nne 
violente tempête, qui fit rage, Te 
30 et le 1 octobrh. emporta lont 
un côté du toit du magasin de 1n 
Comnnghie, mit en pièces un entre. 
pôt de marchandises, enleva trente 
tonnes de charbon, Ta maison- 
chapelle de la petite Thérèse était 
à peine terminée su dehors, Los 
Péres brilérent cierte devant 
la statue de la neltite Thérèse, se 
couehérent sur le plancher et nt- 
tendirent, Le Père Ducharme, qui 
ferit res détails, ne dit pas sil 
dormit beaucoup ces denx nuits- 
W, alors que les vagues de a mer 
battaient les murs de sa maison du 
rant Ja tompôte: mais sa confiance 
en la vetite Thérèse fat récompen- 
she, Ta maison-chapelle, qui a ré. 
sisté à, In temnôète, résistors aussi 
nn poranisüie et le vainera, Va po. 


Gite Thérèse est 14, on l'appelle 


nn 


Tout est héroïque dans ln vie de 
nos premiers missionnaires, de nos 
premières communautés religieu- 
ses et de nos premières familles, 
Tout est émouvant dans Phistoire 
de nos premiers martyrs, 

Que d'intrépides  découvreurs, 
outre Cartier, Marquette et Jolliet, 
Caveliér de Ja Salle et La Véren- 
drve! ° 

Que d’apôtres zélés, 
Récollets et les Jésuites! 
Que de femmes sanctifiées, outre 
Marie de l’Incarnation, Catherine 
de Saint Augustin Marguerite 
Bourgeovs et Jeanne Mance! 

Que de Canadiennes sans pe 


outre les 


in “la petite Thérèse des Esqui- 
maux’, 


L'oeuvre est à kes débuts. 
outre Madeleine de Verchères ! 

‘ , “L'oeuvre de l'apostolat chez les 
Ésquimaux est encore à ses dé- 
Deux missions seulement et 
arie-Nin- 


Que: de guerriers fameux, outre 
d'iberville, Montcalm et Lévis! buts, 
euatre prêtres Oblats de 
inhculée, Cependant, Je Saint- 
Père vient d'ériger en préfecture 
apostolique de x baie d'Hudson 
tous les territoires de lExtrème- 
Nord canadien habités par les Es. 
auinaux, dans Ja partie nord des 
vicariats apostoliques du Kceewatin 
et du golfe Saint-Laurent, Cest 
auil faut 5e hâter d'évangéliser ce 
peuple avant qu'il ne disparaisse 
complètement, et seul l'Evangile 
peut le sauver, s’il en est temps en- 
core, 


Que de soldats incomparalhles, 
outre les dix-sept braves du Long 
Sault! 

Et que de beau sang verse pour 
le Christ et le roi! 

C'est pourquoi nous faisons 4p- 
pel à tous les Canadiens franenis 
qui ont loccasion de parler soit 
en public, soit dans des relations 
plus intines, aux Anglais de ce 
pays ou à ceux des Etats-Unis, 
pour qu’ils ne perdent pas locca- 
sion de mettre gn relief la beauté 
à peu près unique des origines du 
Canada. 

Qu'ils relisent les pages de la do- 
mination française et que, fiers à 
juste titre de leur belle ascendance, 
ils en fassént connaître autour 
d'eux tous les glorieux épisodes. 
La race aînée de ce pays a droit 
4 de pareilles attentions de la part 
de tous ses fils franco-canadiens 
ou franco-américains. — $, I. C. 


& 


Il faut se hâter. 


“Car, la détestable habitode de 


l'honneur de la Sain 


2 
cérmal 


S juin 192S 


La préfecture apostoliqué 


t-Jean-Bas 


2 EEE 
ins eee ee Me de ne mn madrennes 2 À 


se marier, : Cet état de 
ocensionne des meuñbres 
trop fréquents, En quelques phi- 
ces aussi, l'immoralité pur pro: 
miseuité avec l'étranger, a eausé 
une épidémie meurtrière de malu- 
dies honteusess et puis, partout. 
la vépugnanee de ces gens à pren- 
dre femme dans une tribu diffé. 
vente, d'où les mariages stériles ou 
dangereux entre consanguins, Com- 
me on le disait récemment, ce ne 
sontephs Les gendarmes mais bien 
les missionnaires qui suis pour- 
vont changer cet état de choses ot 
sauver nr vace, Oui, faut sut 
ver ce peuple, le sauver en Pévan- 
gélisant, 


peuvent 
choses 


Awinrer le vêtement et le feu. 


Mais on sait les difficultés du 
clinut, des distnnces, Qu'on se fi- 
pure un innnense/désert grand com- 
me lt mer, tout de nelge, tout de si- 
lence ou de lempètes, qui sent ln 
mort et en donne Punpression: 
qu'on se figure le climat de ces con- 
irées. areliques, on n des témnérihe 
tures coutioues de. 450 à 550 nv 
dessous de zéro; qu'on songe nu 
mistres morntes. à Va corruntion 
payenne qu'il s'agit de dérnciner: 
que lon songe encore qu'il nous 
faudra d'ici quelgebs atinées, on 
vrir huit à neuf missions pour ré- 
nondre pleinemént au dédie dn St- 
Père et sauver ee peuple, Qu'on 
n'oublie pas les frais énormes de 
transport on res pass où il faut tout 
importer et f'en suis sûr, les coelirs 
HÉNÉTeUX He Monquéeront ne mi 
feront parvenir à ectte froide nré- 
fecture de la baie d'Hudson toute 
la chaleur de leur sympathie et fn 
lonr dévonement, oui assgreront on 
missionnaires le vêtement et 1e Pen 
c'est-h-dire  unelqnes tonnes An 
ebochan, aqnelotes peaux de hôtoe, 
le fusil de ebnyse at le filet à nie. 
sons ouelaues livres de furbne nn 
de harieols coes noir les fobrs of 
“hier et poisson font défant. 


UT CONVERTENTUR: Pour ln 
Conversion des Esquimaux. 


“A Rome, le Très Saint-Père me 
disait, avec cet accent de vigueur ét 
de douce bonté qui le cnractérise: 
“Je bénis tous:ceux que vous portez 
dans votre coeur, que vous voulez 
que je bénisse, et tout spécitlument 
les bienfaiteurs de vos missions, 
Bénis soient done les bienfniteurs 
des deux premieres missions déjà 
établies: Notre-Dame-de-a-Délivrait- 
de et Soeur Thérèse de l'Enfant- 
Jésus, Bénis seront les bienfai- 
teurs des deux nouvelles missions 
à fonder prochainement: In mission 
du Sacré-Coeur et la mission Saint- 
Joseph. Le nouveau préfet apoñto- 
lique chargé de ces missions n'ôou- 
bliera jamais de prier et de faire 
prier pour les ânes généreuses qui 
Jui sûberont à réaliser la devise qu'il 
an adoptée: Ut convertentur: Vour 
la conversion des Esquimaux.” 


A. TURQUETIF, OM, 
Préfet apostolique de ln baie 
‘ d'Hudson. 


P, S.— Le bateau annuel, qui nous 
transportera avec nos marchandises, 
partipa la première semaine de juil- 


let, D'ici Ia, s'adresser à 213 rue 
Visitation, Montréal, 
19 ge 

Nouvelle mission chez Îles 
Ésquimaux 

Oblals et Soeurs Grises au cercle 
polaire 

Montréal, -— Les Oblats de Ma- 

rie Innunaculée vont fonder une 

nouvelle mission chez Îles Esqui- 


maux de la Mer glaciale, à AKia- 
vik, petite Ilocalité située sur tüne 
des îles du delta du Machenzie ü 
120 kiloménres environ de la Mer 
ue 


se trouve. dans Île 


© 
# 


0 i- 


tiste 


CONVENTION REGIONALE DE L'ASSOCIATION CATTHOLIQ UE FRANCO-CANADIENNE 
| 7, et de fa : | 
| soû JR L'ENCOURAGEMENT DU FRANC/ AINT-LOUIS, 
| "À dig heures, Gr en plein ar | | C. d. B. Dourdel, PD,, VF. 
| sir FE ame heure et demie, distribution de prix aux en icipalité. ‘ 
Vo ©. Discours par M. RAYMOND DENIS, Président de F/ 
Par M. LE COMMANDEUR J. EF, MORRIER, secré 
Par M. de MARGERIE, du Comité Exécutif des Com 
il DINER ET SOUPER EN PLEIN ATR, . | 
| " Entrée Libre N'oubliez pas vGs insipnes, 


Mi: 


ave’ 
ie 


fruits, des légumes et des Floürs sur 


jardins. Tous 


‘ ! | : 
Page 2 
Ge eme mnt sms mntammaMmmelesinmmgnent ee eee mena men set e See 


Nouvelle mission chez | 
les Esquimaux 


\ 

Suite de la fère page) 
trêème du sud Qu Viearat aposto- 
lique du Mackenzie, Le climat y est 
trés risoureux fuit gros mois d'hi- 
ver, Le 24 novembre, le soleil se 
couche. pour ne paraitre que le 114 
janvier, L'été dernier fes Frs Beck- 
shoeffer el Lalreille- ont construit 
une maison de 28 picds sur 20 à 
cet endroit et jeté les fondations 
d'une autre destinée aux Religicu- 
ses, de 40 pieds sur 35, 

p Le 5 août dernier, la nyde More 
ugas, supérieure générale des A or " 
Soeurs cites de Montréal, en vil, % est bon de culliver‘un abri 
site #u Mackenzie, s’est rendue à |'9mDoraire, en attendant qne le bri- 
ee nôuven poste ef Va choisi l’em- se-vent permanent oi, 41ent le se 
placement du fotur couvent, Elle! Yloppement. nécessaire es étre 
était accompagnée de 1 Bivde Mé-! utile, Parmi les plantes ti Rs 
re Girouard, provinciale de la pro- | te plantation. il va les Lourne- 
vinee de la Divine Providence, ct sos, l me q Inde el le € Diet t 
de a Rvde Mére Sainé-Grégoire, “Ja 1€ ‘ RONREES sit un Me 
provinciale de Saint-Albert el an- attrayant pour ft plate-bande Si 
cienne missionnaire au Mackenzie, fleurs. ji Faut enuloxes de la Ni 
Les Pois religieuses ‘ésianées pour ment sa altes LECU DEP Tapie 
a nouvelle mission sont [a vde Pantoc In " vdi 
Soeur Saint-Adélard, supérieure — 19. Foutes les plantes de jardin 
originaire de SainteAnne des Che.) Profitent de la protection donnée 
nes et ancieone infirmiére de Phôo-lesme ses. 
pital  Saint-Bonifacce, a Rvde 
Socur MeQuien, aeadienne de lle 


vraient pas Ctre cultivés dans le 
voisinage d'un jardin: peuplier bau- 
mer, peuplier russe, cotonnier, érai- 
le du Maniloba ct orme, L'orme 
exige beaucoup dengrais et con- 
somme beaucoup d'eau, Les autres 
arbres donnent asile aux fléaux des 
plantes et leurs reéjetons envahissent 
le jardin, ‘Les peupliers donnent 
aussi des gourmands gûnants, 

7. Les variétés de saules qui ne 
bourgconnent pas, comme Île saule 
& feuilles de laurier, fournissent un 
&ssez bon abri pour un grand jar- 
din, mais àl fant examiner soigneu- 
sement ces arbres pour voir qu'ils 
ne portent pas de maladies et ne 
prendre des pousses que dans une 
plantation saine. 


du Prince-Edouard et fa Rvde 
Soeur Marie, auxiliaire, indienne 
du Mackenzie, Un Pére, doux 


les trois Socurs se ren- 
dront à leur poste par le premier 
bâteau du printemps. Les Socurs 
occuperont li maison construite 5j | ‘ 

le Pere £ les Frères. habitoront { ÎE ne faut pas resemer avant; 
sous da tente pendant He construc- ONE 

tion du couvent. le 20 Juin 


“ 9 @ Saskatoon, -— K, M, King, ento- 

ù L Evan ile mologiste du Dominion, donne les 

conseils suivants aux fermiers dont 

‘ a la récolte à été endommagée par les 

CH, — Guérison d'un possédé avenue vers. Tout d'abord la pluie ne dé. 

ste et muet, Conséquences du [truit pas les vers; mais elle forti- 

miracle, [fie a tige et les racines du grain 

- LL ot fait pousser des mauvaises her. 
€S. M, XII 


Frères et 
ie 


| 
| 


Le Miracle, 


,.22-23: N, M, HE, DO N. 
1, XI, 14,5 


bes dont se nourissent aussi ces 
vilaines bétes, Les régions dévas- 
tées ne devraient pas être semmécs 
de nouveau avant Le 20 juin; à 
moins d'étre bien sûr que cette eon- 
seance æ'été détruite, 

Le poison employé wontre les 
vers se compose de 10 livres del 
son, mélé à sec avec 2 livres de 
vert de Paris, et de 2 gallons de | 
mélassé commune délavés dans 7 
gallons d'en, On verse le liquide 
sur de son, jusqu’ ee que celui-ci 
soit humeeté mais non détrempé, 
On létend sur le terrain à la . 


Jésus revint avec ses Disciples à! 
Capharnaïon 
| 


était à peine gontré dans sa 
demeure, que Hi multitude Penton- 
ra de nouveau, si nombreuse, qu'il 
ne Jui fat mème pas possible de 
prendre quelque nourriture, 

Alors on fui présenta nn posst- 
dé aveugle el muet. Jésus chasen 
le démon el guérit cet homme, de 
sorte qu'il parlait et vovait,  Nui- 
sie d'udimiration, Ha loute s'écrinit: 

“Nest-ce point Hi le ik de Da- 
vid?" 


le soir, à raison de 10 à 12 livres 
l'acre, 


à 


En ————— 


CREER 


Lettre’ a 


Les Fermiers-Unis et les Grain! 
Growers ne peuvent s’en-! 
tendre 

Saskatoon, -— La conférence d'a- 
n'atgaunation de l'Union des Fer- 


miers ef de PAssociation des Grain 
Growers dut tre interrompue, Tes 


Monsieur le Rédacteur.” ° 
La soirée dut fai a eu lheur 


d'ughecs un shonné. Si on-prenait{ Premiers veulent une organiste 
habitude’ de dünner des soirées) Hon fédérale avec des branches 


provinciales, tandis que les autres 
exigent des unités provinciales af- 
Filiées entre ciles, Les uns et les 
autres tiennent mordicus à leur 
iwaniére de voir, 


exelusivement en nnoltis, jadmels 
ue cecserait reurettables mais une 
fois, n'est pas cotlume, el d'ail. 
lues, ent v regardant de près on 
pourrait méme « voir des avanti- 
“est par exemple celui de cotiser 
des peis qui sans cel. ne nos 
somorternient pas une eobole, n'£. 
tant pus de notre foi, el ne ronr- 
tenant rien à notre fanoue, N'est- 
ions, aussi, à propos de montrer 
que nos enfants savent maitriser 
les deux'langues, puisqu'ils doivent 
en subir Penseisnement et ton 
en reconnait Putitité, Mais de ls 
à croire qu'on deur faconne ainsi 
une mentalité anglaise, je ne le: 
eTOis pass | 

Cette soirée, à demandé ‘beau- 
eoup de préparations Mon avis est 
qu'il faut savoir reconnaitre Je dé- 
vouenent portaat où il se trouve: 
même S'il n'est pas tout à fait ec 
au‘on l'entend nous-mêmes, 

La oritique est facile 
miens, l’est moins. 


SR 


iégina, —- Un train de marchan- 
dises entre Newdorf et Lemberg a 
été arrêté par des millions et des 
millions de chenilles qui couvrai- 


due de un mille”de long, Le train 
dut reculer, décrocher ai moitiée 
de ses Wagons et se lineor à toute 
vapeur après avoir pris un vigne. 
reux élan, Les roues glissaiont sur 
la surface gluante, 

légions de chenilles ont dé- 
de fa vallée de Qu'Ap- 


Des 
visté les bois 
pelle, 

A — 


eue) 100,000 signatures sur cette 


À bon entendeur salut, pétition 
‘ ‘ Un autre abonné, | | , 
ri Saskatoon L'objectif de 100. 
Pro 0S A ricoies 000 signatures visé par PAssocia- 
au l g lion “Vors ba Baie”, na été alteint. 
__— Ces signalures sont apposées au 


s4 È TT 

Lt ur Le i : ji ‘de a pétilion demandant au 

: rdin us andäint 

Abris pour le ja | suuvernement le parachèvement 
TT inmédiat du chemin de fer de Ha 

| Baig. 4 


——————— ""# : 


(Notes des fermes expérimentales 


Pour bien réussir la culture des Ru Te 
Le Canadien Pacifique s’en va 


la prairie canadiennes il est cessent . » 
del de Les protéger contre fes vents, vers la Baie d'Hudson 
frais et violents. Les abris loht un 
grand bien à ces récoltes, 

En 1918, la station expérimentale 
de Morden n'était encore qu'une 
prairie duverte à tous tes vents, à 
l'exception d'une rangée d'érabls 
mous, de frênes verts et de coton- 
deré aftôur de in vieille maison de 
ferme, On planta, ectte saison, 
une quantité de haies de earagans 
et de saules; eés haies se sont bien 
dévelappées el, jointes à d'autres 
plantations Faites plus tard, elles a- 
britent de plupart, des elmms en 
les ans, cependant, 
nous faisons quelques: plantations 
de ‘légumes ‘et de fleurs en plein 
air pour-la comparaison, 

Les observations générales que 
voiei ont été notées à Ja station ox- 
périmentale de Morden et aux fer- 
mes voisinesi—. | . 

‘1, -L’abri le plus utile est telut | 
qui entoure les quatre côtés du jar: 
din. ‘ | 

2 Si l'on n'avait le choix que 
d'une plante pour faire ess abris. 
notre choix serait l'arbre aux nois 
de In Sibérie (Caragana nrhores- 
cens}. . 

3, L’'abri le plus utile parait celui 
qui est fourni par ‘des rangées d’é- 
pinettes. Ces arbres ont-une bous- 
se assez lente au début. 

.# Les conifères, comme les épi: 
nettes et les pins. paraissent exiger 
moins d'eau en été que les arbres 
à feuilles larges. - 

5. On obtient un abri très satis- 
faisant et très durable lorsqu'on em- 
ploie des rangées d'épinettes. qui sont 
hardes sur l'extérieur par des haies 
de CArAgAnS, L'énincetie blanche 
indigène est.le moilleur choix par- 
mi les varidtés d’épineties. mais l'é- ne ! F 
pinette : bloue du Colarxdn résiste Dans leur sixième séance, (P. 60 et 
pott-être aioux à la sécheresse, suiv,) ils dressent le hilan de Ia si- 
Ro T cobres suivonts ne de-tuntion mondiale et consiaicmt, a 


EN RPACTS) 
t —_— 


Nipawin— Des membres de l'é- 
quipe des ingénieurs en train de fai- 
re le bacé de Nipawin au lie Cuim- 
berland pour te compte du €. P, R. 
disent que d'ici quelques jours ils 
auront fini cette première étape, él 
que de Ko ils poursuivront vers la 
Baie, He travail serait terminé en 
oelobre, On comprend alors pour- 
guoi le Pacifique Canadien fait tant 
de travaux dans cette région. 


st: 


Un milliard de voyageurs à 
Paris en 1924 


| laris.—1es statistiques ont leur 
leharme, D'une statistique officiel- 
le, il ressort qu'en 1924 les tram 
wavs et sauntobus de Paris ont trans- 
porté 1,067,346,700 vovagours, Les 
recettes ont été de 376 Millions de 
feuncs, soit une augmentation de 
49 miflions sur Pannée -précéden- 
té, 


” 


&: 
Les banquiers des nations 


“Foujours les juifs ont été Îles 
banquiers des nations; toujours, ils 
ont procédé par le trafic et Pusure: 
ils ont pris hypothèques sur tous les 
biens et sur toutes les entreprises. 
FH uwest pas un Etat aujourd'hui, 
qui ne soit leur débiteur, et la So- 
ciété, des nations n’est qu'un ihs- 
tnment à leur service, (est pour- 
guoi Îles” Sages de Sion, dans leurs 
Protocols, adressent à Yahvé des 
hosannas reconfaissants, L'or, s'é- 
erient-ils (édition Jouin, P, 137), la 
plus grande force des temps pré- 
sens, est concentré entre nos mains. 


CRE 


4:53 


LES NOUVELLES 
CHEZ NOUS ET AILLEURS \ 


Les chenilles arrêtent un train,» 


ent la voie du CPR, sur une éten-} 


4 4 

par les abris, mais cette protectiôn 
est nécessaire pour le développe- 
ment de plantes élevées et fragiles, 
eonme les tabacs, les delphiniums, 
les roses trémicres, ete, 

11. Les bons brise-vents sont 
très utiles pour toutes les plantes 


‘qui exigent de la chaleur, comme. 


Jes tomates, les arachides, les me- 
lons, les fèves, l'okra, le maïs, ete, 

12 Les brise-vents sont très u- 
tiles pour les plantes sarmentenises 
dont les tiges s’enroulent saus l'ef- 
fot des vents. En outre, les plantes 
de ce genre, ct notinnunent Tes me- 
lons, les concombres et les eitranil- 
les, portent des fleurs imnarfaites, 
qui ne peuvent être fécondées ane 
par une visite des insectes! Les in- 
sectes romme Îles ahoilles, travail. 
lent utilement dans les endroits n- 
brités et restent dans-lenrs ruehes 
lorsoun grand vent souffle et que 
los plantes" melliféres ne sont pas 
nbritérs, 

Disons enfin ane Ve iardin ohrits 
num grand avantage snr colni qui 
ne Post nas nour la etlinre de plane 
tns horticoles, pour fins d'exposi- 


lion, . 
W,R, LESLIT. Pésisseunr. 
? Station pvnérimentile, 


JE DER Ru à 


vec une ineffuble joie, que les for- 

lunes Sont progressivement absor- 

bées pour aboutir à un monopole 

Juif, A, Albrecht (RES. S,), 
0 + 


_ he: 
La dette du 


"La dette nette du Canada et de 
ses angimentations où additions de- 
puis l'année 1920 est La suivante 


Canada 
4 


1920: S2,248.868,623; Augmenta- 
tion S674,337,591, 

1921: S2SAOS 788,  Augmenti- 
tion, S992,010,359: 

1922: S2,422.145,801, Augmenta- 
tion, S1,236,818: 

1923: S2454,776,868  Augmentn. 
lion. $31,041,067; 

1924:  N9,417.784,974,  Diminu- 


tion, S35,999,593: 
1925:  S2,419,843,206, Augmenta- 
tion, $2,059,000 


1%: 


La récolte de blé aux Indes 
Ottawa, 6 juin, 1995, — Le Bu- 
reau Fédéral de la Statistique in. 
forme qu'il à recu un câblogramme 
du directeur de li statistique ‘le 
Pinde anglaise, à Caleutta, déclare 
rant que les pronosties revisés de 
la production du blé de l'Inde an- 
glaise pour Ia saison de 1924-25 
placent celle-ci à 328,608,000 bois- 
sCaux, provenant de 31,572.000 a- 
cres, comparativement à 364148. 
60% boisseaux et 931,178.400 acres, 
estimation finale de 1923-24, ot 
331,257,000 hoissenux et 28,515,000 
acres, movenne de la période quin- 


quennale terminée avec 1992, Les 
chiffres revisés donnent une aug 


mentation de 394,000 4cres, où 1 
p. 6. en superficie, ce} une diminu- 
ion de 35,540,000 baisseaux ou 5.8 
p. €. en production, comparative 
ment à Pestimation finale de 1923- 


, 


LA 


Des élections générales avant 
novembre 


Ottawa, -— Le Journal et le Ci. 
lisen annoneent des élections géné 
rales d'ici A novembre, La cham- 
bre serail dissoute en septembre, 
La dute exaele de la votation dé- 
pendrait du résultat des élections 
en Nonvelle-Ecosse, le 95 juin, 

St le parti libéral retourne au 
pouvoir, l'appel aux urnes se fera 
Emmédiatement, La victoire de M. 
Dunning en Saskatchewan, pèse 
beaucoup dans la balance et on 
parle de loi comme devant entrer 
sous peu dans Le cabinet Macken- 
zie, 


œ'te 


mes 


+: 
La Session sera terminée pour 
le premier juillet 


# 


L'honorable sénateur Dandurand 
a annoncé au Sénat aue la session 
serait prorogée avant le er juil. 
ct, 


he: 


Ca sent les élections générales 


De toute évidence, le gouverne. 


ment King prépare les “élections 
d'ici une dizaine de mois, peut- 


être avant, Cela dépendra de l'état 
des récoltes dans le pavs, en août 
ou en septembre prochain,: Si elles 
sont bonnes, surtout dans lOuest, 
il devra se décider.à les faire, Le 
ministère consolide un peu pra 
toul ses positions, Ainsi, l'affecta- 
tion d’une somme de 5 millions en 
travaux dans le port de Québec, la 
distribution prochaine de places 
de sénateurs et d'autres postes im- 
portants, — Je gonvornement ou- 
bliera-t-il de donner aux Acadiens 
de PHe du Prince-Edouard le sé- 
nateur auquel ils ont droit? — 
mise en train du pont de Montréal 
à Longuvil, l'indemnité que M. 
King propose de verser aux dépo- 
sants de a Home Bank, sont au- 
tant d'indices de la proximité de 
élertions.. T'attitnde de plus ‘en 
plus circonspecte que les députés 
de droile prennent à l'endroit du 
contrat Petersen, — on ne se gène 
mas dans les milieux ministériels 
Ottawa pour dire que M. Low a 
engagé Îe gouvernement de facon 
ifinrudente, dans cette affaire, st 
qu’il en anrait été blimé par ses 
ro du ministère, — contrat 
ou’il m'est pas du fout sûr qne les 
Communes ratifient, colt oussi tra- 
hit le Souci du ministère de tâcher 
de se concilier à peu près tous Îles 
groupes importants du navs, et de 
roimencer par s'assnrers dans PES? 
le plus de sièges au’ pourra, lors 
chi mrnchain annot au neuple, 
resie à voir si M, Meichon et se 


POLITIQUE 


ge 
Pourquoi nos enfants quit- 
tent-ils la ferme? 


+ M. Aurélien Bélanger, député de 
Russell, parlant à la législature on- 
tarienne, de l'enquête faite, lêété der- 
nier. dans Ha pravinee par Île comi- 
té d'agrioniture, à soulevé dans la 
Chambre de longs apolaudissrments 
par ses remarques très justes sur la 
désertion du soi et les difficultés 
scolaires rencontrées par Île cultiva- 
tour, 

“Le grand probléme, est eclui de 
l'école rurale qui mangte aujour- 
d'hui d'élèves”. dit M Bélanger, 
Ponrquoi les jeunes filles auittent 
la ferme? Pourquoi la famille pav- 
sanne est-elle si peu nombreuse? 
C’est parce que nous avons nerdu 


le sens de la responsabilité. Notre 
méthode d'ensrisgnement  nublique 


sera totiours faulive si elle reste 
trop imntérialisie, On devrait à lé- 
ecole rurale faire aimer la terre. Les 
mannels de Tecture devraiont, dans 
res croles, faire aimer la culture de 
In terre. , C'est une grande erreur 
de donner Ta môme fondation dans 
les écoles rurales que dans. les éco- 
les urbaines.” 


nn LT 

Les écoles de l'Ontario éloi. 

gnent les enfants de la fer. 
me 


— 


Une commission d'enquête sur 
les eonditions de la vie rurale en 
Ontario dit que l'enseignement don- 
né dans les écoles de la eammagne 
“loigne Jes enfants de Ta ferme, 
SO nv faitorien, v Jiton, pour 
donner aux enfants, garcons et fil 
lettés, Pidée de la valeur d'une bon- 
ne culture, On enscione aux on- 
fants juste ce nil faut nour:les 
éloigner de la terre.  T'édueation 
qui est donnée n’est nas pratique: 
elle est an détriment de Ta elasse a- 
gricole, dont elle déprécie les orcn- 
nations. L'éducation devrait mienx 
reneontrer les besoins récls de la 
vie.” 

Ce reproche à notre système d. 
dneation est grave, dit le Droit, et 
ln malheur vent qu'il soit fondé, 
En effet il est très rore au'un pro: 
faceanr fasse mème la plus légère 
allusion aux choses des champs, ct 
on: eomprend ue des enfants an- 
polés à la vocation d’agrieuitenrs, 
balla entre toules v nerdent gra- 
dluellnment leur latin d'abord, puis 
le coût ensuite, 

Le comité d'enanête snroère ou 
département de lEfncation de 
Ontario de rendre enseignement 
de jenprs enfants des ranmpasnes 
lus nratique en los initiant à leur 
ravail nar la théorie d’abord, on 
lar mettant Sous lee voux des ta- 
Hlannx, dos jjinoes, dos rartes, dos 
livreg aporapriés aux fnfurs he- 
soins de leur existence ef en leur 
nroenrant dec professeurs ranables 
de les renseioncer sur Pagrienitnre: 
st pour pe qui est de la vratiqne, 
lo ramité voudrait voir flenrir les 
irdins senlaires comme cola se 
vratione ur une haute échelle 
dons Tr dictriofs ruraux dela pro- 
virse de Onéboe, à 

Cost Lont nn programme, à Ja 
véeilé, paie quel masnifique Dro- 
gramme ! Si an se nrépcenunait un 
von pins de faire Péduration dans 
ln eane de ls vocation des enfant, 
one anrait pas dant de terres dé- 
cotles, ui font de mécontents sur 
des terres mal cultivées, 


A 


suis réussiront, à contrecarréZ les 
projets du ministère pour un Leimnps 
et à lui l'aire retarder les élections 
de quelques mois: quoi qu’il.en 
soil, les deux partis se préparent: 
et si M King part pour PAngicter- 
ye prochainement, son voyage pa- 
M de peu de’durée, ’ 
D 


Le Canada n’a rien à y voir 
—— à 
“Le Canada fait. partie du pac- 


te de sécurité du Rhin?” a deman- 
dé J, S. Woodworth, député 

Winnipeg-centre aux communes. 
— Non, à répondu M King, 

- 2%: 


5 millions à le Home Bank 


de 


Par un vote de 100 à 20 la Cham- 
bre à consacré, la somme de $5,.- 
540,000. pour venir en aide aux dé- 
posiluires de fa Home Bank. Seuls 
les députés libéraux MeCrea de 
Sherbrooke et Lunetôt de Napicr- 
Ville ont voté avec lopposition. 

a diseussion sur ce bill a don- 
né lieu à des passes d'armes assez 
vives eutre M, Meighen et M. King, 
au sujet d'une lettre du sénateur 
conservateur Robertson disant qu: 
si le gouvernement présentait un 
projet de loi sur cette question, le 
sénat le rejetterait, 


se: 


Le Labrador préfère le Canada 


Vancouver Revenant d'un vo- 
Mage autour du monde pour étu- 
dief les conditions des pêcheurs 
dans ics différents pays, le Dr W, 
T. Gréenfelh, du Labrador, a décla- 
ré que toute la: population du La- 
brador favorise lentrée de cette 
côte de l'Atlantique dans la Conté- 
dération canadienne. ‘Tous ces gens 
n'ont droit de vote dans aucun par- 
lement et ils croient qu'ils seraient 
inticux S'ils étaient sous l’adminis- 
tration canadienne, 

1&! 
Un drapeau national pour le 
Canada 


Ottawa.— Le gouvernement, par 
un arrété-en-conseil, a nonîfmé un 
comité qui sera chargé de trouver 
un drapeau national. À l'heure ac- 
tuclle, seuls les navires ont un dra- 
peau canadien spécial, 

P’Australie et la Nouvelle-Zélande, 
depuis 1903 et 2991, ont chacun leurs 
drapeaux, A lhoure aëûtuelle, sur 
les &difices du Haut-Conmissarint 
à Eondres, fletie un lrapoau ronse 
au lequel sont les avines dn Cana- 
da, 

Le comité a trois sugrestiôns on 
vue: soit l'emploi de l'Unien Jack 
avée les armes ennadiennes au cen- 
îres soit lo dranoni rouge avec” cs 


» 


ee mes + 00 een bent 


| 


= 
Res pen ne ne SG + TP ne EE... 
de a ERA LL : 
j : soi hoix FF roman pomme Tr 
“armes canadiennes: soit le. choix = == _— ! 
dun nouveau modèle, Le comités} Gi vous dé ES 
| JE VUUs) LL s 


est pret à recevoir les suggestions 
de tous ceux qui s'intéressent à ee |! 
sujet, : 


: ge: 
Le comité des taux eccani- 
ques est divisé 


\ 


Ottawa.— Le comité parlementai- 
re des taux océaniques à tenu une 
séance de deux heures sans pouvoir 
arriver à une entente, Les conser- 
vateurs voudraient que la Commis- 
sion des chemins de fer soit char- 
uée de s'oceuper de In question ef 
qu'on nomme pour cette raison deux 
ou trois nouvenux  eommissaires 
compétents. Les libéraux voudraient 
que M. Petersen mette sa floitte au 
service du Canada notur une expé- 
rience pendant un an, mais sans re 
cevoir de subside, Le gouverne- 
ment Ini aiderait dans la mesure de 
ses forces. ‘Fout porte à croire qu'il 
"aura deux rapports: le rapnort de 
la majorité et celui de la minoritc. 


mt te —— 


Plus de 162 millions aux sol. 
dats 


Ottawa, — Le Canada a payé 
jusqu’à date, à Ses soldats qni ont 


Î 


nous voir. 
Nous sommes ici pour 
vous servir. 


5 Cenonde 


un £ | 
on . Éorperon Cas 
Delroneais 


tahdique à 
ctor, Sask, St-Vietor pas 
rêde église catholique, 
Casies, un bureau de 
restaurant, un hôtel 
le de billard. 


à Es 


Boste, ua 
uVoe sal. 


C'est un endroit 


eXeellont 
t celui-ci 


CHARBON GU LOIS pour un forgeron, 6 


appelez sera assuré de bons revenu 
An É 
eUUZ S'adregser à 


The Northern Cartage Co. F'ARBE MORRISSE TI 


St-Victor, 


+ 


servi pendant la guerre mondiale, 
8162310156 en boni et gratifica- 
tions, a annoncé le ministre de la 
Défense nationale, / 


' +: 
Des élections au Nouveau- 


Brunswick 


Moncton, NB, — Le -premicer 
ministre Veniot déclare que le Not- 
veau-Brunswick verra des  élec- 
tions provinciales avant Pautom- 
ne et peut-être d'ici quelques se- 
maines, 


— 
% 
LU 


Nouvelle colonie anglaise 


Londres, — On vient de lire 
ans l'ile de Chypre une‘ proclh- 
mation officielle faisant de celte 
île une colonie britannique et éta- 
blissant cerlaines 1Kodifications Îé- 
gislatives, 

L'ile de- Chypre avait été rédéc 
par les conventions du iraité de 
Berlin en 1878 à l'Angleterre, qui 
v avait installé un protectorat, 

Ÿ : ‘ 
23 députés Canadiens-français 
qui ont manqué à leur de- 


voir 


ms 


4 

Otiawa.— Voici les noms des dé- 
putés qui étaicht absents lors du 
vote sur l'amendement Vien au hilt 
de divorce présenté pour troisième 
lceture par M. Shaiv. 

Archambault, Beaubien, Benoit, 
Boivin, Denis (Joliette), Deslau- 
riers, Desroches, Ethicr, Fontaine, 
Laflamune, Lanetôt, Lapicrre, Mi- 
chaud, Morin, 
Savard, Bureau, Gouin, Lemieux, 
Walsh, Hushion et Chishohn. 

Si ces députés avaient été à leur 
poste le gouvernement canadien et 
tout le Canada en général ne se- 
raient pas descendus un échelon de 
plus dans la boue et le”déshonneur 
où se meurent les peuples aux Îlé- 
gislations sans Dicu, 


Re 
Changement au bureau des 
colonies 


Londres. Le premier ministre 
Baldwin vient d'annoncer à la 
Chambre des communes anglaises 
que le gouvrnement se proposait de 
créer une secrétairerie d'Etat pour 
un 
sous-ministère d'Etat parlementaire 
pour les Dominions, 
Ces deux créations nouvelles fe- 
raient partie du plan gouvernemen- 
tal de réorganisation du bureau des 
colonies, 


les affaires des PDominions et 


%e 


Montréal, septième ville de 
l'Empire 


Londres.— D’après des statisti- 
ques publiées récemment ici, les 
douze villes les plus prospères de 
l'Empire, par ordre de mérite, sont 
ls suivantes: 1—Londres; 2—[Li- 
verpool; $-PBirminghanti 4— Man- 
chesters  5—Glasgow:; 6—Sviney; 
î—- Montréal; 6— Melbourne: 9— 
Sheffield; 10—Caleutta; 11-—Toron- 
to; 12—Bombar, 

LE 


LES NOUVELLES EN - 
QUELQUES LIGNES 


.REGINA— Le collège des médé- 
cins et chirurgiens de ia Saskaiche- 
Wan à suspendu de ses fonctions 
professionnelles le Dr. &. M./Care- 
100, de Hegina, parce qu'il faisait 
du charfatanisme, lus de 50 per- 
sonnes ont témoigné de son incom- 
pétence, 


PRUMIHELLER.— Le comité exé- 
cutif des mineurs unionistes appar- 
tenant au sous-distriet de la vatlée 
de x Red Deer, à télégraphié à 
Tom Moore, du congrès des travuil- 
listes, demandant une grève géné- 
rale si les troupes métiuent pas re- 
urées des champs minier: de la 
Nourvelle-Ecosse. 

CALGARY, — La région entre 
Lethbridge et la Passe-du-Corbeau, 
d'ordinaire très sèche, a été trem- 
pée Samedi dernier pa une pluie a- 
bondante, Les récoltes sont super- 
bes partout, 


WINNIPEG— Une centaine d'é- 
crivains, hommes et femmes, vien- 
dront  jw'ochainement à Winnipeg, 
de toutes les provinces du Canada, 
bou assister à 1 quatrième eon- 
vention annuelle de - PAssociation 
dès Autours canadiens, qui aura Heu 
les 25, 26 et 97 juin, Les séances se 
tiendront au parlement. 


» 


PARIS, — On annonce la mort 
de acteur dramatique francais, 
Lucien Guitry, ancien gérant du 
théâtre de La Renaissance, AM, 
Guitry naquit à Paris en 1869 ct 
fit ses débuis en 1878 dons “la Da- 


me aux GCamélias”., 1 domeura 
pendant plusiours annécc' à Si-Pe-| 
lersbounrrs at | l 

LA 


su 


+ 


Papineau, " < 
Î 
Î 


RP oo oo, 2 ‘ 
nn 


J'ai acheté récemment le salon de toilette | 
| | | 
| 


de E. Caron, au sous-sol de l'hôtel Empress, 


Je ferai tout en mon possible pour donner 


+ 


le meilleur service à tous mes clients de la 


ville et du district. | 


Donnez voire préférence à un compatriote, 


… 


Philippe Hébert 


Salon de Toilette’ de l'Hôtel Empress. 


Le. Wheaë Pool de la Saskaïchewan 
‘Le seul chemin pour les fermiers vers la prospérité et les profite 1 


a AVEZ-VOUS 


VOTRE CONTRAT 


0 Lnstammeensn ; 
‘ n ‘ i 


Notre objectif 


Contrais pour hlé— Contrats pour autre grains : E 
: ( 

x ë | 
Actuellement... | Avoine le tiers de la superlicie en || 

7,200,000 acres. |! et orge j semeneée dans la provineé 

| 

t 

! 


\ 


Seigle À la demie de Be superficie enr 
ee: û 


Nous - voulons encore. 
2,000,008 acres 


l nn = 
SR EE Ne ru rm ZE nn En 


Lin 


J semencée dans Hi provint 


rs a = ppm 


M. Jean Gagnon, de Lewiston, Me, est 
‘aujourd'hui rassuré parce que les 


forces lui sont revenues 


“Te souffrais de maux de 

reins depuis plus d’un au ct 
mes forces avaient diminue. 
Pour être capable de contk 
auer de travailler régulière 
ment, j'ai songé à me traites, 
mais j'hésitais à adopter tr 
remède plutôt qu'un autre 
quand un ami me recommail 
da les Pilules Moro qui por 
vaient, disait-il, me semi 
eu bien peu de temps. J F _ 
procurai donc de ces pe u " 
ct je s'en avañs employ e 
quélques boîtes que J ê he 
déjà mieux, c'est-à-dire 
apte au travail. Peudetcmp 7. 

près j sentais plus Vi 
après je me sentais fe 
goureux que jamt 

Me.. 


- . D a adics 
jourd'hui déclinent vite; les ma 


Maple, Lewiston, 

Les santés d’au , lee 
sont fréquent êne chez les hommes, s'ils n6 Ve 
sont fréquentes, même chez les nomimes, orees Et 

RU +4 Ch 


Fi 


D4, Mepte, Leutston, À 


0 


continuellement à les éloigner. Dès que leurs Les pe 
auent, il léur £e Fr à it remède qui PU pe 
server des affec nt plus pair 


que 129 
[2 


B pan Ë 
DEC à sv 


rateur des i 


ment, 


ê; 


: COMPAGNIE MEDI 


SIGNE À 


snation catholique 
EEE 


Les Jésuites au Caña: 


Ge me 


À Jaccasion du iPicentut 


Qi Lt 


l'a 


s donnons Ces < 
Dies et les faits sailants qu 
rappellent, Picnniers de le, 1üi 
martyrs, exploraicurs, " dicou 
vreurs, propagaieurs de linsiruic- 
tion primaire et 
si en notre terre canadiennc 
faisant le bien. - 
1611: Arrivée des Jé: : 8 
pP. Biard et Massé débarquent à 
Port-Royal. Aprés. deux ns d'a- 
ostolat sur les .deux, rives de Îa 
Baie Française (baie de Fundy), 
ils voient Jeur mission de Saint- 


ÿ nioé AREA 


Jésuites.-Les | portent à leur secours: 


toi 


L'OUEST, Mercredi, 17 juin 1923 


À 


CPE 


| 


LA 


. “4 0? e 


OP _— 
ee = RS mp 
A 


4 

Üd 
ft 
irioude, > 25 Irlandais aux prises a- 
VEC la dlüiue quitient leur pays 
cn 1846-1647 et. Viennent en Ameé- 
rique: Île Canada em reçoit cent 
inille, Latassés sur les navires, ils 


secondaire, Îcs Jü-lcontractent le typhus: cing mille 
furént fout cela: ils passé-| meurent en mer, huit mille à la 
en | Grosse-Île, ainsi Gue dans les villes 


de Québec et-de Montréal, Tous se 
à ] laïcs, pré- 
res, religieuses, religieux rivali- 
sent de zèle, Les. Jésuites cane- 
diens se donnent sans compter à 
ce ministère de charité: ils man- 
dent en hâte leurs Pères établis 


Kanveur atfiquée, pitlée, détruite [à New-York et ne néglisent rien 


par le corsaire anglais 1e 
gal, Le EF du Thef, venu fécem- 
Ment de France avec le P. Quentin, 
est tué: le P. Massé est icté dans 
une chalqupe, avec d autres Fran- 
ais et abandonné à à 
PP. Biard et Quentin, d’abord pri- 
sonniers à Jamesiown, sont envo- 
vés en Angleterre, après la destruc- 
tion de Port-Royal. , 
1625: Retour des Jésuites, — Les 
. Massé. c 
Put abordent à Québer, L'attinue 
des Kertk les surprend au, milieu 
de leurs travanx aposioliques: ls 
quittent de nouveau le pavs, La ca- 
pituiation de Québec lexigcait……., 
1632: Etablissement des Jésuites. 
_ Le Canada est rendu'& fe Fran- 
et les Jésuites à leurs missions, 
On remaroue les PP, Leïeune, de 
D'epeut, Mossé, Garnier, Lemovne, 
Charles et Jérôme Lalemand. etc. 
1635: Fondations du Collèce de 
Québec. — Cette. institution fut un 
puissant fâctenr dans l’aeuvre de Ta 
rolonisation du Canada, ‘Assurés 
de trouver iei une instrüurtion so- 
ide pour leurs enfants, les Fran- 
raissne craisnaient plus de quitter 
ln mère-natrie. | | 
140-1734: Fre des découvreurs. 
_ Chez les Jésnites., les 


Samuel Ar- [Dour soulager cette grande misère, 


1848-1851: Fondation du Cotlle- 
ge Ste-Marie. — On commence en 
| 48 par le petit collège de la rue 
Saint-Alexandre, puis en 1851 on é- 


la mer: jes|difie le grand collège de la rne 


Bleury. La pierre angulaire du 
Gésu est posée en 1864 En 1868 
plus de cent trente zouaves font, 
dans la nouvelle chapelle, un tri- 
duum préparatoire à leur départ 


de Brébeuf, Ch. Lale- | Pour Rome. 


1884: Paroisse de l’Immaculée- 
Conception, — Commencée par Île 
F, M, Cazeau, elle, est organisée 
par le P, I. Arpin. En trente ans 
(de 1884 à 1914) elle donne nais- 
sance à sept autres églises aussi vi- 
goureuses qu'elle, Aujourd’hui, 
malgré les divisions successives 
au’elle a subies, elle compte plus 
de vingt mille âmes, 

1885: Collège St-Boniface, — 
Fondé en 1818 par Mgr Provencher 
il est confié aux Jésuites en 1885. 
“Ce collège fut longtemps Île cen- 
tre intellectuel de l'élément fran- 
cais de tout l'Ouest canadien.’ ? 

1888: “Les biens des Jésuites’, — 
Ces biens confisqués par la Cou- 
ronne étaient estimés à plusieurs 
millions; on donna pour réparer 
Vininstice $400.000, La Compasnie 


décou-| de Jésus en recut 8160,000; lUni- 


vreurs ne se dictinguaient nas des ! versité Laval, 840,000: les divers 


missionnaires. “L'histoire de lenrs 
travaux. dit Bañcroft. ect liée à l’o- 
rigine de toutes les villes célèbres 
de l'Amérique francaise: et il est 
de fait qu’on ne mouvaif doubler 
un seul can ni dérouvrir une ri- 
vière qne lexnédition n'ait à ca! 
tite un Jésuite,” En effet. les PP. 
Chaumonnt et de Bréhauf attri- 
anent Je lac Erié en 1ñ40: le P. 
Nruillettes remante Îles rivièras 
Fhandiére et Kénéhee en 161: le 
P. de Ouen se rend an lac Saint- 
Joan en 1647: la P. Allonez fran- 
chit Je sanlt Sainte-Marie. entre 
dans le lac Sunérienr eu’il nomme 
Tracv: Je PDP, Marquette, acromna.- 
ont par Jniliet, décorvre le Missis- 
eini en 1873: au siècle  snivant 
dane la découverte de lPOnest por 
Ta Vérendrve, on tronve à ses rû- 
tés le P. Mesaiger, puis le P.. Aul- 
nean, etc. etc. 


diocèses intéressés 410.000 ou 520. 
600: les écoles nrotestantes de la 
pravince 860,000! 

1907-1924 : Vue d'ensemble. — 
“Depuis 1907, Îes Jésuites forment 
“ne province faisant partie. de 
l'Assistance d’Angleterre, Ts ,ont 


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plus de trente maisons dont deux 
noviciofs (ni Sauli-au-Récollet et 
à Guélph, Ont.), le. scolastient de 
l'immoculée-Conception, à Montré- 
al, et six collèges: Sainte-Marie ct 
Lovola, à Montréal: les collères de 
St-Boniface, de Sudbury d'Edmon- 
ton, de Régine. Ils continuent 
leur apostolat dans les, missions 
Sauvages, soit sur les bords du lac 
Huron où ils dirigent l'importante 
école industrielle de Spanish, soit 
dans le nord de l'Ontario et jus- 
qu'au delà de la rivière Albanv. 

“Une oeuvre nouvelle, Poeuvre 
des retraites fermées, si féconde en 
fruits précieux et durables, est ve- 
nue s'ajouter à leur ministère dé- 
ià lourd. Des maisons de retrai- 
tes se sont ouvertes à Montréal et 
à Québec, d'autres s’ouvriront ail- 
leurs. semble-t-il, dans un avenir 
prochain. La direction d'oeuvres 
ou de groupements de grande im- 
nortance comme T’Apostolat de la 
Prière et la Ligue du Sarré-Coeur, 
l'Association catholiane de la Jeu- 
nesse et celle des Voyageurs de 
rnmmerce, l'Action  Paroissiale, 
PEcole sociale nopulaire, le Catho- 
lice Sorial Guild, le Catholic Sai- 
lors’ Club, d’autres encore qui, 
pour la plupart, vrirent naissan- 
ce dans des retraites fermées”... 
voilà nn nen leur part de travail, 

1094: Séparation des provinces. 
— En:1924, la Province canadion- 
ne se divise en deux parties dis- 
tinctes et indépendantes : l'une 
francnise, r'est.la Pravince du Bas- 
Canada: l'autre anolaise, cost Ja 
Vice-nrovince dn Hant-Canado. La 
nrovinre francaise voit s'ouvrir à 
son 7èln de nanveaus ehamns d'a- 
postolat: la Chine, Déià anelaues- 
uns do see sniets v sont rendus. 

199%: Réatification Are noce mar. 
tvrs Canadiens, célébration du tri. 
centenaire de l'arrivän des Jésui- 
tes dance la Nouvelle-France. 

Au débnt de notre artirle nous 
disions: Pinnniers de In foi, mar- 
ture, explorataure,  déennvreurs. 
nronaaoleurs de lPinstrnetion nri. 
maire ef secnndaire. les Jésnites 
furent tant rela: avions-nons tort? 
Nous ne le ernvons nas et nos lre- 
tours non mins, En vrette année 
109%. anrès trois cièrlee et nins, 
les Jécnitas s’offnroont de canti- 
ver @r nassé vlorieux en rher. 
chant avant tout Ta plus grande 
eloire de Dieu. 

Roger des Bois 
Extrait du Voyageur Catholique de 
juin 1995. 


Cannes 


Fr 


vée des Pères Jésuites 


Québec. — T1 y a trois cents ans, 
ce mois-ci, que les Pères -Jé- 


1642-1649: 'Ere des martyrs. — suites arrivaient au Canada, Dans 


Le F, René Goupil (1642): le don- 
né Jean de lo Ldiide efte P, Tognrs 
11646: le P, Daniet-(1648): les PP, 
de Bréheuf, Gabrial Talemant, Gar- 
nier, Chahanel (1649), Autres vic- 
times de leur zèle pou es âmes: 
le P, Rnteux, massacré par les Tro- 
auois dons la vallée du Saint-Mau- 
rier en 1642: le P, Bressani (1645) 
ai survécut cependant à ses hor- 
ribles blesenres: le P. de Nonë ani 
manrut gelé sur le Richelieu en 
1645. ete, A 

1642-1692: Jésuites et Ville-Ma- 
rie, — Le 16 mai 1642, le P, Vimont; 
célébra ia première messe à Ville- 
Marie, Seuls pasteurs de Montréal 
pendant quinze ans, les Jésuites 
transmettent en’1657 leur charge 
aux Messieurs de Saint-Sulpice afin 
de se livrer plus entiérement à Pé- 
rangélisation des sauvages. “Ils re- 
viennent prêter. main-forte au cler- 
gè fe Montréal en 1692, La pro- 
priété des Pères — chapelle, rési- 
dence et jardin — couvrait alors à 
peu près toute la surface occupée 
aujourd’hui par le Champ-de-Mars, 
le Palais de justice et lHôtel-de- 
Ville. Le tout a été englouti dans 
li “confiscatién des ‘biens des Jé- 
suites”. 

1724 (23 août): Assassinat du P. 
Rasle, — Crime commis par les pu- 
ritains de la Nouvelle-Angleterfe. 
Le missionnaire tombe süôus leurs 
balles pour la défense &e ses en- 
fants, Il signe de son sang l'his- 
toire de ses trente-cing années d’un 
apostolat merveilleusement fécond. 

1755 : Jésuites et inique dépor- 
tation des Acadiens par les An- 
glais, — Le P. Germain, mission- 
naire chez eux deptis 1744 dc 
meure avec les malheureux restes 
des Acadiens errants dans les bois 
et les maintient dans  Faffection 
des Français, 

1773: Suppression des Jésuites. 
— “La Cour de Londres en proîi- 
ie pour déclarer dissoute la Com- 


pagnie de Jésus et décréter la | 
confiscation de ses biens.” Dès 


1760, elle avait défendu aux Pères 
de se recruter: ils s'éteignent les 
uns après les autres. Le dernier | 
d'entre eux, le P. Casot, meurt à 
Québec le 18 mars 1800, 

1842: Rétablissement des Jésui- | 
tes au Canada, — La Compagnie de | 


Jésus reprend vie en 1814 grâce à 
Pie VIT. Elle revient à Montréal on. 


1642: deux siècles après la prerniè- 
re messe célébrée à ViHe-Marie par 
le P. Vimont. Sa Grandeur Msr | 
Bourget, qui avait demandé les Pè- | 
res, leur permet de s'établir à La- 
Prairie dans leur ancienne mission 
fondée en 1647 par les PP. Pencct 
t Duperron, À ectte époque, se fit 


la fondation d'un noviciat d'abord | 


une magnifique lettre, le Révérend 
Père Lemay, S.J., a demandé au 
conseil de ville de prendre part à 
la célébration en faisant un don qui 
gratifierait 1a chapelle dec Jésuites 
d’une oeuvre d'art représentant les 
glorieux martyrs. ‘ : 
C’est le 15 juin 1625, que les Pè- 
res Jésuites arrivaient au Canada. 
Ils avaient abordé en Acadie dès 


“Je sollicite de vous un concours 
pratique ou encore un souvenir per- 
manent”, dit le Révérend Père Le- 
may, dans sa lettre, “Il s'agit de 
construire un “tombeau” dans la 
chapelle des Jésuites. Le sculpteur 
Alfred Laliberté ferait revivre dans 
le marbre, en bas-relief, les traits 
du Père Bréboeuf et ferait en mé- 
me temps une plaque commémorati- 
ve rappelant la reconnaissance de 
la ville aux Pères Jésuites, éduca- 
teurs, missionnaires, découvreurs et 
martyrs.” 

e Rév. Père ajoute que Ia ville 
se doit de ne point laisser passer 
inaperçu cet anniversaire, et il si- 
gnale comme un des principaux mo- 
tifs de ce troisième centenaire le 
fait que sur le site actuel de l’hô- 
tel de ville s'élevait, il y a près de 
trois siècles, le premier collège des 
Jésuties. 

D'une manière ou d’une autre, la 
ville prendra part sûrement aux 
fêtes grandioses qui commémore- 


ront ce troisième centenaire, 


.. 
. 
se, 


Les fêtes du troisième cente- 
naîre de l’arrivée des Jésui. 
tes 


Québec. — De grandes fêtes au- 
ront lieu à Québec les. 22, 23 et 24 
juin prochain à l’occasion de la 
célébration du troisième centenai- 
re de l’arrivée des Jésuites à Qué- 
bec et de la fête nationale. Un 
comité formé des représentants des 
diverses sociétés nationales de cette 
ville et des RR, PP, Jésuites a dé- 
cidé qu’une messe en plein air se- 


ra chantée le 24 juin sur le par- 
terre de la Villa Manrèse, S. G. 


Mgr Béliveau, archevêque de Saint- 
Boniface prononcera le sermon de 


| circonstance, 


Une grande parade aura lieu et 
le soir un banquet réunira quel- 
ques centaines de convives. 


ee 
8 « 


Les Jésuites à Ottawa 


Ottawa, — An nombre des côm- 


Inagnies qui viennent d'être cons- 
ltituées il - a celle des RR. PP. iJé- 


suites ‘d'Ontario avec siège social 
à Otiawa. Ceîite société sans cça- 


à Lanrairie, puis à Montréal, enfin | pital-action, a été formée pour des 


au Sault-au-Récollet, 


1843: Fondation des missions. —| 
Le P, Chnzelle fonde nne mission à 


Sandwich (1848) le P, Choné une 
auêre à 


Sault-Sainte-Marie (Mic 
le de Sudbury, de S 
Ce “En iroïs q 

Ê 


te-huit maison 
Sisicnt, ‘Des 
Rissionc qu 
Hèroracst, Me 

QG ir 


à (ins 


re à Wilkwemikonsg (1844): les | 
Jésuites fondent encore celle dn| 


è 1 Honreux 
a), ies Fv CIQPeT I 
ldocieur de Eglise universelle. 


éducationnelles et de publici- 
té, à ou . 


2 T° 1. NI DT 
St-Canisius, Docteur de lV'E- 
glise 


Rome— En canonisant le bien- 


voniu le déclarer en mümc {omps 


1 “1 labour assumé mar 
| Cani vvaiil, qui cssontiol. 
leme | de sanvesarder Îa 
: fai lo ramonce à 
|Écr Î CTUX AUb 
ca: , S'0n 


EE] 
2 


Troisième centenaire de l’arxi. 


Piorre -Caninius, Pie XI a. 


canonisation 
de ce redoutable adversaire des hé- 


étaient écartés. ‘La 
résies semble avoir été réservée 
providentiellement au temps  ac- 
tuel, où, dans le monde entier et 
dans la ville même où Jésus-Christ 
a établi l'infaillible magistére de la 


vérité, toutes sortes. d’embûches 
sont tendues à Ja foi des igno- 


rants.” 


La solennelle formule que pro- 
nonça $. S. Pie XI se termina par 
la décision que la mémoire du bien- 
heureux Pierre Canisius serait cé- 
lébrée par l'Eglise universelle, cha- 
que année, le 27 avril, au lieu du 
jour natal 21 décembre, parmi les 
confesseurs non pontifes et Doc- 
teurs de l’église, , 

QE 


Un prince et une princesse se 
font religieus 


Rome. — Le Souverain Pontife 
a accordé dispense de leurs obli- 
gations conjugales au prince Bis- 
cari et à la princesse Angelina Bis- 
cari, pour leur permettre d'entrer 
en religion. La princesse se fait 
carmélite à Modène, et le prince 


fait son noviciat chez les Pères 
Barnabites, Ils étaient mariés de- 


puis 25 ans et sans enfants, 

La Congrégation des Soeurs 
de Ste-Ânne a 75 ans d’ex- 
istence 


Montréal.— Les Soeurs de Sain- 
te-Anne “célébreñt, cette année, le 
soixante-quinzième anniversaire de 
la fondation de leur communauté. 
Fondée à Vaudreuil en 1850 par Mgr 
Ignace Bourget, évêque de Mont- 
réal, et par la révérende Mère Ma- 
rie-Anne, cette congrégation n’a 
cessé de croître depuis. Elle comp- 
te actuellement plus de mille trois 
cents soeurs et plus de cent novices 
et postulantes. Les Soeurs de Sain- 
te-Anne dirigent soixante-quinze é- 
tablissements et elles enseignent à 
plus de vingt-sept mille six cents 
élèves. La communauté a une ving- 
taine de maisons aux Etats-Unis. 

La maison-mére et Île noviciat 
sont établis à Lachine. 


3 @i 
L'hôpital des incurables coû- 
Ë L2 Li] 
fera 4 millions 


Montréal. — Le nouvel hôpital 
des incurables sera probablement 
terminé pour l'automne: yrochäin, 
IL aura coûté quatre millions de 
dollars, Le nouvel hôpital sera 
rebaptisé. On a proposé le nom de 
“Vallée de l'Espérance”, 

‘L'hôpital servira au traitement 
de toutes les maladies et l’on accep- 
tera les malades curables. pro: 
portion des cas incurables admis à 
l'hôpital sera de 11 vour cent. Les 
Soeurs de la Providence auront 


l'administration et nommeront con-| 
jointement avec Île gouvernement | 


es médecins qui formeront le bu. 
reau médical. 


Fédération : 


e _#e 


lan, et grâce aux 


du Saini-Sièse, vient de se consti- 
fuer une sorte de fédération des 
mondo 


|univorsités catholiques du 
| enticre Lo 
&. . "% 


mes same D MT ee 


La pro-| 


LA 
Québec. — Sur linifiiative du Pé- 
re A. Gemelli, QA,, roctour. de 
l'Université du Sacré-Cocur de Mi 
l encouragements | 


Es nn 2 Ces Mae ange 


L'Université Laval a dé une des 
premières à qui on à donandé de 
faire partie de L'Union après l'as. 
semblée de Louvain, Chaque uni! 
versité catholique aura son mein- 
bre correspondant, Laval à choi- 
si M. Arthur obert, professeur à 
la faculté de théologie, 


Le Souverain Pontife félicite 
les catholiques de France 


; ' 

Ronie—- Le Souverain Pontife a 
félicité les catholiques de France de 
s'unir pour la défense de leurs li- 
bertés religieuses, A plusieurs re- 
prises et en des circonstances so- 
lenneîles, Pie XT a salué le mouve- 
ment d'organisation qui doit réunir 
dans une même pensée de foi et 
dans un mème sentiment de fierté 
tous les catholiques de notre pays. 

L'oeuvre s'est encore qu'ébau- 
chée, IF faudra de longs efforts 
pout aboutir mais quand l'heure du 
succès aura soiné on s'apercevrn 
que la Fédération nationale catholi- 
que aura groupé presque toutes les 
forces saines de la nation. 
+3 © e", : 
La grande procession de 

Malte 


Londres.—Malte vient justement 
d'avoir sa grande procession reli- 
| gieuse annuelle dont les origines 
Yemontent à an temps immémoriol, 
La tradition vent oue lorsque Pile 


fut infestée d'insectes qui vava- 
geaient tout le pavs, la population 


de Malte fit un' voeu à Saint-Gré- 
goire, promettant de faire une pro- 
cession solennelle tous les ans Colt. 
te année, toutes les paroisses de V’i- 
le étaient représentées dans le eor- 
tège, &r 
8 
NU 0 . 
Üne statue du Cardinal Lavi. 


gerie pour Carthage 


Paris, Un nensiannaire de In vil- 
la Médicis, M. Elie Vézion, vient d'a- 
chever une statue du eardinal La- 
vigerie, destinée à une place de Car 
thoge, ' 

Le cardinal y est représenté de- 
bout, drapé dans un ample mon- 
teau, tête nue, tenant une croix d’n. 
ne main, de l’autre le livre des E- 
vangiles. 

LE 


L’éclairage des catacombes 


Rome, — ‘À J’occasion du cen- 
tenaire de Jean-Baptiste de Rossi, 
fondateur de la science archéolo- 
gique chrétienne, Pie XF avait ex- 
primé le voen qu'en cette Année 
Sainte, on redoublât de soin pour 
l'aménagement des catacombes, Il 


était désirable que ces galeries 
souterraines fussent éclairées et 


que les prêtres v trouvassent, pour 
célébrer la sainte Messe, des autels 
et des ornements d’un stvle s'har- 
monisant avec l'art di émouvant 
des premières tombes chrétiennes. 
C'est chose faite. On à recouru à 
des lampadaires de fer forgé à 
bougies électriques d’un très heu- 
reux effet, 

np 


A 


Le plus gros chapelet du mon- 


L 


- de 


Rome, — Un sculpteur de Mé- 
rans vient d'offrir à Notre Saint- 
père le Pape ce que l’on croit ètre 
e plus gros chapelet du monde, 
J1 mesure 15 pieds de circonféren- 
ce et chague grain, délicatement 


= 

« Q q f" s 5,97, 1 2 LS 

La vie de la Petite Thérèse 
q. .? Li o 
traduite en japonais 


Osalin.—Le P. Bousquet, curé de 
la paroisse de Niahiènomiva, à O- 
Sala, n traduit en japonais la gran- 
de vie de la Bienhonreuse Phéré 
se de lEnfont-Jésus, an eu da 
pensée un.pou audacieuse à pre- 
imière vue, d'en offrir un esemmplui- 
re où Prince Régent et à la Prin: 
cesse, sa femme, et un au Comte 
Chinda, grand-maitre, de ln maison 
impériale, Les volumes, richement 


reliés, ont été ainablement accep- b : 


tés et ont valu à l'auteur deux lot- 
tres de remerciements qui sont 
plus que de simples nocusés de ré- 
ception, 

# 


me marins LÉ D ne 


de _ 
Chapelles permanentes à bord 


des transatlantiques 

New-York, — Une compagnie 

française de transatlantiques vient 
de:doter deux de ses plus importants 
vaisseaux, Je “Paris et le “De 
Grasse”, dune chapelle permanen- 
te où les prêtres catholiques pour. 
ront dire ln messe et les fidèles qui 
le désiveront assister aù Saint Sa- 
crifice, 
La presse française et les catho- 
liques de Franre se réjouissent benu- 
coup de cette initiative de ia “Com- 
pagnie Générale  Fransatiantique”, 
et les Canadiens et es Américains 
qui voudront faire la traversée de 
l'océan sur ces deux vaissenns au- 
ront à leur portée tout le comfort 
matériel et religieux qu'ils pour: 
vont souhaiter . ‘ 

Cette rompagnie est à féliciter 
autant plus qu'elles sont rares cel- 
les qui ont installé à hord de leurs 
transatlantiques des chapelles per- 
manentes, 

L'initiative de cette dernière mé- 
rite des félicitations et des imitu- 
feurs, î 


hr 
Le chef de l’Evlise grecque de- 
imissionne 


Athènes, — Te patriarche fons- 
fantin, dont l’espulsion de Cons- 


tantinople par les Turcs a sontovs | 


Pindignation des Grecs ot failli à- 
tre ln eonse d'une nonvetle onerre 
veéeocturaque, vient de donnor $n 
démission eomme chef de l'Eglise 
grecqie, 

Le natriorent de l'Eglise groedgne 
ani était éfnbli À Constantinonle 
fepuis des siècles, a été aboli bar 
le gouvernement d'Angora. 


me 


Campagne antireligieuse en 
Grèce 


4 


Athènes.--Une eampagne  brus- 
quement déchainée rontre l'Eglise 
entholique dans les fournaux athé- 
niens na causé une vive impression 
dans les milienx religianx vomnins 
où des attaoues intustifiahlos sont 
considérées une atteinte à Ja liberté 
des minorités religieuses, 7 


ES 
Ceux qui travaillent et qui 


“Travailleurs, mes chers  aniis, 
ne cherchez les heureux de ee mon- 
de que parmi ceux pui travaillent 
et gui prients malgré les épreuves 
et les misères, lecux-lh seuls ont 
trouvé le secret d'être toujours jo- 
Pour vivre heureux, vivons 


sculpté, est de la grosseur d'un yeux. 
oeuf, cachés!” — André BESSON. 
CS DS 


re ] 


a —— 


La genèse d’une invocation 


S, G. Mgr Grouard, O.M,I., vicai- 
re apostolique de l’Athabaska, a 
raconté connne ‘suit Ja genèse de 
l’invocation: ‘“‘Béni soit saint Jo- 
seph, époux de Marie”, ajoutée aux 
louanges après la bénédiction du 
Très Saint/Sacrement: 

Notre Chapitre convoqué à Ro- 
me en 1914, suspendu pendant la 
guerre, devait se'tenir en septem- 
bre 1920, Je m'y rendis avec le 
Père Josse, notre délégué. Le Sou- 
verain Pontife Benoit XV m'accor- 
da une audience dans laquelle je 
plaidai en faveur de Saint-Joseph: 

Très Saint-Père, lui dis-je, vous 
avez publié une belle encyclique 
sur Ja fête du Patronage de saint 
Joseph. Cela n’encourage à vous 
faire une demande, si vous me Île 
permettez, 

Mais oui, parlez. 

En 1908, j'étais à Rome; sur les 
instances d’un de nos Péres Ita- 
liens, le Père Joppolo Giuseppe, je 
demandai à votre vénéré prédé- 
cesseur, Pie X, d'ajouter aux in- 
vocations récitées après la béné- 
diction du Suint-Sacrement celle- 


ei en Phonneur de saint Joseph : 

Béni soit saint Joseph, époux de 
la Vierge Marie. 

C'est l'affaire des évêques duns 
leurs diocèses, me répondit Pie X. 

De retour dans mon  vicarial, 
j'ordonnai de réciter cette invocn- 
tion, L'année suivante, au Conci- 
le plénier de Québec, Îles évêques 
canadiens approuvèrent cette pra- 
tique et depuis on la récite dons 
toutes les églises du Canada, 


Maintenant, ‘Très Saint Pére, 
pourquoi  n'ordonneriez-vous pas 


qu'on récite cette invocation à 
saint Joseph dans toutes les églises 
catholiques”? 

Eh bien, j'en parlerai à la Con- 
grévation des. Rites, 

Revenu au Petit Lac des Esclu- 
ves, pour les fêtes de Noël, quelle 
ne. fut pas ma joie quand, quelques 
mois plus tard, je lus le décret de 
la Congrégation des Rites prescri- 
vant dans le monde entier, Pinvo- 
ation en lhouneur de saint Jo 
sebh, J'espère bien qu’en retour, 
saint Joseph nrobtiendra la grâce 
d'une bonne mort, 

ET 


LES NOUVELLES EN 
QUELQUES LIGNES 


CAP DE LA MADELEINE.— Le 
21 juin aura lieu au Cap de la Ma- 
leine une grande mainfestation à 
l'occasion de la béatification des Jé- 
suites martyrs canadiens, 


MONTREAL.— S, G. Mur Alphon- 
se Deschamps, évêque de Thennesis 
et auxiliaire de Montréal, représen- 
tera le diocèse de Montréal et aussi 


collège Sainte-Marie à Ja béatifica- 
tion des Jésuites mariyrs canadiens 
qui aura lieu à Rome le 21 juin. 


Londres.— 11 y avait déjà quinze 
minutes que les fidèles étaient arri 
vés à la messe et le prûtre n'était 
pas encore monté à l'autel, à Pégli- 
se de Mill Hill Soudain, un pa- 
roissien se rendit au presbytére et 
trouva le R. P. Joseph Walsh, le 
curé, mort dans son lit, Le dé- 
funt était âgé de 74 ans, et faisait 
partie de la communauté de l’Or- 
| dre de Saint-Vincenf. 


NEW-VORK.— Les pèlerins ;amé- 
ricains vont se rentre en grand 
nombre à Rome cctie année, à l’ac- 
| casion de l'Année Sainte. Tous les 
lbatodux en partance des. Htois-U- 
lnis sont remplis à tel, point qu'on 
ne pout accepter de pélorinancs cn 


ù 


D 


— ns 


l'Association des anciens élèves du. 


groupes avant le 22 juillet, I y à 
un grand pèlerinage qui part toutes 
les semaines des États-Unis depuis 
le commencement de lunnée, 


CE n 


LONDRES. — $i.le nombre de 
iords catholiques n'est pus encore 
considérable, du moins la qualité 
ne manque pas. À y a, dans cette 
dernière  chunbre,  quarante-sept 
lords catholiques, un due, un matr- 
quis, onze-comtes, trois vicomtes ct 
trente-et-un barons. 


DÜUBLIN.— St Marys Hall, qui 
avait toujours servi de quartiers- 
généraux aux organisations catholi- 
ques de lirlande et qui avait été 
saisi, il y avait trois ans, vient d’ê- 
tre remis aux mains des catholiques. 

ae 

BUFFALO. —Le percepteur des 
revenus aux Etats-Unis affirme que 
l'attitude antiprohibitionniste des 
gouvernements canadiens a forcé le 
uouvernement des Etats-Unis d'ac- 
croître l'armée des agents du régi- 
see, “Le gouvernement américain, 
dit-il, est fatigué des tätonnements 
dés politiciens canadiens. 

= , 

OTTAWA.— M. Georges Mercure, 
pendant 23 ans correcieur. d'énreu- 
ves à l'imprimerie nationale et de- 
puis cinq -ans organisateur des fa- 
restiers-cotheliques dons lent d’On- 
trio, cost mort à l'ôce do 63 ans. Il 


venait du Cap Santé 


4 


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DEVERDER 


SA ie 


par Ion Pèren Oblatn do Mario Immacalée 


E 


s'étendait ténébreuse 


“Hit 2 nuit: 
nn effrayante, 
Ki l-foudre tonnait dans des püua- 
EE gès "gris, 
6 d'orage, : “hurlant, ainsi qu'une 

: bacehante. 
Foissit mblor le: vieux logis. 


ii uel. temps! -dit le père Marcel 
Durs buvrait sa pipe assis auprès | 
dù :poèle. A remit sa blague à ta-| 
:bûe' dés. sa poche, prit avec les 
Dineeîtes ‘un charbon incandescent 
‘qÿ'il “pojè sur sa bouffarde et se 
ni ‘à fimer avec fureur. 

"Au dehors, le vent faisait rage 
æ: la pluie, une pluie mélée de nei- 
ge fouéttait les vitres, C'était une 
de ces tempétes de novembre où il 
ne fait pas bon. s'aventurer sur Îles 
‘rautes, du moins au temps nù se 
pie môu histoire: il v,.a quelque 

ans. ‘ 

: nel temps! repéta le père’ Mar- 
-eel. E ies 

Oui, encore une veiliée enni- 
vante, dit une jeune fille qui se 
regardait ‘dans ‘une glace, 
| _-Travaille ma petite, fit absér- 
“ver l'grand' mére’ qui tricotait prés 
de la table, tu äs toutes mes ceou- 
vertes à finir, 

:.Lé ‘jeune fille regarda sa. mére 
qui filait dan un coin de la grande 
cuisine: La lumière, d'une Jambe 
‘à: réflecteur posée contre Le mur, 
" éclairait sa Îigure encore fraiche 
aù s6 lisait là joie de vivre dans ce 
“milieu ragtiques-il: est vri, mais 
confortable, Pe Sa mère son re- 
gévdese reporta vers la table aù se 
trouvaient empilées une demi- dou- 
zaine de couvertes blanches ravées 
de rose et. de bleu, ouvrage patient 
dela - mailresse de céanis, 

La jeune fille soupira et dit d'un 
ton. meussade : 5 

: se ne -veux ‘pas travailler 
soir; c'est ennuyant, 

Lo mère haussa les épaules et la] 
grand-mère se mit à rire france he- | 
ment, La:petite Ziri qui bâtissaiti 
un-chôleau de cartes, se’ chargea: 
d'expliquer l'ennui de sæ:soeur. 
“Mé sais bien, dit-elle, dans son 
langage de toute petite, Dédé est 
Ffachée à cause que M. Jacques Y 
vient pus. | 
‘lu vas.te coucher, petite bu- 
biliarde, ‘dit: celle que Pon venait 
d’ appeler Dédé.. Vous la gâtez 
trop; muman, elle devient insuppor- 
table. Ê 

Zizi un bébé de Guatre ans dont 
les petits veux-noirs brillaient de 
malice “espiègle, dans la mignonne! 
figure brune, vint” se blottir sur les 
genotié dé sa soeur, 

" -Gronde nas Dédé: Zizi ne 
siira plus. , 

vba'jeune file l'embrassa et la re- 
“tiñt sur ses genoux, Elle-était si 

Miéfionne, celte. petite. .fée brune; 

“GG Lrottinait Bi a maison avec le! 
Foteinen des. souris. “timides! 

“pôle atssi; avec: ses reparties ! 

: nAivas. et ses. manières affectueuses ; 
T7 cotie 'asanrane e de: gaine sûre; 

d'ellé-mème. : 

Moi, dit Antonio, ün bambih de 
dér:ans LUTTE écrivait sur un coin dei 

fi table: j'ai, fini mes devoirs. Re-! 


ce 


fi rde Andrée, les helles pages d' É | 


Gites “éa mérile un cohte, hein: 
gi "D'un! bond ln petite fut suri 
les Senoux de sa grand" inére, 
 srBpau iémére, beau, dit-elle cà-, 
ie, veux-tu conter un conte à T'o- 
UE aires 
et Mais chérie, je Les ai tous eo | 
fe lies contes. Fanio s'était appro-' 

Li ARLES an 
jontez pareil, mémére, dit-il 
anfrement tout. le monde va finir 
DER s'endormir, ‘Voyez papa, Sa 
Hide a: tomber. et le fouet de ma- 
an - ine tourne presque plus. Je 
de; voudrais pas me coucher main- 
tenant.” 

# Ni moi répliquä Andrée-quisavail ! 
pris son ouvrage. Voyons, bonne, 
maman nous alteudons, viens ici, 

Piel, -* 

La petite reprit la construction 
de son ‘echâteuu de cartes, mais o- 
niQ demeure appuÿé aux #enoux de 
le ‘grand'iñèére qui commence, 

—C'esl.uñe bien vieille histoire 
que je vais vous dire, mes enfants, 
elle m'a été räcontée par une vieil- 
lsrtante de mon père. Vous voyez 
que 4e n'est pus nouveñn Or il 
paräit . que , dans ce temps At ilx 


= 


._aveit des sorciers, des loups-waroux 


et des_feux-Folletsi ‘tante cetie geéi- 
te endioblée courrient les campa- 
gnes, pour jeter des sorts. effrs ver 
dés gens et attirer les voys 1geurs ini- 
prudents dans: quelques marécäges 
ou, fondriér es d'où ils ne sortaient 
qu'avee peine. . 

On ‘disait que tous, ‘ceux qui ne 
faisaient pas leurs Paques apparte- 
ngjent à. cette catégorie d'être mal- 
foigants, où disait aussi que le loup- 
garou.et ie feu-follét, deux où trois | 


Le Feu eu 


le | 


F Follet 


= le 


e d'antan ‘ 


quand même ce serait le dinble en 

personne, . 
: —Alors je pourrais vous servi, 
dit une voix derriére lui. 

Jérôme se retourna, un peu ef- 
fravé, Sur le chemin qui passait 
dev at lo trinison, un jeune homme 
sé, tenait debout, un paquet à dla 
RÉciner - 
| L'aspect ‘de ‘cet inconnu n'avait 
vien de diabolique, aussi Jérôme fut 
vite rassuré. 

—J'ai besoin 
deux mois, dit-il; 
l'ouvrage”? D'où 
quel est votre nom? 

—Je viens de St-Nérée et je re 
nomme CGasv: ud Lafortune, 


| homme peur 
: Cest bien, je vous engage, trois 


d'un 
vous cherchez de 


venez-vous el 


biastres par mois le vivre et le cou- 
vert, Cest à prendre où à laisser. 
Je prends répondit l'étranger, 
en entrant dans lé miaison, 
—Vous coucherez au grenier, dit 
Jérôme, l'été il Fait chaud partout. 
L'homme ñe répondit pas, il re- 
snrdait Céleste, la fille de In Mai- 
son qui disposait la table pour le fl 
déjeüner, Une belle fille cette Cé- 
teste, et sage el piouse: avec cela fil- 
le unique, “ve qui ne gâtait rien; 
aussi les épouseurs él taient- ils noni- 
breux, mais Céleste répondait non, 


à toutes les demandes, eite voulait 
entrer au couvent, 

L'arrivée de Gaspard Lafortune 
fut un événement dans Ha vie de 
la jeune fille, Tout de suite elle ai: 
ma ce beau garcon dont les yeux 
noirs devenaient si doux lorsqu'ils 
se fixtient sur elle, Le père Jé- 
rome avait pris des renseignements. 
appartenait à qgne brave 
familles on ne lui reprôchait que 
son humeur vovageuse: mais pour 
c'était un charme dé plus, 
bien et il avait fu 


Gaspard 


Céleste, 
il racontait si 
tant de choses, 
Les choses allérent bien pendant 
quelques jours, mais un matin, Gas- 
pard ne narut pus à l'heure du dé- 


{ jéQiner, Î entra une heure plus 
tard, trails tirés et Ia mine som- 
bre. 

J'ai couché sur 1a tasserie de 


| foin, expliqua-t- il et comme it pleu- 
vait ce matin, j'ai dormi, Person- 


ne ne dit mot: mais Et chose se 


risqua une observation. 

-Ce n'est pas une vie que tu mê- 
nes: là, mon garcon, tu ferais mieux 
de coucher dans ton lit et d'aller 

tñ la messe le dimanche, autrement 
je ne pourrai pas te garder, 

Gaspard grommela quelques mots 
| que son maitre n'entendil pas, mais 


| ne 


qui n'indiquaient pas un profond re- 
nentir, “ar dans l'après-midi, il dit 
à la jeune fillo: 

—Vatie père estoun vicux mal- 
comniode, Je voudrais bien vous .é- 
i pousers mais je.ne veux pas denreti- 

ver aver fui, Qu'il veude sa terre 

ut qu'il nous donne de l'argenl: 
E nous irons aux Etats-Unis et nous 
| serons libres, 

| Lx jeune fille: soüpira, elle com- 
imençait à voir elair dans la con- 
duite de ect lromme, Jile s’en ou- 
 vrit à sa mére, 

—Je te Pavais dit mon enfant, dit 
la mére prudente, d'un homme sans 
religion, on ne peut attendre rien 
de bon, de plus, il est ivrogne, Je 
viens de trouver beaucoup de bou- 
| teilles vides dans un coin du gre- 
| nier; j'en ai trouvées d' autres à da 

‘ange, Alors qui les à mises iï! 
| pas d'autre que cet honme, je me 
: Suis toujours déliée, 

! —Comme vous aviez raison, ché- 
re maman. J'espère qu'il ne sera 
pas longtemps ici maintenant, j'en 
ai peur, co 

La mère en eut pilié. 

lon père 
La tante, au sixième rang, dit-elle, 
tu lui aideras pour son ouvrage au 
metier, lun de tes cousins doit ve- 
inir te remplacer ici. - 

Vous pensez à tout chère ma- 
an. Oh! que je suis conteute et 
que je vais prier afin qu'il ne vous 
arrive aucun malheur en mou ab- 
seuce, Elle partit le même jour 
et le père Jérôme ramena son ne- 
ve Rémy un robuste garcon de 
935 ans, 


ei] 
La figure de Gaspard ne lui plut 


\ 


ju omit d'avoir l'oeil au gitel. 
par devenu plus sombre depuis 
Île départ de Céleste, passait une 
partie des nuits dehors. 
| Un soir, Rémy revenait de veil- 
ler chez nn voisin, lorsqu'il vit n- 
ie qui errait devant la 
grange son oncle. Quoiqu'il 
“partagen les Superstitions d'alors, -il 
était brave à sa manière, il fit un 


! hunière 

0 

| sand signé de eroix s'assura que 
} 

; 

! 


de 


son chapelet bénit était bien dans 
i sa poche et se dirigea vers la gran- 
i ge, alors lal umière se mit à recu- 


fois-le semaine, tombaient, lorsque | ler dans la direction des, champs 
sonnait minuit, dans une insensibi-} VOISINS, | | 
lité qui ressemblait à Ex mort, A-| --C'est un feu-follet, pensa Ré- 
tés, ‘leur : âme quitlait leur corps! MIN, SIC élait le Gaspard, 

pit courir dans des niits sans lu- H touchait à la batterie, grande 
Hé} var on avail serré tard 
ds® “heminsi puis au matin elle re- dans Fanprès-midi de ce jour. Le 


prénait sa place, et Phonnne un peu 
brisé reprenait sa tèche Vaici mon 
hisioire. 

. Vous connaissez le rang des épi- 
C'est Là que se trouvent Îles 
jlus belles terres de la paroisse. | 
At-temps dout je parle, il.v'avait! 
ls En cultivateur qui s'appelait Jé- 
vôme Poattu: ce n'était pas un mé- 
chant homme ‘enr il oceupait a 
serge de martuiller ce dot il &- 
ait très fier: mais il av: vit la manie 
dinterpeller le diable à tout pro- 
nos el même.hors de propos,  Ain- 
si lopsgw'it se mettait en colère con- 
dre .quelqu' ain, il lui jetait comme 
sünréme argument: Que le bon 
lien te'bénisse .et que Île diable 
t'emporte, il te laissera allér quand 
ST sera tanné de toi Ces paroles le 
Baisait. rire'et sa:colère était finie; 


nettes! 


Û 


sois 0 Femme ne: rail pas, 
—Cela te jdtiotu quelques man- 
Fais foros $ ss itelle. un matin 


n DAS este signe me aragb 
nous AVAns . nfe grasse serrée, 


minent fairé tout sent avee, la 


lésions des routes et des gr an-| ouverte, 
cl 
| 


corps de Gaspard Lafortune était 
là, la face aux étoiles, pâle et rigide 
conme un cadavre, Rémy courut 
chercher de l'aide et lon se dispo- 
sait à enlever le corps pour le con- 
duire à la maison, lorsqu'on enten- 
dit un gémissemeut qui fit dres- 
ser les cheveux sur toutes les têtes. 

4 dunière était 1 à quelques pas 
et l'on entendait des râles d'agonie, 

On läicha le corps qui tomba la 
face eontre terre et l'on se sauva à 
toutes jambes poursuivi jusque 
sous les draps par les plaintes de 
détte pauvre âme en peine. 

Ce fut Jérôme Patitu lui-même, 
qui trouva, le lendemain, le corps 


du malheureux. Rémy, raconta ce 
qu'il avait vu. Tous furent d'ac- 
cord que € "était un feu-follet. On 


consulta Île curé qui haussa les è- 
<uaules et prit occasion de cet évé- 
nement pour montrer les dangers 
d'une vie sans Diou, Telle vie, tel- 
le mort, dit-il en terminant. Puis 
CR ordonna que Gaspard fut enter- 
ré dans la’ parie du cimetière ré 
servée aux. gofants morts sans bane 
tômet” - 

Céleste, au désespoir, d'avoir pu 
un instant, avoir aimé cet homme, 
s'est consncrée à Dieu sous le voile 


-des HERULLEER LL 


nds mpaer rene 


ee amener née hmsammne eur Cerise eee ne 


répéta si souvent que le Père Jérû- 


"a fe conduire chez 


! LE PATRIOTE DE L'OUEST, Mercredi, 17 juin 1925 Lo 


em 


Rémy a hérité de la terre de son 
oncle, mais lorsque reviennent les 
nuits sans lune, il entend encore Îles 
voix plaiutives qui s'élévent dans 
le silence comme un appel de Vau- 
del. a grand'mère se tut Mais 
AU n'était pas satisfaite, 

__Mémère, dit-elle ce’set'y 
tont ça? 

Mais Dédé dit ‘toujours qu'il 
faut pas mentir, que «a fait de a 
peine au p'tit Jésus, 


vrai 


—Andrée a raison, ma chérie, 
mais les contes et les histoires sent 


faits pour s'amuser, n'y à pas dé 


mal là-dedans, 

—Merei Mémnére, tu en “conteras 
eneore, dis. : | 

—Oui, ma fée, viens dormir. 
Bonne nuit mes enfants, 

—-Bonne nuit et beaux rêves. 


“and'mére, QE famille s ’agenouil- 


ï Jour la pr du soir, 
UD prière à ZELIA, 


PEtr an£ 


+ 


Les grandes lignes de ce pacte ! La Belaiq 


de sécurité 
4 


Londres, — C'est de 9 juin que 
l'Angleterre et Ja Franee sont tom- 
bées” parfaitement d'accord sur les 
termes du pacte de sécurité qu elles 
proposent à l'Allemagne, 

L'Angleler re s'engage à proté- 
ger les “deux rives du Rhin et à des. 
défendre de concert soil avec l'A 
lemagne, soit avec la France, con- 
tre l’une ou Vautre des parties bel- 
Jigérantes. Elle se trouve par cet- 
ie décision à abandonner sa poli- 
tique de bascule. . 

À. supposer que PAllemagne se 
rende à cette proposition, es al 
liés ne Ja sisneront que si l'Alle- 
magne entre dans la Tégue des Na 
tions, à qui. sera confiée la mise en 
vigueur du pacte, 

Au fond c’est une nouvelle en- 
tente entre les grandes puissances 
européennes, entente qui remplace- 
rait cclle de 1830 devenue chitfon 
de papier par la violation du ter- 
vitaire belge, 

Par ce pacte V Allemagne se trou- 
verait à abandonner lous ses pra- 
jets de revanche et de reconquête. 
de L'Alsace et. de Ia Lorraine, et 
des autres territoires repris par 
les voisins, Les limites assignées 
pur de traité de Versailles devien- 
drnient les frontières etropéennes 
reconnues par tous, 

a parole est à. PAllemagne, 

L'Angleterre, In France, la Bel. 
gique et l'Allemagne forment les 
parties contractantes de ce pacte, 
| 4: 
U . -. . . 

Les commissaires se plaignent 
fortement 


Paris. — Le. rapport de la con- 
mission inter- alliée, qui à servi de 
base à la note franco-naglaise a 
sujet: des violations du traité de 
Versailles: - par .lPAHemagne, dit 
qu'en dépit des différents obstac- 
les dont s'est servi le gouverne- 
ment allemand pour empècher le 
dravail d’ enquête de la commis- 
sion, les cnquéteurs ont pu s'assu- 
rep par eux-mêmes que PAHemagne | 
est loin: d'avoir désarmé, La com- 
mission à plusieurs endroits dût 
se contenter. des seuls renseigne- 
ments. que voulaient bien douner 
les officiers stlemands, parce qu'on 
les menaeait de mor s'ils allaient 
plus Join dans ‘leurs recherches, 
Ailléurs on jctait par la Fenêtre les 


documents requis. pendant qu'en 
faisait attendre les enquêteurs à ln 
porte, 
ee 
Avant que Cologne soit éva- 
cuee . 
Londres, — La note à lAllema- 


gne fait tomprendre à cette der- 
niére qu'elle a encore :heaucoup 
obligations à remplir avant que 
Cologne soit évacuée, 

.H lui faudra faire d'importants 
changements parmi Les autorités 
militaires des Armées Nationales 
tBeischsweir), réduire ses forces 
actives à 100,000 hommes, suppri- 
mer des’ enrôlements à court ter 
me. I faudra faire disparnitre de 
la police de sécurité le eachetemili- 
lire qui ba distinence, et la dimi- 
nuer d'au moins 30, 600 hommes, Il 
faudra de plus détruire de nont- 
brpuses et considérables: usines in- 
dustricelles qui, comme les Krupp, 
vourraient du jour au lendemain, 
s'adonner à la production du ma- 
téviel de guerre si on le leur de: 
mandait, 

En note elle- même est assez brè- 
ve: gnais les documents qui l'ac- 
comnagnent entrent dans tous los 
détails, de chiffres et de statisti- 
cures : qu “it faut, La note n'a que 
des termes de conciliation et PAÏ- 
lemagne, pourvu qu'elle ait dla 
moindre bonne volonté ‘du monde, 
a Poccasion helle de hâter Péva- 
eualion de Colagne. N 
D LE 


L'Angleterre s'était trompée 


Londres Le “Mor ning Post” é 
erit ce qui suit: 

“Lu France a dépensé des. mil- 
lijurds pour la restauration des ré- 
sions dévastées, croyant que l'en- 
vahisseur la remhours serait, C'est 
ce qui à conduit à la crise actuelle, 
M, Liovd George avait promis de 
fouiller les poches des Allemands 


pour les obliger à payer jusqu'au 
dernier  ceutime, Nous voyons 
maintenant la faillite de ses pro- 


messes, et constatons que P: Allemi- 
gene, avant échappé à ses obliga- 
ions, at le pays le plus: riche “le 
lP'Euvape, Si les hommes politi- 
ques alliés avaient fait connaitre la 
vérité au peuple, s'ils avaient dit 
qu'il n’y avait ni vainqueurs, ni 
vainons, que la geurre se terminait 
non par une victoire, mais par une 
partie nulle, et que serre partie ë- 
tait même en faveur de 1} ‘eunemi, la 
situation ne serait plus Ia même 
aujourd’hui, La sécurité de la 
France implique celle de l’Angle- 
terre, et si la crise financière actu- 
ellement appauvrit la France, c'est 


ue se dispose à pa 
yer 


Washington, — Le gouvernement 
belge ininonce qu'il eNVeTFAl une 
commission à la fin de juillet pour 
négocier/le règlement de sa dette 
aux Etats-Unis” 

Un emprunt de 50 millions vient 
d'être lancé par ln nuison 
Morgan pour le compte de Îa Bel- 
gique. L’emprunt sera payable en 
30 ans et donner: un intérêt de 7 
pour cent, Les hons valent 8 et 


rapportent 7,15, 
— M ) + CRE some , 
La lrance et l'Espagne s’en- 
tendent . 


de 


Genève. — La France et l'Espa- 
gue sont arrivées à une entente au 
Sujet «des copéralions ‘militaires à 
employer contre les rebelles du Ma- 
roc. Elles vont agir de concert 
dans ane série d'attaques vigou- 
l'euses, Une: conférence franco- 
espagnole à Madrid doit régler les 
dét ails € de, la campagne. 


Beau geste de la Pologne. 


paris. — Ja Pologne vient de 
donner à Ia France une nouvelle 
preuve de sén profond ct sineère 
attachement, Son ambassadeur à 
Paris, le comte Chlapowski, à, en 
effet, informé Île ministère des -Af. 
faires Etrangères qu'elle. renonce 
au versement de In dernière tran- 
che du prêt de 400 millions que 
le gouvernement francais Jui avait 
consenti, Pan dernier, pour faire 
face aux besoins de sa défense na- 
tionale, . 

Cette détermination a été prise 
en raison de ce que ses finances ë- 
tant assainies ot son budget équi- 
libré, olle a estimé que dans ces 
conditions, il ne convenait pas de 
continuer à faire appel à la Fran- 
ce dont les difficultés ne se sont 
pas atténuées, au contraire, et Gui 
se trouve dans la nécessité ‘le s’im- 
noser, pour v faire face, les plus 
lourds sacrifices, 


Grande fête à ‘Rome poui les 


25 ans du règne du roi 


Rome, Le roi Victor-Emma- 
nuel, Pexpiration du premier 
auart de siècle de son règne, a été 
Pobjet d’une manifestation qui 
prouve que maleré les différends 
politiques qui kivisent ses sujets, 
Coux- ei sont tous satisfaits du pré- 
sent régime monarchique et sont 
contents que eclte monarchie soit 
l'apanage de la maison de Savoie, 

Plus de huit mille maires venus 
de lous les eains de FTialie repré- 
sentaiont autant de villes, cités, 
villages et hamenux. Une douzaine 
de délégués représentaient encore 
diverses colonies italiennes en A- 
friaue, 

Dans Paprès- inidi il v ent grande 
parade à fiauelle prirent part cer- 
tainemeont pins 100, 000 personnes, 

Une des scènes touchantes de la 
parade n été le défilé des vétérans 
de Garibaldi, une cinquantaine à 


peu près. 

Ebio Garihaldi, petit-fils du 
srand patriote, marohait à leur 
tête, Les fasristes ne paradaicnt 


pas comme tels, mais il était évi- 
dent qu'ils sv trouvaient en très 
grand nombre naree quon mar- 
ouail le pas sur Pair de la “Giova- 
nosza*, qui est leur hymne parti- 
eulicr. pa 


Paris, —.M., Eiounrd Montpotit 
qui vient de clore à la Sorbonne 
avec un succès éclatant, une série 
de dix leçons sur le Canada est al- 
lé en Alsace où il avait deux confé- 
rences à faire, une à Strasbourg 
sur le Canada français, et Pautre 
Mulhouse sur le Canada au fravail, 
devant 150 étudiants alsaciens qui 
sé préparent à aller uu Canada en 
juillet prochain, | 
M. Montpetit a dû refuser, Nour 
cause d'engagements préalables et 
malgré tout le désir qu'il avait de 
s’y rendre, une invitation faite at 
nom du ministre de l'instruction 


publique de Pologne d'aller à Var- 
sovie, — à deux” jours et deini de 
chemin de fer de Paris, — faire 


cuerques lccons sur le Canada, 

M et Madame Montpetit s’emn- 
barqueront vers le 20 juin à Cher- 
bourg, ,sur un des paquehots du 
Pacifique Canadien, nour rentrer 


au Canada. , 

‘ “+: 

Réduire le service ou réduire 
les pris / 


Glasgow. — Le président de la 
ligne tr ansatlantique Anchor”’Line, 
M. Henderson, an cours d'un dis- 
eours prononcé’ à l'assemblée an- 
nuelle de cette compagnie a laissé 
entendre qu'il x aura lieu de rédni- 
re le service des passagers sur 
l'Atlantique”. La plupart des pa- 
quebots, a- t-il dit, acensent une 
diminution moyenne d'au moins 
50 pour cent dans le nombre des 
passagers repartis sur toute l'an- 


née.’ _ 
Ru 


Insulteur du clergé condamné 


Paris, — On se rappelle qu'il v 
auelque temps un sieur Bréviile 
vint faire à Tours une conférence 
aaticatholique et qu'à cette occasi- 
‘on un tract -abominable à Pégard 
des prêtrés fut distribué dans Fa 
ville, 

Sur la poursuite du Syndicat du 
clergé de Touraine, et après plai- 
dairie de Me Herpin, le tribuna! 
correctionnel a rendu un arrêt qui 
condamne par défaut Armand Bor- 
“derie, dit “Bréville”, à la peine de 
trois mois de prison, 1,000 francs 
de dommages-intérèts pour “avoir 
fait imprimer et distribuer sur la 
voie publique des tracts injurieux 
et difamatqires contre les prêtres 

“atholiques” 


P:— 
Les Japonais au Brésil 


Rio-de-tuneiros— Depuis un cer- 
tain norbre d'années, les Japonais 
ont émigré dans l’Amérique du” 
Sud, et Particulièrement au Brésil, 
Le courant siest surtout porté vers 
la partie sud, la province de Sao- 
Paulo. Tout dernièrement, la ques- 
tion religieuse s’est posée pour eux. 
Une demande .de prêtres Japonais 
a été faite par Rome dlle-méne, 1.0 
souvernement Japonais s’est 1ann- 
tré heureux de ectte initintite, Im. 
médiatement, Mgr Cômbaz, évêque 
de Nagasaki, a envoyé un de ses 
nrètres jnnonais, €’ est. le Pére Na- 
kamura. 57 ans. 
hate 


1%: 
On vit vieux au Japon 


sms vummmeees 


Tokio. fl y a actuellement plus 
de 19,500 personnes ‘au Japon qui 
dépasse 90 ans. Sur ce nombre, 60 
pour cent sont des’ femmes. Deux 
femmes, âgées de 111 ans détiennent 
le record de la longévité. 

M 


Le tombeau de Virgile 


à Naples a été acheté par le gou- 
vernéement, qui y dépensera des 
sommes considérables d'argent à 
la restauration de l'ancienne mai- 
son de campagne du plus grand 
des poëtes que italie ait produits. 


ner 


ASS 


Ceux que vous f û "ais nez pas 


Dans‘ la grande église tout Jtumi- 
née, 500 fenimes regardent attenti- 
vement le pr édicateur qui va com 
mencer le troisième sermon de. la 
retraite pascale, 

‘Au nom du Pére, du Fils, du St- 
Esprit, ainsi soit-H,” Les femmes se 
signent. Le prédicatenr promène 
un long regard sur lPassistance, se 
redresse, commence: 


“Redime me Domine a detrac- 
tione hominum? 

“Délivrez-moi "Seigneur, de la 
| médiss inve des hommes”, 
Mes bien chères soeurs... 

Le-prédicateur dévelobpe son 


texte.” Calme d’abord, il s'échauf- 
fe, puis éclate, Sa voix laisse les 
notes chantantes et basses pour s’é- 
lever, ne parle plus, il crie, On 
dirait la tempête déchainée, Dans 
de larges ecstes, ses bras battent 
Pair comme pour aider les mots à 
inilliv de sa bouche. Eu face de- 
Vient rouge, Les veux s’injectent 
de sang, "IL est convaincu, il veut 
convaincre, 

Après’ avoir flagellé, pendant une 
heure, il s’apaise, ne menace 
plus. 4 prie, il supplie les retrai- 
tantes de suivre, ses conseils, de ÿ 
ne plus calomnier, de ne plus mé- 
dire, Avec un grand signe de croix, | 
il leur souhaite la grâce de la per: 

sévérance dans la résolution qu'el- 
les. viennent de prendre. 
ES 

Les femmes sortent, 

Mme Lévèque, présidente, de la 
Ste-Elisabeth, .s’aéhemine vers son 


En 
ss 


UU ” g "el F. . 
| KA oi LE sn Fa re logis avec Madame Dupire sa voi- 
Son alliée” SCT f sine, secrétaire du Tiers-Orère, EL 
‘ AUNUEe les causent et se transmettent leurs 
A ë = impressions, Madame Lévêque ou- 
L'usage ds: ga az asphyxiants|vre le feu: , 
a dam 2 -—Que pensez-vous du Père, Ma- 
est CoOndRINne dame Dupire” 
‘ . . —Epatant! épatant! comme il dit 
+ Genève, — La conférence inter. bien! 
nationale de contrôle du trafic des Oni, Et conne il dit vrai! 


armes a mis au ban de la civilisa- 
| tion Pusage des gas pen temps de 
guerre, CU adoptant un protocole à 


cet effet soumis par la délésation et la médisance ont Îes deux plaies l'la pierre, 
S « 


“des Etats-Unis. 


Comme il sait nous faire haïr cc 
fléqu! 
_Oni, grand Dicu! la calémnie 


du siècle. 


CR 


Lbien épouantablé: 


— Je vous assure que Mme Cety 
ni dû se sentir mal à l'aise, Le cha- 
peau lui fait si bien, 

—Et Mme Latourelle donc! elle. 
qui passe son temps à se mêler des 
affaires des autres pour les racon- 
ensuite, 

’est vrai Mme Dupire, elle 
forail mieux d'habiller ses enfants 
et de faire attention à son mari qui 
court et qui boit, 

Elle est comme sa soeur la St- 
Ange, une femme toujours sur la 
rue avee la Venassi, ln plus grande 
langue de la paroisse, 

_—-(en est une autre qui aurail 


3 


ter 


l'besoin d un sermon comme celui de 


ce soir! 
--Elle en aurait besoin, mais elle 
n'est jamais à l’église. 
Quelle tristesse, Mme Dupire, 
au milieu de telles gens : 


de vivre 
des suisses; les Gade- 


es Massev, 


hic, une bande de voy ous bien ha- 
| billés..rs 
—Les dulot qui ont oubiié .les 
l moeurs, 
NO —Les Oger qui ne paient pas 
leurs dettes. 
Les Bricot, des langues sales. . 
Fes Carhonel, les vraies vipé- 
res, qui jalousent ‘tout le monde. . 
Ab, mon Dieu! comment nous- 


mêmes, avons-nous pu garder tou- 
fe notre discrétion, entourées com- 
me nous le sommes, 
— Au revoir, Mme Dupire, 
—Au revoir, Mme Lévèque, 
Dites done, Mme Bupire, vous 
viendrez demain? Je veux vous par- 
ler. de la petite Boisec.:. Vous sa- 
vez, celle qui. n’est mariée que de- 
puis six mois? 
“Oui, Pai marqué la date sur Je 
calendrier. ". 
Je vous assure ue "sa mère n’a 
[ras le nez haut. ..!!! 
— Vous me dites pas. C'est 


Au revoir. 


—À demain. 


Comme vous semez savent sur 
pauvres prétres! 
: Jean de SEVRES. : 


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la consommation €s: 
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et au Canada, près d ARE La 


Unis, elle est meins e div V£e, mais ceci 
tient à'ce que Îes Amérionns à nm Ont pu se 


procurer du bon thé qu 
“Salada’” est réputé | 


Le] 
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mélanges qui ‘il y ait sur le ma rehé, etc ent 
le thé aui se vend le plus aux Eiats-Unis e 


u CG and la. 


fa à Li . il 


_vellei dans-la.seule année -1924,. exactement: $4,999 800. 


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foace-Jaw, °° 
 Manee-favr 7 2 


À LE PATRIOTE DE L'OUE 


sn 4 


 COMITES 


À Régine 


-Le cercle de l'A, € F, €, de Ré. 
se réorganise méthodique- 
nent, Jeudi, le 4 juin, une réu- 
wion des Canadiens-Francais a rait 
lien sous la présidence de Mgr Ma- 
rois qui ra peta, dans une courte 
uHocution, 1e but de l'Association, 
On procéda ensuite à l'élection des 
officiers. Furent élus: 
Patron hé cercle, Sa Grandeur Mir 
Mathiens. Le 
Président d'honneur, M. le Dr Pa- 
raulis: , | 
, Vice-président d'honneur, Me 
pr Savoie; . 
président actif, MS. Jean; 
ter vice-président, M. Arthur 
Bourget, %,, To, , 
“ogne vice-président, M Avi Lé- 


LOUFHEAUS ee . 
Seerétaire,, Mile À. Michaud, 
R, Guay; 


frésorier, M, 

Aumônier, M, l’abbé A. Charest; 

Directrices -et -organisatrices des 
comités d'ampsement et de rafrai- 
chissements: Mesdames Jean, Kri- 
tacciser et Gimonr,  .  ., 

jt fui convenu que le-24 juin on 
féterait la Stdean-Baptiste. ‘Hy 
aura done messe solennelle ce.jour- 
1h, et le soir on se réunira dans’ la 
salle du club ‘catholique ‘où ii Ÿ 
aura une partie de cartes, chant, 
musique et le traditionnel réveil- 
Son Mme Kritzweiser et M. Lé- 
tourneau furent ensuite invités à 
chanter, ce qu'ils firent de bonne 
grâce, Cl Passemblée se termina 
par de chant “O Canada”! 


Se er È 


‘À Montmartre 


Le travail d'organisation des co- 
mités paroissiaux de ln résion de 
Montmartre, .Régina, Moose-Jaw, 
\olselev, Qu'Appelle, Lebret, Sed-, 
dev, ele, à été entrepris avec .Cou- 
rage el énergie par Le dévoué chef 
de région, M. A. T. Breton, 

Monimartre, Wolseley et Qu’Ap- 
pelle ont élu déjà leurs officiers, 
À Lebret l'élection du comité à êté 
reardée par. maladie de M. ie 
curé: mais le cercle sera en mar- 
che très prochainement, ainsi que 


celui de Muirie, 

Le Rév Père Péran, OM, a 
bien voulu être, le bras droit de AL 
>reton dans Jasmin et Lestock, 
très éloigné du cêntre de la région, 
el chaeun aura bientôt son cercle. 

Les mauvais chemins et le manñ- 
sque de temps ont an peu retardé 
je travail à Sedley, mais ‘eétte pa- 
roisse sera visitée ces jours-ci, 

Le Dr Moy s'occupe de la for- 
mation des ‘cvrcles de Régina et 
Moose-Jaw. . . 

Quant à notre convention, celle 
sera sans doute (orcément  diffé- 
rem à cause dela convention des 
médecins qui dait avoir lieu au- 
tour de a Stdean Baptiste: mais 
nous da prénarans d'ores et déjà, en 
dépit des difficulés de distance.ct 
autres: Mème tes plus petits grott- 


gina 


7 co PAROIS 
DE L'ACFC. 


== - 4 

rare | 
TARA 

SIA | 


_ RE 


RE 


3 


res, leis que Grayson, Estevan et 


| 


VWevhurn veulent l'aire leur part et 
nons escoimpions an joli succès, 
. Liste des noms du cowité de l'A, 
€. 5 . Ce je Montmartre: 
ésident honoraire, M. l'abbé 
À, Thériault; aire, M. l'abbé 4. 
> Président, ofs, Lévèsque; 
Vice-président, M. Gco. Gratton: 
Secrétaire, M. J Æ, Demers: ° 
Divecteurs, M W, O. Shanghnos- 
sv, EL, G@ Cadieux, Victor Perron, 
Mes Victoria Faubert, Rosia 0? 
Shaughnessy, Mme M Ecarnot, 


en 1406 


.Pimanche le 28 juin'aura lieu I 
célébration de la Stean-Baptiste 
et la Convention Régionale de l'A. 
CO CT v'anra messe en plein 
air. Dans l'après-midi distribution 
des prix aux élèves des évoles fran- 
PAises de la municipalité. Ce sera 
la premiére fois que le groupe fran- 
sais de notre: région aura l'oppor- 
tunilé de se réunir pour célébrer 
la fête du patron français du Gana- 
da et fratérniser dans une atmosphè- 
re purement catholique et franeai- 
se, Nous saurons tous en profiter 
pour prouver en même temps que 
le travail de nos chefs est grande- 
ment apprécié. L'an prochain cet- 
te fête sera célébrée dans un autre 
endroit qui sera choisi par leleomi- 
ié régional, - 

œ: 


Ce que lon dit de nous 


Nous trouvons dans l'Action Cn- 
tholique, sous la signature de M, 
Ferdinand Bélanger, quelques com- 
mentaires très élogieux sur lorgn- 
nisation de nos forces nationales en 
Saskatchewan, Nous ne saurions 
résister au plaisir de reproduire ces, 
lignes; non'‘pas pour en tirer une 
vaine gloriole, mais pour rendre jus- 
tice aux chefs dévoués et expéri- 
mentés que Dieu a mis à notre tète, 
ot pour encourager Jes milliers 
d’'humbles artisans de notre survi- 
vanee qui continuent, chacun dans 


sa petite sphère, le geste sauveur, 


de notre fai et de notre langüe. 
Nous venons à bout de faire quel- 
que chose, parte que lPimmense 
majorité de nos forces savent res- 
ter fidèles au poste, cet se. contenicr 
des tâches inerates et obscures où 
l'on à que Dieu pour témoin 
pour récompense que lx conscien- 
ce du devoir accompli, 7 

Tonte notre vive. gratitude à M. 
Bélanger d’avoir si élogieusement 
apprécié tes efforts sincères de la 
Saskatchewan française vers, Île 
plein épanouissement chez elle de 
la foi catholique et de la vie natio- 
nale, 

L'article en question est intitulé: 


“D'excellentes nouvelles”, ot l'au- 


teur écrit: ; 

“Le “Patriote de l'Ouest”, dernié- 
re livraison, nous anporte d’excel- 
lentes nouvelles. L’Associalion ca- 


ENSTOIRE D'UNE AME 
PAR ELLEMEME 


ts 


1878-1697 


ECRITE 


— 18 — 

Alt quelle entrevue! Vous vous 
en souvenez, ma Mère! A moment 
de nous? séparer, comme nous lui 
disions au revoir, il leva les veux 
et, nous montrant du doigt le ciel, 
il resla ainsi bien longlemps, na- 


possédé" la 


vant-pour leaduire sx pensée quel 


celle seule parole prononcée d'uns 
voix pleine dé Hiemes: Au ciel tt" 

Ce béau ciel étant devenu son 
partage, les tiens qui retenaient 
dans de monde sôn ange eonsolr- 


teur se trouvaient rompus, Mais 
les anges ne-sestent pas sur la ter- 
re: lorsqu'ils ont accompli leur 


mission ils retournent aussitôt vers 


ler an Carmel, Hélas! les -diffieu- 
tés semblaient insurmontables. Un 
jour, ses affaires s'embrouillant de 
plus en plus, je-dis à Notre-Sci- 
gneur après Ja sainte communion : 
“Vous savez, mon Jésus, combien 
j'ai désiré que l'épreuve de 
pére lui servit de‘purgatoire. Où! 
que je voudrais savoir si mes 
- voeux sont exaucés! Je ne vous de- 
mande pas de me parler, je vous 
demande seulemeñt un signe: Votts 
connaissez l'opposition dé Soeur X 
à Pentrée de Céline; ch. bien, si dé- 
sormais elle n'y met plus d’'absta- 
eles, ce sera votre réponse, vous 
me direz par là que mon père est 
allé droit au ciel.” ‘ ‘ 
O'miséricorde infinie!  candes- 
tendance ineffablet Le bon Dien, 
qui lient en sa main le coeur des 
créatures et, lPineline comme il 
vent, changea les dispositions de 
cette socur, £a premiére person- 
ne que je rencontrai aussitôl après 
l'action de grâces, ce fut elle-même 
qu, mappelañt Les larmes 
Yeux, me parla:de lPentrée de. Cé- 
line, ne me témoignant plus qu’un 
Vif désir de ln voir parmi nous ! 
Et bientôt, Monseigneur, tranchant 
les dernières difficultés: veus pér- 
mettait, ma More, sans In moindre 
hésitation, d'ouvrir nos pories à 
3 hetite colemhezexilée 7 . 
Maintenant je n'ai plus aurtuin 
désir, si ce n'est d'aimer Jésus à 
a folie! Qui, -c'est -l'amour seul 
‘ CA m'attire, Je ne désire plus Îa 


mon 


0 


Dieu, c’est pour cela qu'ils ont des 
ailes, Céline essava donc: de va- 


| 


AUX Lylaire à Jésus, ne laissant plus au 


la mort, et ecepen- 
dant je les chéris loules deux! 
Longtemps je les ai appelées eom- 
me des messagères de joie... 
souffrance el j'ai 
toucher le rivage du ciel! Jai cru, 
dès ma plus tendre jeunesse, que la 
petite leur serait cueillie- en son 
printemps; aujourd’hui, c'est, la 
bandon seut qui me guide, je n'at 
point d'autre-boussole. Je ne suis 
plus rien demander avec ardeur, 
excepté l'acromplissement parfait 
de la volonté de Dieu sur mon ane, 
Je puis dire ces paroles du eanti- 
que de notre Père saint Jean de fa 
Croix: | ° 
Dans le éellier intérieur. 
De mon Bien-Aimé, j'ai bu © 
[quand je suis sortie, 
Dans toute celle plaine 
.Je pe connaissais plus rien, 
Et je perdis le troupeau que 1e 
[suivais auparavant 


souffrance, ni 


A] 
, d'a 


Mon âme s’est employée 
Avec toules ses TOSSOUTCES. 
' {à son service; 
« ‘Je né garde plus de troupe, 
Je n'ai plus d'autre office, 
jar maintenant tout mon éxerpice 
{est daimer 


Ou bien encore: , 


Depuis que jen ai l'expérience, 
L'Amour est si puissant en OCUVTeS 
Qu'il sait tirer profit de tout, 
Du bien et du mal qu'il trouve, 
‘ jen moi, 
à transformer mon ne en S0i 
© nt Mére, qu'elle est douce 
vaie de 
peut tomber, on peut commettre 
des infidélitéss mais lPamour, Sir 
ehant tirer profit de tout, a bien 
tite consumé touffce qui peut dé- 


fond du coeur qu’une humble et 
profonde paix. . 

Ah! que de lumières n'ai-je pas 
puistes. dans les aenvres de saint 
Joan de la Crois! A Vlâge de dix- 
sept et dix-huit ans je n'avais pas 
d'autre nourriture, Mais plus tard, 
les auteurs spirituels me laissérent 
tous dans f'aridilé: et je suis en- 
care dans cette dispnsition. Si 
jonvre un livre, méme le plus 


beau, le plus touchant, mon coeur 
+ . . 


€ 


et, 


Jai 
eru 


Pamourt Sans doute on: 


EE — 


ESS 


nn ce 


tholique franco-canadienne aura dé- 
sormais un secrétariat permanbnt”, 
Et nprès avoir cité les paroles de 
W. Raymond Denis détaillant les 
ï fonctions, devoirs ct attributions du 
secrétaire général, à ajoute: 
2'est un grand pas en avant que 
d'établissement d'un pareil secréla- 


vint, 

os compatriotes obligés de lut- 
ter pour leur survivanee dans es 
provinees-spettrs multiplient pour 
nous les lécons de fierté et d'éner- 
sie, 

“On ne paie pas un secrétaire et 
un secrétariat permanent avec les 
prunes, Le journal de la résistan- 
ce patriotique ne vit pas de l'air du 
temps. Une association qui soutient 
des visiteurs d'écoles, des dépenses 
do délégation, de publicité, des 
frais de bureau, ete, ef qui n'a pas 
mène de.cotisations régulières, vit 
évidemment d'une somme extraor- 
dinaire de dévonements cnehès, 

“En Saskatchewan, on fait cer- 
tainement des miracles, 

“Nous sommes heureux d'en ren- 


dre témoignage.” 
RUES oc@e dame 


BONNE MADONE, Sask. 


Oubli, — 
Dans le rapport de PA, CF, €, 
de la semainedernière, nous avons 


Magalfique 


{ Notre Convention régionale au- 
"a fieu à StÆlubert, le 4 juin, Les 
grandes lignes du programme de Ja 
journée seront les suivantes: 

A ft heures du matin: Grand’ 
Messe solennelle avee sermon de 
circonstance: - 

Après la messe, signature sûr ui 
régistre spécial de tous les Fran 
eo-Canadiens présents à tr Gon- 
vention, -— Vente d'insignes et de 
cocardes tricolores, 

Diner sous la tente, on en plein 
air, 

9 heures. Assemblée générale à 
la Salle paroissiale, pour discours 
el études sur divers-stiets intôres- 
sant PAssociation, 

{.Souhaits de bienvenue, et cx- 
{position du but des Conventions 
régionales; le Chof de région. 

9, Nécessité d'une Association 
entre tous les gens de langue fran- 
cuise, pour la délense.de nos droits 
uationaux et religieux: M,  Fran- 
cois-Danand,.de StHubert, 
3—Æxplication de Ir loi des F- 
coles, pour ce qui concerne l'en 
seionement du français, . 

). — Les droits de In langue 
franeaise, dans nos écoles. 

(2).--Les devoirs des parents de 
seconder la tâche du Maître d’éco- 

le, en exigennt que les enfants, à 

la maison. ne parlent que le lran- 

eais; U, Thibault, instifuteur à Pu- 
mas, 
Récréation emplovée à 


des jeux 


et amusements divers. 
A4 heures et demie: nouveau 
rassemblement à Fa Salle Parois- 


d'exiger, dans les écoles, lPensei- 
gnement de la Yangne française et 
du Catéchisme, pour m1 moins a- 
iant.que la loi le permet; Un prè- 
ire de Ja région. 


side! -., _ 
- {Devoir des Commissaires 
| 
i 


se serre aussitôt ot je lis stns pou- 
voir comprendre; où, si je .com- 
prends, mon esprit s'arrète sans 
pouvoir méditer, 

Dans cette impuissanee, PEcritu- 
re sainte et Plmitation viennent à 
mon/secours; cu glles je trouve-une 
manne cachée, solide el pure, Mais 
c'est par-dessus tont PEvangite qui 
m'entrelient pendant mes ofraisons; 
l je puise tout ee qui est néressai- 
re uma pauvre petite fine. J'y dé- 
ouvre toujours de nouvelles Iu- 
micres, des sens' cachés el myslé- 
ricus. de comprends et je sais par 
expérience que le royaume de Dieu 
est au dedans de nous, Jésus n’a 
pas besoin de livres ni de docteurs 
pour instruire fes ânes; lui, le Doc- 
teurs, des docteurs, Onseigne sans 
beuit de paroles, Jamais je ne Pai 
entendu parler; mais je sais qu'if 
est en moi, A chaque instant, il 
me guide et nvinspires j'apercois 
juste au moment où j'en ai besoin, 
des chartés incœanues jusque Ce 
n'est pas le plus souvent aux heu- 
res de.prière qu'elles brillent à nies 


veux, iais au milieu des oecupa- 
“lions de la journée. : 
O ua Mère, après tant de grûces, 


ne puis-je pas chanter avec le Psal. 
miste que. Le Seigneur est bon, que 
sa miséricorde est éternelle! I me 
semble que si toufes les créatures 
revevaient les mêmes faveurs, Divu 
ne serait craint de personne, mais 
jusqu'à Pexcès: par amour, 
tremblant, jamais 
a 


aimé 
et non puis on 
aucune ‘âme ne, commretérait 
moindre faute volontaires 
Mais enfin, je comprends que 
toutes les âmes ne veuvent pas se 
ressembler: il faut qu'il y en ait de 
différentes familles, afin d’honorer 
spécialement chaeune deg perfec- 
tions divines. A moi, il a donné 
a miséricorde infinie, et c'est à 
travers ce ntiroir ineffable que ie 
contemple ses autres attributs. À- 
lors tous n'apparaissent  ravor- 
nants d'améur: la justice même, 
autres pet-être, nie 
Quelle 
Svi- 


plus que les 
semble revêtue d'amour, 
douce joie de penser de: 
est juste, ed. qu'il tieni 


que 
gueur C il 
compte de nos faiblesses qu it con- 
nait parfaitement la fragilité de no- 
ire nature! De quoi donc aurais-je 


peur? Le bon Dieu infiniment ius-:i 


te qui daigne pardonner avec.tant 
de miséricorde les fautes de Peu- 
fant prodigue, ne doit-il pas étre 
juste aussi envers moi. qui SUIS 
touiours avec lui? | 
Fn Pannée 1899, j'ai recu Ja 
grâce de comprendre vlns que ja- 
mais combien Jésus désire être ai- 
mé, Pensant un jour aux ämes 
qui s'offrent comme victimes à Ja 
justiee de Dieu, afin: de détourner, 
en les attirant sur elles, les chäti- 
ments réservés aux pécheuvs, |e 
tronvai ceîte offrande grande et 
sénérense, MAS j'étais bien loin de 
me sentir portée à Ia faire. 
6€) mon divin Maître! m'écrini-ie 
au fond de mon coeur, nv aura-t-il 
que votre iustice h recevoir des 
hosties d'holorauste? Votre amanr 
miséricordieux n'en a-t-il pas be- 
soin ni aussi? De toutes parts él 
est-Mméconnt,. rejeté... les cocurs 


de la semaine derniére, nous avons 
blié le nont de M. Georges Re- 
voy lun des Directeurs: ca qui 
porte leur nombre à ein, 

Liaison francaise: 

Nous lisons dans l'Action Cutho- 
dique et le Pairiote qu'à Hoex le 
“9 juillet à 10 hrs pan, Réception 
par les groupes francais de PDomré- 
mx, Stbouis. Bellevue, Hoey...’. 
et l'on a oublié Bonne Madone, qui 
surement sera à nvec son curé 
Québecquois, pour serrer la main 
aux suis et leur souhaiter la bien- 
venue, parmi nous. 


Concerts 

Déeidément nous ne sommes pas 
foutunés, puisque nous avons ehvo- 
re été obligés, à enuse de la pluie, 


remeth'e notre concert nt 7 
mais NOUS HE NOUS CN plaisuons 
pas, cette pluie avant été une béné- 
dietion pour is les fermicrs 
HI, Biche bleue -- ter acte 
Miracle de Nôtre-Dane d'une très 
grande beauté, -- Milles FE, Labèrge, 
BF, Guinanent. M. Lavoie, D, Dai- 
smaut, € Masson: 

IV.-e retour du marché de M, 
le Curé = Dialogue Anne-Marie 
Dauvin, Léo Dessert, 

Va pêche aux poulets —- Co- 


la conveulion de St, Hubart 


2. -Nécessité d'un journal, orga- 
Ine de nos associafions, el devoir 
de tout Canadion-français de fai- 
re vivre ee journal en s'y «hon- 
nant: M, Victor Lefebvre, de Whi- 
tewaad, ; 

3.-Nos différentes Associalions 
nationales dé la Provinces L'A, @ 
EF, Ce LAS GE Cu M, Adrien 
Rauve, de Düuas, ; ; 

Discussion, Résolutions  prali- 
ques et voeux de Passemblée après 
chaque sujet traité, 

Chaque sujet devra être traité 
assez brièvement: de 20 à 25 minu- 
les en moyenne, afin de permet 
au plus erand noubre'possihle d'o- 
rateurs de prendre la parole et x 
Passemblée de säulevor quelques 
discussions, | , 

Entre chaque article! dn  pro- 
gramme Sérieux, 4 uatoté francaise 
se manifestera par Le chant de nas 
vieux airs canadiens. 

Souper, vers 6 heures, ! 

Après souper, pour [ous CEUX qui 
ne seront pas pressés de partir, att- 
va Heu, à da salle, une sémer ré. 
créaive, donnée par tous Les artis- 
les qui $e sentivont en humeur de 
faire valoir eur talent, Aucun 
droit d'entrée ue sera exigé, 
nd énannenestins 

PRUD'HOMME, Sask. 


Ch 


Le 26 mai, Mile Rose Lévésqne 
enfant de Magie, unissait sa desti- 
née à M, Eléar Rousson, 

.…Dimanchez 10 mai, séance ré- 
créative donnée par les élèves du 
Couvent, DTA Le 

L-Etrée + Qui vive! — Piano 
Duo — Miles: Katloen Le Scellenr, 
Evelvo Hearm., . 

LE---Chant de reoconnaissnee en 
honneur ‘du dmbilé d'or de Ja bôn- 
no Soeur St-Philippe: 


auxquels vous désirez le prodigtier 
se tournent Vérs Îles créatures, | 
leur demandañt le bonheur nvec 
une misérable ‘affection fun ins- 
tant, au lieu dé sé jeter dans vos 
bras et d'accepter li “délirionse 
fournaise de votre aout, infini. 

“{) mon Dieu, voire vnour té- 
prisé vait-il rester en voire Coeur 
me semble que si vous tronviez 
des âmes soffrant comme virti- 
mes d'holocauste à voie, sou, | 
vons les consumeriez râpidement, 
que vous seriez heureux de ne 
point compriuer. les flammes de 
votre tendresse infinie qui sont 
renfermées en vous. . 

“Si votre justice aime à se dé 
charger, elle qui ne s'étend que 
sur [a terre, combien plus votre a- 
mour  miséricordieux _ désire-t-it 
cnbraser les mes, puisque votre 
miséricorde s'élève jasquaiux 
cieux! O Jésus, que ce soit moi 
ectte heureuse victime, eonsuimez 
votre petite hostie par le feu du di 
vin amour.” : 

Ma Mère, vous qui navez per- 
mis de m'offrir ainsi au bon Dieu, 
vous savez les Hamimes, oti-plutôl 
les océans de grâces ‘qui vingent 
inonder mon âme, .aussitôl après 
ua donation du 9 juin 1895.... 
Ah! depuis ce jour, Pamour nie pé 
nètre et nrenvironne 5 à chadue 
instant, cel amour miséricordicux 
ue renouvelle, ‘me prarifie eine 
laisse en mon coeur auéune trace 
de péché, Non, je ne puis etrain- 
dré le purguoire; je sais que je ne 
mériterais mène pas d'engrer avec 
les âmes sañiles dans’ ce lien d'es- 
pintion: mais je sais aussi que Île 
feu de Pamour est plus sanelifinnt 
que celui du purgatoire, je sais que 
Jésus ne peut vouloir pour hotis de 
souffrances inutiles, et qu'il ne 
m'inspirerait pas: les désirs que 
je ressens 's'il ne voulait les com- 
bler,.., 

Voilà, sua Mère bien-aimée, tout 
ce que je puis vous dire dé la vie 
de votre petite Thérèse, Vois eon- 
naissez bien mieux, par vous-meé- 
me, ce qu'elle est et ce que Jésus à 
fait pour elle; tissé Vous Mie par 
donnerez d'avoir beaucoup abrégé 
l'histoire de sa vie religiouse, 

Comment sachèvera-tetle, cette 
eHistoire d'une “petite fleur blan- 
che”? -  * 

Peut être da petite fleurs sera 
elle euvillie dans sa fraicheur bu 
bieu trausplantée sur d'autres TE 
vages,,, de l'ignore; mais ce dont 
je suis certaine, c'ést que la misé- 
icorde dy bon Dieu Taceconipagne- 
da foujours, c'est que jamais € le 
ne cessera de bénir la Mère qui 
Va ‘donnée à Jésus, ‘ 


Eternellement elle se réjauira 
d'être une des fleurs de sa cou- 


ronne, éterneliement ele chantern 
avec éeite Mére chérie le antique 
toujours nouveau de l'amour et de 
la reconnaissance. 


“fe suis trop petite pour gravir 
‘l'escalier de la perfection... Las: 
ceuseur qui doit in'élover jusqu'au 
ciel, ce sont vos bras, à Jésus” 


ST, Mercredi, 17 juin 1925 


; 
t 


\ 
sera très intéressante pour tous, 
certain qu'aucun groupe ne 


L'iseenseur divin.-Premiéres 


oo 


| médie _ Arsène St-Pierre, Charles 
Chaput, Emile Dauvin; ‘ 
VIEn roulant ma houle 


Choenr Toute lussisinee  Lul 
graciegsement invitée à chanter le 
retrain de jadis, « 

VAL. La Biche blene +- 2e acte; 
VH.-Le 


Dovmeur —— Monolo- 
gue Mile G, Radonx: , 
END Modutain's riders -— 


Song -- 


blaient avoir à coeur de rivaliser 
de zèle et de bonne volonté et ont 
rendu leur rôle avec un grand ta: 
lent, ÈS 

Dinauehe, 40 mai, réception des 
Enfants de Mariv: 

Fuvent reçues Miles Hilictte Fon- 
taine, Délia Liaigneautt, Bernadel- 
Nor- 


te Fontaine, Mariedonise 


mand, 

Aspirantes : Miles Thérèse Roy, 
Mario-Jeanne Bivard, Eveoline Ma- 
heux, Olive Fentaine, Ieldu Pré- 
fontainé, lrène Lafronière, 

- Lo 4 juin avaient lieu les fu- 
nérailles de Mme Francois Honniet, 
décédée subitement, De laisse pour 
pleurer sa perte son mari e1 7 pe- 
lits enfants dont la plus vieilte n'a 
que 13 ans, Bon nombre: de pa- 
vents et d'amis ont tenu à venir fui 
rendee les derniers devoirs, 


HOEY, Sask. 


Jeudi Le 9 juillet, a “Tiaison 


Franenise sera ei, Ho n'est pas 


nécessaire d'entrer dans les dé- 


His pour dire que cetie jonrmée 


saura leurs enuser une meilleure 
ipression que Le nôtre, 

MM, We A. Boucher, J. M. Hal- 
ié.et Amédée Labonté sont allés à 
Prinec-Albert ln semaine devnière 
Mlle Maria Ménage est retour 
née à St-Bricux vendredi dernier, 

M et Mno Houri Begrand ont 
l'honneur de faire part à leurs pit 


reuts et amis de Ja naissance d'un 
fils, 

- M et Mine & 
leur fillette 


À, Lavergne el 
Berthe sont de retour 
Montagnes 


d'un voyage dans les 


iocheuses Durant son absence, 
M, Lavergne à été remplacé à Ta 
station du CNR, par M AM Burns 
de Saskatoon C'est la troisième 
fois queM, Lavergne est remplacé 
pau M Burns durant ses Vaeatues 
annuelles, : 

— C'est avec regret que nous ap- 
prenons le départ de MS. Pheskie, 
eantonnier du CN.R. H lait ivi 
depuis huit nn, 


saire pour l'achat des prix qui se- 
ront distribués aux vainqueurs du 
CONCOUTS SCORE A vemporté un 
boat suveès. Les recettes furent 
au-delà de #100, 


nn | 


em names dense ane ar ne papers tnen ne mec Rae me de tn em pe mn 20 


CHAPITRE TK 


ITE 
vilations aux joies élernelles, 

La nuit obsenre. La Fuble des 
pécheurs. = Comment cel ange 
de be terre comprend lt charité 
fraternelle. "Une grande vie 
loire, Un soldat déserte, 


Mère vénérée, vous n'avez té 
moigné de désir que jachève avec 
vous de chanter les misérieor tes 
du Seigneur, Je ne veux pas raie 
sonner, ais fe ne puis nrempé- 
cher de rire ou prenant de noenveau 
la phune pour vous racouter des 
choses que vous savez aussi hien 
que moi; enfin pobhéis, ed he veus 
pas chercher quelle utilité peut à- 
voir ce manuserils je vous Pavoue, 
wa Mère, .si vous de brflicz sous 
es yOoux, avant ième de lavoir 
lu, je n'en éprouverais aucune pet 
ne, ‘ 


Dans Le commmuoauté où croit gé- 
néralement que vous avez pie 
de toute facon depuis mon entrés 
au Carmel; ais Phomine ne voit 
que l'apparence, c'est Dieu qui lit 
au fond des coeurs, O ma Mère, 
je vous remercie de ne n'avoir pas 
ménagtes Jéshs savait Lien qu'il 
fallait à sa petite Fleur l'eau vivi- 
fiante de Phumitiation, elle était 
Hop faible pour prendre racine 
sans ce moven, 6t c’est À vous 
sole doit cet inestimable! bien- 
fait, 

Depuis quelques, mois, Île divin 
Maitre à changé chmplètement sa 
manière de faire pousser sa petite 
Heurz Ha trouvant sans doute 4s- 
sez arrosée, il le laisse maintentnt 
grandir sous les ravoin bien 
chauds d'un soleil éclatant, ne 
veut plus pour elle que son sourire, 
qu'il mi donne encore par vons, 
ma Mère vénérée, Ce doux solri}, 
Join de Hétrir & petite fleur, la 
fait croitre merveilleusement, Au 
fond de son calice, elle conserve 
les précieuses gouttes de rosée 
qu'elle à reeues autrefois; et ees 
souttes Jui  rappelleront toujours 
qu'elle est petite et faible, Toutes 
les créatures pourraient se pencher 
vers colle, Padmirer, Paceablor de 
leurs Jouanges; cela n'ajouterait tr 
mais une ombre de vaine satisfne- 
tion à da véritable joie qu'elle sa- 


voure en son cocur, 56 VOVAnt aux 
veux de Dieu tin pauvre petit 


néani, rien de plus, 


En disant que tous Îles compli- 
ments me laisseraient insensible, ie 
ne veux pus parler, ma Mère, de l’a- 
mour et de la confinnce que vous 
me témoisnez: j'en suis tn Contrat 
ÿe bien totichée, mais je sens que 1e 
rai vien à craindre, je puis en 
jouir maintenant à mon aise, rap- 
portant au. Seigneur ce u il 1 bien 
voulu mettre de bon en mot S'il 
Jui plait de me faire paraitre meil- 
leure que je ne le suis, rela ne me 
regarde pas, il est libre d'agir eont- 
mé il veut 


{à suivre) * 


NE--L'attaque des Uhlans--Puo 
Mes Zelma de Lagassé, Evangé- 
line Laberge, 

Nous devons de grands remercie- 
monts aux bonnes Soeurs qui se 
sont dévouées pour préparer ee 
concert et aux acirices qui sem- 


La séance, donnée dimanche soir 
à Loey, par le Comité paroissial, 
en vue de réaliser Pargent nôces- 


{ 


Au livre d'or où le “Patriote” inuerit gen abonnés 


vie, figurent les nou de: 


hou se, 


Sa Grondeur Mer Mathieu, archevêque de Hégina. 


Sa Grandeur Mgr 


Prud'homsne, évêque de Prince-Atbort. 


‘ 


Sa Grandeur Mer Laugloin, évêaue auniliaire de, Quéhoe,. 


Sa Grandeur Mur allé, dvêque de 


Menret, Ont. 


Sa Grandeur Mur EP. EL os, epndljutouc de Quéhoe, 
Sa Grandeur Mgr Î. Urunault, Niculet, Quéhoe, 
Mur JS. BU, Hrodeur, PA, VG., Prince-Albert, 


Marois, F4, V.G, Québec, 
PE. Rouleau, PA. Québiae. 
C4 BR Bourdot, E, DD, Bradl 
#4. A. Bélanger, PR, Montréal, 
LA, Hichard, 1,1, Montréal, 


Mer 
Mye 
Mec 
Mur 
Mer 
Mer 
Mgr 
Mgr 
Mer 
Myre 


JE, Loborge, #. D. Québec, 
A. Dugan, PF. À. St-Jacauen de: 


> 


LePailleur, P, D, Montréal, 


iomme, Sask. 


Vierre Decelles, P, D., St-yneinthoe, 
1-0, Luflumume, 1”. D,, Québec, 


' 


Montealm,: 


a 


L'Hon, Sénateur NA, Belcourt, Ottawa "i 


Hon. Sénateur BéYque, Montréal. 
f'hon. Sénateur David, Montréal, 


Son Excellence le  Hieuteuant-Gouverneur 


Quéhee, : 
L'on. Arthur Cardin, Ministre de 
nt, 
M. le Maire Duquette, Montréal, 


M. le Juge L. A. Prud'homme, StHonifnce, Man, 


M 


t : 


hat 


Pérodean, 


lu Marine, Ottowo. : 


L'Hon, Juge Consineau, Saint-Laurent, Qué, 
M, ©. Tessier, Commandeur de St-Grégoive, Quéhee, 


FA 
En 


C.-C, Lochwetl, Québec, . 
l'abbé P, Perrier, Montréal. ($E 
l'abbé 
l'abhé 
l'abbé 
H, Coutu, Gravelbourg 
l'abbé Mornesu, Shell 
P. P. Langlois, Fécumseh, Ont, 


Saak, 


M. 


J-H, Davignon, St-yacinthe, : 
HE. Desmarais, Prince-Albert 
G. Carpentier, St-Louis, Sas, : “ 


River, Soc, - 


00.00) 


Philippe Mondor, Willow Buneh, Sagk, ,: 
l'abbé Fortier, Willow Buneh,-Savk. ' 
Achille Chabot, Lace Pelletier, Soale 


M. Alphonse Chabot, Lace Pelletier, Susic 


M. Osias Duclos, Vallée, Ste-Claire, 


Suuk. 


Quatre amis qu “Patriote”, Lace Pelletior, Sask, 
Enimanuel Breton, Montmartre, Sage, à : 


Phifippe Perron, Montmartre, Sash, 


Trois autres bienfaitaurs, Montmartre, 


€8100.00) 


' 


Saak, : 


ro, 


L. Verreau, Commandeur de St-Grégolro, Quéhoe. 


M. l'abbé J. À, Ouellette, dir, des missionnairea colani- 


sateurs, Montréal. . 


a) 


M, le chanoine Laurent Cousinenn, économe de l'Ar- 


chevèêché, Montréal, 


Dr, GG. À. Henri Dufresne, Montréal, 


4, B. Provost, père, Lebret, Sask. 
Dr. W, A. l'lourde, Lobret, Sask, 
MH, Péalapra, Lebret, Sash, ot 
Un autre bienfaiteur, Lobret, Saak, 


+ 


M, le Chan, EL B, ioule, Marieville, Qué. 


M. l'abbé 4. A, Bourassa, église du 


“ 


st 


neré-Coeur, Mont- 


réal. L 
M. l'abhé 3. Honoré Fréchette, Ste-Cluiro, Qué. _: 
M. l'abbé PF. X, Goyette, Hemmingtord, HER: 
M. labhé D, Touyin, N. D, du Mt Carmel, Lacolle, Qué. 
M. l'abhé Ed, YV. Lavergne, Québec. 
M, l'abbé LP, Lumarche, Joliette, Qué, : ' 
M. Lionel Audet, Ste-Mnrie de Benuce, Qué. . 


le Chanoine €, Benuliou, Qué, 
l'abbé 
l'abbé 
l'abbé 
l'abbé 
l'abbé 
l'abhé 
l'abbé 
, l'abbé 
l'abhé 
l'abhé 
M. l'abhé 
M. l'abhé 
M. l'abbé 
l'abbé 
l'abbé 
l'abbé 
. l'abbé 
l'abbé 
Fabbé D, Desrosiers, Montréal, 

l'rançois Briand, lonteis, Sank, 
Adrien Liboiron, Ponteix, Sani, 


BF, Martin, Ste-Anne 
AS, Deschênes, Miss. 
A. Faucher, Québec 
À. Huot, Québec, 
PE, Delchat, St-Romunald, 
LH. Côté, Québec, | 


F. Grondin, Lévis 
N. Favreau, Montréal, 


J. Eavigne, Montréal, 
1..V, Thibaudenu, Rivière 
J. Chaffers, Belocil, Qué. . 


l'abhé 
l'abbé J, Cloutier, Maisonneuve 
M. l'abbé H. Chagnon, Montréal, 


L-Z. Lambert, Benncoville, Qué, 


CH. Michaud, La Mulbaie, du … 
4. Leclere, Chûte à Blondenu, Qué. sou 


N, Lévesque, St-Hiluire, Qué | |. , 


Alphonse Jullion, St-Hippolyte, Saëke.. 
le chanoine Prançoix Boulay, Troid-Rivià 


‘Qué, 


pis 
+ Sas 


°tat 
se ma 
où 

n 


s 


Qué, 


l'abhé Georges Chartier, Rosemont, Qué, ' ‘ 
l'abhé N. Dupuis, St-Busèbe de. Montréal. . "7: 7 
Pubbé G, Tlurgeon, autmônier, Québec . . 
l'abbé 3. À. Thériautt, Montmartre, Suk, 
abbé J. Loclair, Graveiboury, Susk. - 


M, l'abbé G. V. Behrenbach, Qu'Appelle, Sagk, 


M, le Chanoine Myrand, Ottawa, Où 
M, l'abbé JA. Carrière, Hull, Qué, 
M. l'abbé M, Roux, Montréal, 

M, l'abhé Beaudoin, Montréal, 

M. l'abbé H, Bernard, Outremont, Q 
M. l'abbé C.-0, Lamarche, Montréal 
M, l'abbé JL Verschelden, Montréal, 
M. Emile Arës, St-Césaire, Qué. : 


t 


ï s 


ué, © 


. 
* 


Chevaliers de Colomb, Marievitle, Qué, : ° 


M. l'hbbé H. Kugener, Radville, Sask 
M. Emile Hourassu Radville, Sask, ‘ 
M. l'ubhé 4, C. Lavausse, Montréal. 
M. l'abbé Jos. Picotte, Montréal, 

M. Louis Normand, Prad'homme. . 
M. Pabbé 4, O, Rioux, Dollurd, Suotc. 
M. Georges Sicotte, Dollard, Sask 
R. F, Sianislas Lajoie, OM,L, Kapu 


M Vabhé €, Rondea. Séminaire des À 


gère, Pont-Viau, Mont réal. 
Jenn Bourdages, Verwood. 
Un aimi du Patriote, l'onteix, 
R, 1 Gauthier, Ponteix, 
Jos, Goulet, Ponteix. 


+ J. D. Gratton, lonteix, 


Donat Augé, Frenchville, 

Lucien Tourigny, B.A., Shaunavon, 
Paul Bernier, Shaunavon, 

Dr. 1. A. Aubin, Meyronne, Sask. 
Calixfé Branger, Si-Louis, 

Cercle Pie X de l'A. C. 4. C., Montréa 
Wilfrid Gareau, Garonne, Sask, 

Un ami, Bonne Madone, Sask, 


skusing, Ont. . 


5 on 
CT 


Chevaliers de Colomb de Maisonneuve, Qué. , 


Donat Chenard, Lac Pelletier, Sash. 
Ludger Létournenu, Lace Pelletier, Sas 
JR. Monette, Lac Pelletier, Sask, 

J, À. Cardinal, Lae Pelletier, Sask, 


M. l'abbé A. Fortin, Lac Pelletier, Sask, =. 


Napoléon Chevrier, Gravelbourg, 
Napoléon Samoisetite. Gravelhourg, 


À. Randon, Fenn, Alta, :° : 


Armand Fétrenult, Marieville, 
Noël Réique, N.-D. 


k. 


: “+ A 


Qué. : 


Henry Formby, Marieville, Qué, : :" 


François Houlais, Montréal. 


pe Institutions 

É Le Séminaire de St-Myecl 
| "L'Archevêché de Québec, 
T .* ivéché de Rimonwnrti$ 


Le Séminaire de Joliet{e, 
Le Séminaire de Québec. 


aîhe.' “. 


s 


: Collège de Ste-Anne-de-la-Docatièreé, : 


Département de l'Ifstructfon Publique. , 


D, Garon, St-Victor ‘de Triig, Qué ot 
d.-G, MeCren, St-Casimir, Qué. % 0 
J.-M, Drapeau, Biggnr, Sas : ce 


‘du loup, Qué.: : 
on i 


Les Cleres de St-Viateur, Montééal. . 


de lo lrovinee de Qiéboe. ‘7: 


Les Ursulines do Quêt 
ER. PE. Qhints, EiSan 
Collège de NotreDame,: 
Bibliothèque Saint-Snini 
Univeraité d'Ottawa, Oi 


Lo Collège do Teri 


DDCe 


par l'hon. À, David, Socrétairo Provine 


-# 


lissions Etran- 


de, In Pocatière, Qué. 


wlonissteur, Québec, 


rte: Qué, 
ontant, Maisonneuve, Qué. 8 


Sa 


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de Michelin: Gtouville), Qué. “: 


Abonnements à vie 


A 20 on ae am de um ue DT EE dm or + RU an ae ton des eme mi 


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LE PATRIOTE DE L'OUEST, Mercredi, 17 juin 1925 


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À EU-LIEU-MARDI, LE 16 JUIN. AU COLLEGE MATHIEU DE GRAVELBOURG 


CRAVELBOURG, $Sasks 
def 


Convention des Chevaliers 
Colomb: Samedi et dimanche, les 
6 et 7 juin derniers, le Conseil Su- 


prême des Chevaliers de Colomb 
de Ja Saskatchewan a tenu son as- 
semblée plénière. annuelle à Gra- 
velbourg. Le programnie Conpor- 
a la réception des délégués à 
rivée du train par les membres du 
Conseil local, diner-banguet au Col- 
lège Mathieu, réception au Couvent 
des Religieuses de Jésus-Marie, ‘et 
finalemeñt séances intimes de dé- 
libérations, . 

Au collège, le R. P. J. Magnan, 
supérieur, souhaita tout d'abord 
la plus cordiale hienvenue aux dis- 
tingués visiteurs et fit en français 
un magnifique’ discours sur l'Edu- 
cation et l'Ocuvre de nos Collèges 
Classiques. M. Pavocat T. Gallant, 
de Gravelbourg, Grand Chevalier 
du district, M. McKinnon, Cheva- 
lier d'Etat, le R. P. Ferré, S.I., du 
Collège Campion de Régina, M. Col. 
lins de Moose-Jaw, M. L. Martel, 
maire de Gravelbourg, et plusieurs 
autres délégués firent aussi d’élo- 
quents discours sur 
mordiale de l'Education C 
que en cette province et sur l’aide 
morale et financière que les Cheva- 
liers de Colomb souhaitent appor- 
ter au maintien de n05s maisons 
d'éducation supérieure. Pendant le 
banquet, aux applaudissements des 
auditeurs, ln Fanfare du Collège 
agrémenta d’harmonieuse musique 
les copieuses agapes. Les échos vi- 
brants de Vair national, “O Cana- 
da” et la visite de l'institution par 
les délégués terminérent la fête, 


'ar- 


catholi- 


Nouvelles locales: 


". L Le Collège de Gravelbourg 


Dimanche, le 7 juin, fête de la 


On irouvera ci-dessous une liste complète des 
"plis décernés aux heureux lauréats ainsi que le nom 
des généreux donateurs. Les prix d'excellence ont 
tous été offerts par l'Honoïrable M. Cardin, ministre 


de la marine et des pêcheries. 


Ÿ. 


…. CONDUITE ET -APPLICATION. 


Médaille d'or offerte par Sa Grandeur Mgr O. E. Mathieu, 
72. | Archevèque de Régina. ê 
Gérard Caron. 


Ts 7, 


ë 


Prix offerts, par M.-labbé A. Thibault, curé de Coderre. 


Premiers prix:— | 
Gérard Béaüregard, Paul Piché,-Aimé Lizée, Léo-Paul Sabourin, 
3.+..doseph'Lafrance,‘ Albert Sylvestre. 


Déunièmes prixi— ". 
Arthur-Moquin, Pierre: Lafrance, .Gérürd :Labrecque, Godefroi 
Kukartz,; Irénée Tourigny,- Maurice. Bédard, 


LE 


M : INSTRUCTION RELIGIEU SE. 
| Premier Cours. 


U. NH . ”, ‘ ‘ 
Médaille-d’or offente par Sa Grandeur Mgr J. H. Prud'homme, 
à Evêque de -Prince-Albert, et Saskatoon, 


. Léo-Paul"Sabourin. 


: OR Ts 
RE 


Prix-offérts. parle R. P. Provincial des: Oblats. 


7%. Aimé: Lizée, Godefroi Kukartz, 
un Le 
CE me 
LOUr 
' j ,";" Deuxième Cours, 


Médaille: d’or offerte par Mgr 4. H. Brodéur, P.A.- Vicaire 
Re fiénéral de Prince-Albert, 


Maurice Bédard, 


Prix nn | 
Paul: Piché,: Lucien Duperreault,: Gérard Beaurègard. 
ère, >: . : | 

jh L | Troisième Cours. 


, Gérard Caron, Pierre Lafrance, Gérard Laplante, 
Deuxièmes Prix:— k 


Lucien Düperreault, Armand Arguin, Oscar ‘Goulet, 
‘Rémi Bachand, Sylvio Lafrenière, 


TT DEUXIEME COMMERCIALE 
Éscellence:— | 
ang Le Henri Paradis, 


Prémiers Prix :— ee. $ 
.Mauricé Bédard, Gérard Benuregard, Maurice Simoneau. 
Deuxièmes Prix \ 
Lucien Ayoîte, Yvon Simonenu, Gérard Labrecque, Egide 
- Thibodeau, Victor Godin, Théodore Préfontaine, 
.. Maurice. Cormier, Grégoire St-Julieñ. 


a+ 
F4 


"PREMIÈRE COMMERCIALE. 


Étoelènce:" " - 
oo ci … | °, … ‘Gérard Caron. L. 
Proiiers- Pris:— 
re" "Poul Boistelle, Laurent Béchard. 
| Déuximés Prix: . | \ ! 


À Epurbñt Mondor, Ludovie Lacelle, Théodore Lämbiert, 
:. ".dactues Gravel, Lucien Lizée, Ernest Beaulne, 
Lise r Pascal Lolonde, : 


ne un BLEMENTS-FIMNCAIS. 
Enctllencer— : E a 

SC Albert Côté. 

Préniers Pris:— | “ 

| Aïbert Sylvesire, Adolphe Le Gall, Pierre Lafrance, 
PNEUS Henri Cormier, ‘ 

Da Mot { 
CharilEmite Béchard, Lionel Joannis, 
Gérard L'Beuyer, Gérard. Duperreoult, 


8 : C 


6, Scratus Aussoht, Paul Huel, 


re ur LP EN PE SE DEEE Cor 


C3 a ru me , | 
F Lt AE be He | | 
3 CES - fake ‘ 
FRANCAIS. 
Médaille d’or offerte par M. Pabbé Adélard Lecluire, ancien 


professeur du Collège, 


Léo-Paul Sabourin, 
Prix offerts par M. l'abbé A. Morissette, curé de St-Victor, 
. 4 .— 


Léo Ayotte, lrénée Tourigny, Lucien Düperreault,, Maurice 
. Bédard, Paul Boisselle, Raineau Gravel, Gérard'Laplante, 
° HISTOIRE DU CANADA, 


Médaille d'argent offente par l'Honorablé Cyrille F. Dolûge,. Sur 
intendant de l’Instruction Publique de la Province der. 
Québec, 


Albert Sylvestre. ‘Æ# 


Prix offerts par M. l'abbé Arès, ancien professeur du Collège. 
Laurent Béchard, Atbert Côté, Gérard Laplante.. 


SUCCES EN CLASSE. 
Cinquième Forme. : ” , 
Excellence :— 
, Léo-Paul Sabourin. 
Deuxièmes Prix:— 
Léo Ayÿotte, Aimé Lizée, Godefroi Kukartz, Joseph Lafrance. 
Arthur Moquin. . 


. ‘ Deuxième Forme, É 
Excellence:— 

k Irénée Tourigny, 
Premier Prix :— ‘ 
Paul Piché, « 
Deuxièmes Prix:— _ 


Gérard Tourigny, Irénée Dupras, 


Albert Forcier, 
: Victor Campeau, … 


| CLASSE D'AFFAIRES. 
Excellence :—. 


_ Lév Isabelle. : 
PREPARATOIRE. ° . 


Excellence Fe 


’ Gérard Laplante, 
Deuxièmes Prix:— 


Alexandre Lagassé, Edouard Doll, Fernand Bédard, ! 
Victor Poirier, . 


| DICTION FRANCAISE. 

+" Prix offerts par La Liaison Française, 
Première Division: 
‘ Léo-Paul Sabourin. 


Deuxième Division :— 


? Henri Cormier, 


FANFARE, 


. Prix de Cinq Piastres en Or, offert par M, l'abbé Louis. Lussier, 


Ptre, Directeur de la Fanfare du Collège: 
‘Oscar Goulet, Aimé Lizée, 


; 


N.B.—-Les prix sont décernés suivant l'ordre de mérite, 


PANTARE Di COPLEGT 


-a été victorieuse 


loeuvre pri-|, 


Ste-Trinité, le sermon fut donné à 
Péglise paroissiale par le R P. 
l'erré, S. TJ. , . . 

Le #10, en or mis en loterie par 
l'Association Athlétique du cotlé- 
ge a été gagné par M. Benoif-Pin- 
sonnault de Qu’Appelle. . 

Dimanche, le 14 juin, l’équipe 
de balle-au-emnp . de Gravelbourg 

de d'équipe de 
Hodgeville par un ‘résultat de 11 
à 


L'excursion de la Liaison Fran- 
caise rendra visite à Gravelbourg, 
dimanche, le 19 juillet” La locali- 
té entière, sous les auspices de la 
Société St-Jean Baptiste, se prépare 
à recevoir dignement. nos compa- 
triotes de la Province de Québec 
qui viennent ainsi nous rendre une 
visite de famille. 

La fête de Dollaurd des Ormeaux, 
organisée par les Autorités du Col- 
lège avec le gracieux concours des 
Dames Patrpfinesses et des autres 
sociétés locales, a obtenu un ma- 
gnifique succès, . 

M, et Mine Alphonse Dorais par- 
taient il y a quelques semaines 
pour la province de Québec en vi- 
site chez les parents et les amis. 

M. Alfred Beauchesne et sa fa- 
mille ont aussi fait le voyage dans 
où ils doi- 


la province de Québec 
quelques 


vent séjourner pendant 
mois, : 


PR ———— 


WILLOW.BUNCH, Soc. | 


Dimanche, le 7, nous avons élé 
heureux d’applaudir les artistes a-i 
niateurs de Verwood, qui se sont 
révélés véritables artistes, dans 2” 
spirituelles comédies, jonées à la 
salle :des Chevaliers de Colomb, au 

rofit de leurs oeuvres paroissia- 
es. Nos félicitations bien sineè- 
res. Espérons qu'ils ne s'arrête. 
ront pas en si beau chemin et que 
nous aurons encore le plaisir de les 
entendre, 

La préparation des fêtes de PA. 

C.F.C, suscite un bel enthousias- 
we, prometteur d’un digne couron- 
nement. Déjà on nous prédit un 
grand nombre de visiteurs, on se 
prépare en conséquence, 
, Un coinité de gens compétents 
et dévoués aux intérêts de la ré- 
gion, s'occupe d’ajouter aux eour- 
ses ordinaires, une belle exposition 
agricole. Voilä un mouvement d’u- 
tilité incontestable, dont on ‘ne 
saurait trop louer les promoteurs. 
Nos meilleurs voeux de succès 


ch: 
MONTMARTRE, Sask. 


L’'hotel de Montmartre vendu par 
le Shétif derniérement à Régina a 
été acheté par un M. MeClanegan, 
de Régina, qui viendra résider ici 
prochainement, Le nouveau pro- 
priétaire est un Irlandais Catholi- 
que et nul doute que le service se- 
ra beaucoup amélioré pour le pu- 
blic voyageur. ' 

—Le Rév. Père Couture, Domini- 
cain, est parti le 7 après avoir pré- 
ché une retraite à Notre-Dame de 
Mutrie: il se dit enchanté de son 
passage parmi nous. 

—Mine Ant. Legault, a acheté la 
propriété de Dad. Héward et a dé- 
ménagé sa maison sur ce terrain, 

Le Gouvernement a fait distribu- 
er plusieurs bidons de petits pois- 
sons dans le lac Chapleau à quatre 
milles d'ici. Inutile de dire que les 
amateurs de pêche ne manqueront 
pas d'apprécier cet acte de notre 
Gouvernement qui leur fournira 
bientôt de la pêche en abondance. 

—Le Comité Paroissial de l'A C. 
F, C. a décidé de faire adresser à 
tous les Franco-canadiens du dis- 
trict les Publications Françaises du 
Département de lAgriculture d’Ot- 
tawa, 

De passage— M. G. Renuart de 
St-Pierre, Man., chez M. C, Gratton. 

—Rapport de l’école de Montmar- 
tre pour le mois de mai: 

Classe Primaire— Grade IT, Jim- 
mie Cregan, Donat Goulet, Wilfrid 
joupal. ‘ j 

Grade 1 Sr. — Honoré Ferraton, 
Lorette Corriveau, Anita Caupal; 


. Grade I JFr.—Bernadette Beaulieu, 


Emma Lavoie, Lizzie Frass, 

Classe avancée—Grades intermé- 
diaires, Grade Il, Maria Corriveau, 
Gilles Painchaud, Alfred Berg, Mar- 
the Ecarnot, Joséphine Duhamel, 
Alma Coupal, Antoinette Coupal, 
_ Grade V, Alice Ferraton, George 
Breton, Marguerite Coolican, Yvet- 
te Coupal, Léonard Coolican, Do- 
rothy : Boyer. Laurentia Coupal,n 
Gracie Calder, « Antonio Fournier, 
Alice Berg,. Edna Calder. 


CODERRE, Sack. 


MM. Peltier et Fils, propriétaires 
du garage Central de Coderre, sont 
en mesure d'offrir au public un 
service parfait jour et nuit, grâce 


aux agrandissements et aux amélio-|| 


rations effectuées derniers 
temps. | 
—L'Equipe de balle au camp a 
glorieusement inauguré sa saison, 
le 17 mai, en battant sur leur pro- 
pre terrain, l’équipe du village de 
Parkbeg, par le résultat de 9 à 6. 


ces 


imuniquer par la voix du Pafriole'à 


“donnera tous Îles 
À désirables, ‘ 


ES 
oo 


sous les auenices desquels ces démonstrations gere ll 
om ? u eu : » | 
: données Le | 
Ur ‘ an à ‘ 
AU MAGASIN SUIVANT: à 
1 | ui ee Juif 
du 22 au 27 


les deux burc 
À EU Caux n° , 
60 vois de majorité au 0RRÉ que 

Déval, les voi jorité au Candid ns 

(ral, les votes étant comme aa ie 

Arborfield: libéral, 29: « SM; 
icur, 28; 7? CORevas 

C7 

ZAenon Park: libe 

. e ‘ 
servaicnr, 13, Fal, 108; con. 
Cominent compr 

Comprendre 

gement pareil? Est-ce indiffes 
ou sympathie envers Je ca 
conservaieur? Il est vrai andidot 
température était 
jouc-là; mais cela na 
ché nos concitoyens de 
glaise de se rendre en fo 
reau de votation, 

Pour la premier i 
. ë € € foi: 
que nous habitons ici, nous Luis 
nous (rouver représentés 10 M0NS 


ésentés 1 
membre de lopposition à la Le, jn 


- Les vañllants joueurs de balle au 
camp du village ont continué Iour 
marche victorieuse en écrasant Fé- 
auipe du Village ‘de Shamrock, 
dans leur vilinge, 1c\24 mai; le ré. 
suliat fut de 14 à 7.en 7 manches, 

M et Mme S. laubert de Malta, 
Montana, sont les hôtes de NM. et 
Mme ©. BR. Coderre, marchand Ké- 
néral et de M, et Mme Gscar Des- 
noyers, fermiers de Coderre. 

N. de la R. — Nos braves amis 
de Coderre seront hetireux d'ap- 
prendre que M. Roméo L. Blan- 
chard veut bien se charger de la 


chronique paroissiale, et_de ‘coim- € an- 


ule au bn. 


nee mm oam 


tous les centres français de la pro- 
vince, les nouvelles locales de quel- 
que intérêt. Ceux qui auraient des 
iravaux d'impression; en-têtes: de à lei 
lettres, cartes de faire-part, cartes ture. Et comme l'onpositio éfisla- 
mortuaires, eté., à faire exécuter à | pas nombreuse, quelle figure Va 
notre atelicr pourraient s'adresser | elle faire et que Dourrons-nor Va. 
à notre correspondant qui leur tenir en fait de faveurs gouve ob. 
renseignements | mentales surtout pour nos chante 

.. + à, iqui ont encore besoin d'être ame 
liorés en plusieurs endroits ré 
pérons que le gouvernement Dun. 


: 
e 
AR 


: DUMAS Sasle. are qui compte encore des amis 

 . - {dans nos districts, malgré quel is 

_Les électeurs de Dumas ont} éfections, saura se l'appeler que 
fait preuve de bon jugement en ceux et celles qui sont allés sue 
donnant à M. W. Patterson, candi- Pont fait nar une pluie battante à 
dat libéral, une majorité de 97 sur des chemins impraticables et qu'a. 


près avoir accompli ce devoi 
jourd'hui, personne ne 1 Ventes | 
| excepté peut-être ceux qui ont vo! 
té pour le candidat qui va se trou. 
ver dans l’Opposition. ou 
.—La fromagerie qu'on à hà 
tir à Zénon Park Sera finie he 
peu. On achève d'installer les ma. 


97 votes — légère pitance pour son 
adversaire qui. "semblait pourtant 
très affamé., Nous tenons à ‘re- 
mercier M, Jos. Lacroix pour Île 
beau travail qu’il a fait pendant la 
journée avec sa machine. 
ie pique-nique de PBüumas au- 
ra dieu le 9 juillet; nous aurons, /! Es: on ac [ 
comme toujours, le méilleur pi- chineries nécessaires, elle commen. 
que-nique des (centres franco-Ca- cera à fonctionner vers le 20 juin, 
nadiens du sud de la province On 
dit qu’il faut venir à Dumas pour | 
avoir un bon goûter, 

Si on en juge par le nombre 
des abonnés au Patriote, le propa- 
#andiste de ce journal a fait du 
bon travail. 

Les examens pour-lle grade 68 
commenceront le 28 juin. Pour 
la première fois l’école de Dumas 
présentera des élèves; il est con- 
solant de constater que les parents 
attachent plus d'importance à l’é- 
ducation de leurs enfants. | 

M. Camille Gariépy qui a fait 

l'acquisition d’un Hudson Super, 
Six, l'an dernier est à ajuster des| . QUEBEC. — Le départ de l'Arc. 
“silent tappets” dans son moteur.|tic pour sa nouvelle expédition 
1i veut sans doute établir un con-|dans les régions arctiques a été fi. 
traste avec deux ou trois.“/in liz-|xé au.20 juillet. Comme on le sait, 
zies” lesquels, on -dirait, ont pour | c’est encore le capitaine JE, Ber- 
but d’éveiller une garnison. nier qui dirigera l'expédition, 


La récolte a une très belle ap- . 
OTTAWA. — Le conseil de ville 


parence — la pluie est venne à \ 

temps. {de Hull, P. Q., a autorisé expressé. 
| ment son maire, M, Louis Cousi- 
| eau, avocat, à proclamer jour de 
fête civique, le. 15 juin, où fut cé. 


om 


ns ns mt 00 mt D 2 0m ne l 


MADRID, — On a découvert plu. 
sieurs complots contre le roi Al. 
phonse ‘XIII. On croit qu'ils ont 
été ourdis par des extrémistes eg- 
talans qui veulent obtenir l'indé. 
pendance de leur province, On 
rapporte que 14 personnes ont été 
arrêtées, , SE 


ARBORFIELD, Sao. 


rt ü 

L'élection provinciale du comté 
de Tisdale, auquel ñous appartc- 
nons, vient d’avoir lieu et le can- 
didat du gouvernement Dunnine 1 


la fondation de cette ville. 


HAMILTON, Ohio. — Floyd Rus- 
été défait par: 60 voix de majorité | sell. devenu Subitement fou, a tué 
Der son concurrent conservateur, | huit membres de sa famille, et la 
Malgré*les sympathies du Gouver police a pu mettre la main dessus 
nement Dunning envers la langue | APrés qu il eut réussi À infliger 

es victi. 


: in certain nombre de des blessures légères. 
ares ’ des bureaux de votation | Mes sont ses cinq enfants, sa mère, 


d'Arborfield et de Zénon Park|son frère ‘et une belle-soeur. 
n’ont pas jugé à propos de se ren-| _ 

dre aux polls le ‘2 juin, et un cer-| Ottawa, — Sir Adam Beck, 
tain nombre d’autres ont voté pour président de la Commission hy- 


dro-électrique “ d’Ontario, dénonce 
comme scandaleux les termes du 
projet fédéral visant à permettre 
l'exportation d'énergies électriques 
produites à Carillon sur lOutaou 
ais, © HER 


3 L'ENFANCE 


d L ‘ ® s« Len 
Vous êtes cordialement invités à assister à une série 


| , , a 
données par des experts de Science domestiques (hi 
membres du Département éduentionnel de E. We 


Gillet Compagnie Limitée, manufacturiers de ln 
‘ \ 


Poudre à Pête Magige | 


te , à | 
; 


lébré le centième anniversaire de 


M Ê 


| | vd Page 7 


rcredi, 17 juin 1925 


CE — : = er — = EE — eme ans rene mem enn à means RARES Ju £ 
. 5 *r W , » nm Ki} e © . . >" » . . - 
UN TROU, UNE CiEVILLE ÎLe rôle des Canadiens-françaic | te ie Ghamberlain aux prises avec lrèveille les voisins, son propriétai- 
9. idée autonomiste à chaque confé-!re est arrêté le lendemain et e 
_ F Loan. A0. iutono: à nfé-.re est arrêté le lendemain et con- 

Une fessée au Dr. Ediward dans in conquête de notre rence impériale. Depuis la cons-| damné à travailler pendant quel. VS & 

: | "7 autonomie oo, . Uution du cabinet de guerre enlque temps pour les personnes qui de 4.2 

Le Dr Edwards, grand chef des ÿ , 1917, la correspondance entre Ot-l'ont été dégungées dans leur some “| me am ITICUX 

Orangistes d'Amérique, nous ayant , mwa et Londres s'est échangée, meil, À un nr enr sels” RE 
nié, récemment nos, droits de pre Paris, eu M Edouard Montpolit| Sans passer par Pintermédiaire du! ee PP a ne h RE Mt UN x SR 
miers occupants, déclarait, en ‘ou-{a fait à le Sorbonne, la dernière gouverneur général, De même, lel } & DRAC \ 
Le, que pous cherchions à éviter | de ses conférences sur le Canada! Canada à signé des traités sans | BATTLETORD Sask ÿ, frecotte TRES , : | \ 
d'apprendre anglais à nos enfants dans MEmpire. d a décrit le rôle pret par Pintermédinire des nn- , os | un 4 Préparez votre avenu en ouvrant de 
Va raité de Paris, PActe deldes  Canadiens-français, dans  Inibassades anglaises, et s'est fait rez . MT donnant 
ot que le t ; rançais, dans Ja glaises, et s'est fait re Son Hontenr le juge Macintosh, k 1. 


bonne heure un compte d'épargne dans 


Ouéboe, PActe de 1791, PActe de 
unegrande institution de crédit comme la 


PAmérique britannique du Nord ne 
nous recounaissaient aucun droit à 
d'enseignement du français, hors 
“in réserve québécoise,” 

Dans une lettre au “Mail an 
Empire”, 6 Dr Hughes rappelle au 
pontife Edwards qu'il va ‘quelques 
maladresses à nier des vérités trop 
évidentes. D 

Le Dr Hughesvest un ex-inspec- 
tour des écoles publiques de To- 
onto ct un ex-grand-maître oran 
site, ce qui maârque la générosité 


conquête par le Canada de son arr 
tonomie; disant qu'ils avaient oh- 
tenu de fr métropole la reconnais- 
sancb de deux principes: le vote 
du budget par les représentants 


connaitre le droit d'avoir à Wa 
shington un représentant avoe le 
Blre de ministre plénipotentinive, 

M. Montpetit approuve le séna- 
teur Dandurand de rectamer pour 
le Canada une autonomie accrue 
sans rompre les Hiens de lPassocin- 
tion interimpériale, 


La fin prématurée du jiuuv Ale 
lesandre Maclatosh, survente te 5 
juin, a été une torrifiante surprise 
pour toute la population de notre 
distriet ‘ 

Grand et-robuste, le défunt some 
Blait taillé pour vivre cent ons, 
elle voilà fouehé en plein âge mir, 
à 46 ans à ptine! Après une indis- 
posilion de huit jours, une embolie 
se déclara et l'emportf en quel 
ques heures, | 


Dès qu'il sb sentit perdu, M. Mac- 


RE ER 


AS 


BANQUE CANADIENNE NATIONALE 


du peuple et Ha responsabilité mi- 
nislérielle, ° : 
1 a représenté l'idée impérialis- 


LS 
; 


Lorsque, plus tard, vous vous lancerez 
dans les affaires, la Banque où vous aurez 
déposé vos “économies, où vous serez 
connu, n'hésitera pas à vous faire toute 


Votre Epicier 
est un Laitier 
Bordes 


4 


LES NOUVELLES 


j 
j de fé { 
ins que l'originalité de sen v Iniosh recul les sacrements avec avance d'argent jJustuiée, 
DO IRROURS ! à se. “UT CHEZ NOUS ET AILLEURS sa nieté habituutle Mn FARINE Gratis-Livre de ‘ b L 
F on . on . nas eme an ana ar . LT ment Le saëfifice de sa vies il ve Recettes. Ecrivez É / . ; 
Les ca ae pas contre :« ‘ US FT  arda venir la iort sans crainte, en N'Ia Borde Co: Ouvre aujourd'hui un com te d'épargne 
gars Première Messe en Amérique La langue fran çaise officielle pavé eh sen enr était; il s'eflor. Limited, Montréal Ve ŒUJOurc Lun compte € éparg 16 | 


1 en disant n- HEC, 24-94 

dieu ‘son excellente épouse et à rer 

ses denx petits enfants. | 
Avant toujours aimé Ha liturgicl= 


à .. . | 
“Depuis prés de soixante-dix , 
ans, dit le courageux défenseur de 

nos compatriotes — nous emprun- 


ions la traduction de ses paroles 


# 


L'Ile de Haïti est l'endroit on 
eut lieu, le 8 décembre T193, la 
première messe qui ait été célébrée 


Lendres — Paris et Londres ont 
commencé un échange d'opératri- 


— 


BANQUE CANADIENNE NAMIONALE 


) ces téléphoniques pour des périodes "Eglise, ‘ce f : sara 
: "Pau ù : on Amérique DT Ê s des de l'Eglise, ‘ce fut avec une remar-tg A a DR 
au “Droit” TO es enfants de langue fn june que. Jrortie RL pp de deux semaines. Les Anglaises |'quable attention qu'il suivit les pri- [à : 
francaise € a wi S 7 [UE Jet CZ, Ve fUle Conseik&iront travailler dans les. eaux lères sublimes à rec : 
ont appris |ler de Colomb, î ans les, bureaux léres sublimes de Ja recommanda. 


parties. de l'Ontaria 


français, lundis que Les Francaises [tion de Pme; il se les fit répéler et Machineries 
i 


Capital versé et réserve 


a ———— 


ris ., LR Va 
1 , ‘ ‘1e s Oo ave M 4 . A RCA [ k l 

analiise AC d'avoir qe Len fer Ta gardien du manas- ile ur CO iront étudier les mé-| demanda même an prètre qui l'as ET, Actif Qu 29 novembre 1924) 
bon où il été ss M: Lier de fi Rabida, Espagne, avait {thodes anglaises à Londres Lalsistait de les méditer pour toi à Ù | | 2 

“ » A Q L bou 4 CE on CS N + ne ‘ ‘ L lai à 1 | 
maitres compétents. . ne Dr El fortement encouragé son ami à {langue officielle sur les lignes est | cette heure suprême... ‘ sel ù 1,000,000 5122,255,000 
wards avait LION En le fai. partie à la recherche du nouveau la Enigue francaise exclusivement EN mouvut en baisant Le erucifix 0 TS 
diseuter Ce Ton dans Ps, [rondes aussi, dans son deuxième} Toutes” les Anglaises employées au lel en répétant: “His «il be done”, Fournitures ss ain _ _— 
sant il EL patation anelaise que joies one il ! TE enpagner ;ftéléphone ont étudié en France corr- disunt encore de lni-méème: “Jam ? 
prit de Ja Ë 1 anglaise [us déDarquérent à Hispanolia ou framment le français, rend 10" » suis prèt) | 
les Canadiens-français s'obiectent Haiti où ils construisirent, avec , reacix 1, Ro Ge sis mr pour 
à ce que Panglais soit enscigné à [des roseaux et - Ÿ: Issue d'une vicille famille catho- 


teurs enfants, Ils ont été au con- 


jraire les premiers à le demander, 


s de la paille, la pre. 
mière chapelle c 


i | atholique, le pre. 
ntier sanetuaire 


Dévoilément du monument 


Hque de la: Nonvelle-Ecosse, Lo ju- 
se Macintosh 4 loujours donné Pos. 


Laiteries 


Un Pamphlet du 


or 1ET au sein duguel le U ‘ 4 NID : YAIS ° 
et eu toujours été leur désir, Cest Verbe divin voulut habiter fu, ln de Battleford enple ane ni profane, dune 4 . . (CANADIEN FR ANCAIS) EU 
vouloir tromper ” qu'insinuer 1e | so} ‘d’Amérique. (Cf. Missions and Se EE nan FESpee jou ie € ‘emertes re "4 
contraire”... ‘ \ Missionaries of California, 4 vols,|, Battleford.—Au cours de Ia célé- tal pont les iinistres de DEglise 2Pemerres «6 “| rt ] Ï # ES éd 
| . OS par le R. P, Zephirin Engelhard). bration du second Stampéde de [M ne manquait jamais la ro [fre . . eXEÈS AC aACis 
Se marie qui‘vent: pas besoin de | Battleford, eut lien dans le pare Me-f non du premier vendredi, el par |} nu Seurreries . » se : ' 
- loi pour cela TR Re ———— Morial Le dévoilement du monu-| ne curieuse coincidence, ce rat le A) 4e TT | Prix: Gratis sur demande , Li 
Li Di . | ; nie LU en Souvenir de la rébellion! Prenier vendredi de juin que fu || | ) s * 
Un peu plus loin le Dr Hughes ri- La. population des Etats-Unis de 1885.  Lorateur principal fut jen céléhrées ses nineraillrs. Ce el se “ S'adresser au À 
diculise les affirmations du Dr Ed. | 5j e juge Powavy, président de la [les-ci comptent parmi les plus ñn-[É F PFrOoNMaboriIose | eur * 
wards, . ov NL RM PinEON.. - La population anni ÉssIOn des sites historiques nes quon qu ques Battle  d'romageories DR, JOSEPI BOULANGER . 
"Le Dr Edwards, dit-il, pré-[idles Etats-Unis a augmenté de 2, {du Canada, qui plaida vigourense. ford depuis le décès du regretté . ' ‘ À 
tend que l’enseignement du fran-]150,000 individus par an, dans lement en faveur de Punion entre tes Sénateur Ben. Prince, La popula- TT Edmonton Alberta 


eais dans les écoles est illégal, par- 
+ que lPActe dela Confédération 
ne spécilie pas que les enfants de 
langue francaise peuvent recevoir 
l'instruction. dans leur langue, Cet 
Acte ne épéeifié pas plus que Îles 


courant des quatre années qui se 
sont écoulées depuis 
ment de 1920, 


Le bureau officier ces  stalisti- 
ques estime qu'au ler janvier 1995 


1 population des Etals-Unis étail 


le recense- 


divers groupes de l'ouest, 
HI v avait 
ès d'Indiens, 


ne 1 


Réouverture du Collegiate d ; 


présents des quanti- 


Gon des, détix villes avait pris part 
ä la cérémoénie La grand'messe —- 
avec diacre € sous-dinere - - fut 
chantée par le curé de Battleford 
assisté de ses confréres du Non, 
Ettient présents, les Chevaliers de 


| Toutes commandes ou || 
j demandes d’informations|| 


|| recevront l'attention 


CEST 


Le 


Les obligations de la vie dépriment les: 
forces de la femme | 


Len À ass _, ù « Colomb, les-membres du harreau & 
enfants de langue anglaise doivent de 114,311, 000 mes contre 105,- Nord-Battleford el de la magistrature et plusieurs [à "u de 8 
recevoir Pinstructon on De ue 110,620 en 1920, . ———— autrés totabilités officielles. CE s , 

DFE savent se IST ports 6: North-Battlelord, — Le magnifi- H est inutile de répéter jei cr [if 

es HA Noris où se marier. Ce L° . . - | . [auc édifice (S180,000,) du Collegi-[ que les autres journaux ont dit nu ' i DEL & CIE 
sel ù ni des droits naturels. Cest &ë- extinction de la race anglai ae, qui était fermé depuis nombre! sujet de Ia carrière juridique et des [À 

lement un droit naturel pour un - se . «d annees, Va Cter rendu à sa desti-Fhautes fonctions remplies par Son, |£ \ , . 
. Sivit qu'il soit Francais on LT ation première dés Pautomne pro. llonnenr le je Marintosh, Tous 36, Place d Youville 

NA ù sn Pénctunonit mn ‘ TT. cf Cchan, CS ClOVEs augmentent sf, Pont fait. Péloge du grand citoyen - 

Auplais, de recevoir lPinsimiction loronto.—"%Le contrôle des nais-llus êcoles publiques ne  sulfis: aue’ nous pléllrons, de sx seience ï 

TE angue> I ques suffisant us | . sa science, : MONTREAL 


. One school, one religion 


sances, c'est lPextinction de Ia ract 
anglaise”, 4 déclaré le TR. Dr, 
Sishop -Witlinins, de Québec, dans 


plus, on va réonvrir Le Collegiate 
pour les classes supérieures, Au- 
paravant il faudra restaurer Pédi- 


s DRE) , # 
de son. impartialthé, de sa bonté. 
Ajoutons qu'une aimable  modes- 
tie ct une charité inépuisable la 


k : une interview à un représentant | lice passablement sbimé par devaient rendu populaire Sa mort RSR _ Û : 
Naturel'ement, le. grand pontifé un journal. local Partant” plus temps Les ; : pour Ke i TT a ani 1 
furet ec. BEA, n "journal, al, Pariant” plus temps, est une laurdeperte pour In parois. ‘ - et «et - 
de l'ordre Or Droit avait dé. particulièrement de la province ca- et se eatholiqué de St-Vital ot, nour n onment et.stimulent 1, 
re à la manière du singe uienne française, le fév. Mi Citoyen indésirable tout Le distriét de Battleford, RLP, ! | | oi | 
 n'éclaire pas sa lantemme {lits déplore le fait que les gens de | Visiteur distingué, = Mur Rro- # re TS w'avaut rec andü les Pi 
qui n'éclaire pas. sa lanterne —- langue anglaise diminuent en nom: | Wiinipe RAT nc erdietl deur. vienires no al Du fai # PRÉ IOINES ni ayaut recommandé les [ L 
que pour Punité du Ganada, DE Fa LPS Re on anne k innipeg. = Tel cost le .verdiet{ deur, vicaire général, nous a fait PET LES lules R ne Hans is èt 
par ppliquer rigoureusement à pre dans les campagnes d& Québec, } que: vient de prononcer le jury une visite … trop courte: à notre F (di a ” , 2 ) uties Rouges, j'en ai pris ct, 
: { { S ‘He cn , it , « se villnc 4 ,« n ‘ . ‘ \ * te L Nes 11 € : 
tout citoyen de ee pays, la imesul'e- «les GR EE villes ci coroner contre George pichra- gré TL le soir de la Pentecéte, Mal: : AGE ; ) aprés nu traitement d equel- 
tbdon des stupides jarobins 1 “one fn ee es arent-des pur O0 Bt cine Robert Bec, 14 ans, Paré Les fa igues «fun voyage du D'UR cA« 2 -s semaines. les forces 11° 6 
Û } nadiens-francais s'emparent'des par- | novail dans la Rivière-Rouge, | rôté de Jack Fish, Myr l'Aminis ROSTI iERN, SASK. : ques SCMUNE s, les forces 11 C-. 


flag, one school, one religion.” 

Le Dr Ilughes répond aisément 
ü ces affirmations de barbare an- 
dique : 

“lv a au moins trois raisons 
écritil, qui s’onnosent à cette é- 
troie ulopié: | 

“{ Rien qu’en Angleterre, 16 
peuple parle trois lanues: °lan- 
ghais, le gallois et l’écossais; ce- 
paudant ce peuple est uni et tout 
le monde parle angais, bien que 


ties rurales.” 

Ha fait remarquer que Plglise 
“atholique romaine s'est élevée con. | 
tre le contrôle des naissances, et it | 
croit que le déclin parmi l'élément 
anglais de Québec, en comparaison 
de Félément français, est peut-être 
dû en quelque sorte à la pratique 
du contrôle, des naissances, 


2 — 


«Mort du fameux atronome 


et. Sehrader était seul à posséder 
une bargue dans les environs, La 
mére de Penfant et des passants 
accourus suppliérent Sehrader de 
leur laisser prendre lPembarcalion, 
mais il refusa en répondant: “I Y 
a longtemps que je leur dis de ne 
pas jouer sur Le bord de la rivitres 
qu'ils se noient maintenant tant | 
qu'its vondront”, ‘ : 


pm: 


Course entre un avion et des 


lrateur a bien voulu passer ehez 
nous poitt examiner la question de 
la construction, d'un. presbylôre 
Celle-ci à été résolue par Falfir. 
mative ol les décisions prises ont 
donné pleine satisfaction à tous 
Quarantiéme. ,anniversaire 
ur ne pas abuser de l'hospitalité 
dufournal, nôts ne disons rien au- 
jourd'hui des fêtes qui ont lion 
chez nons ces jours-cis lanniver. 
saive de la rébellion de 1885 of aus 


Réparations de montres 


et de bijoux. ‘Tout tra- 
vail garanti — Prix rai. 


sonnables. if 


, 
Dmmennns 


VENEZ ME VOIR 


talent revenues et je me por- . 
{ais bien, ateune douleur ue 
m'ineommodait’”. Mine. 
Pierre. Lemire, 297a, iue 


Wolfe, Montréal. e 


“Jétais affaiblie, abattue 
et je ressentais tant-de dou- 
leurs dans les jambes quej'é- 


les Gallois et les. Ecossais fassent . si les noces d'or d e vi ALais attl sible de 
Snalaie à : si les “ e notre ville vilais atttant que possible de 

apprendre Panglais à leurs enfants |. Flammarion pigeons le ncée en 1878 . , NT “seche eue N 
dans leur langue maternelle. Ÿ ——— j . Cent e. AS7S pour vos bagues et arli marcher. On nrassura que 
“En Suisse plusieurs langues! Paris M, Camille Flamniarion, |. Bruxelles. — Un pigeon-voya-\ cles d'argenterie les Pilules Rouges me fe- 


sont parlées dans les diverses par- 
ties du pays, cependant 4 popula- 
lion est intimement unie dans sa 
vi nationale, 

2, La constitution canadienne 
a établi deux langües officielles : 
Panglais et le français. = 

“3 Les penseurs les plus sages 
croient que les deux races-mères 
du Canada doivent connaître Îles 
deux langues, maternelles de leurs 
races et cela pour des raisons de 
culture inteHectuelle, pour des mo- 
üfs d'ordre pratique qui ont leur 
répereussion ici et à  Pétranger. 
pour que les deux rares mères se 
connaissent lune’et l’autre plus in- 
timenent,” . 

Ou se rappelle que ce mème fris- 
te sire qu'est M, Edwards s'était 


le grand astronome français est dé- 
cédé à l'üige de 83 ans. 

‘Né à Montinv-le-Roi (Elaute-Mar- 
ue) en 1842, Camille Flammarion 
fut attaché, dès 1838, à PObservatoi- 
re de Paris, 41 

Le grandastrouome que fut Flam- 
marion fut aussi un excellent vul- 
garisatéur qussi bien qu'un savant 
illustre. 4t écrivit un grand nom- 
bre-d'ouvrages sur Pastronomie et 
les sciences eonhexes, . 
(Ce grand savant jouissait de l’es- 
time adnirative de tout le moude 
scientifique et intellectuel Sä vie 
fut unc-précieuse contribution au 
progrès de la science 6f sa mort est 
une perte “ue tous déplorent avec 
de sincères regrets, 


“du imatin et 


geurv a battu un aéroplance dans une 
course Paris-Bruxelles, Six eents 
pigeons prirent leur vol à 8 Dh, am 
de l'aérodrome du Bourgel. Trois 
d'entrée eux arrivèrent à Bruxelles 
entre midi et midi el demi, avant 
couvert Ja distance de 275 Kilomé- 
tros à une vHesse moyenne de 70 
kilwmètres à l'houre, | ‘ 
L'aéroplane s'enleva à ff houres : 
'atterrit à Bruxelles à 
uiidi et denri,  PL’avialeur commen- 
ca à dépasser des piscons retarda- 
aires près de Saint-Quentin. {len 
passa un grand nombre dans ki di- 
rection de Bruxelles, mais il ne put; 
vattraper les trois premiers, i 


ne 0 


Course en ballon 


BIGGAR, Sask. 


M. l'abbé Drapeau est acluclle- 
ment à bâtir deux jolies petites é 
glises dans les-anciennes inissions 
de M, Pabhé Henri Baillargeon, à 
Dodsland et Hershol. Toujours à 
pôtre et missionnaire M. Drapeau 
travaille sans cesse à Penbellisse- 
ment de ses missions, 


eq 


ALBERTVILLE, Sask. 

—Le 24, Albeñtville célébrera la 
St-Jean Baptiste, Prendront part 
à la fête plusieurs orateurs de mur. 
que, A 10 ot demi, grand'messe, 
Sermon de circonstance. Banquet 
à midi en plein air, Dans l’aprés- 
midi, balle au eamp entre des Elks 


Permis de mariage el 
joncs de mariage 
Boîte 178 

Rosthern, Sask. 


- ee 


ORAN: LL. = as mésut panstun 


Epilepsie 

« CES 
“Je veux que ce soit su, écrit M 
Peter Miller de Edge, Mont, 


“que lu Novoro du Dr, Pierre a ros- 
tanré la santé de mon ben frére a 


Mme THOMAS BOURGOGUIN, 
, 18, Goid, Watervilie, Maine. 
| & 


iuencé à prendre des Pilules 


gement; je me suis sertie 


’ 

£ “Tétais faible ,abaîtue, por- 
téce au découragetmnent et su-[ 
jette àtouslestroublesqu'en- 
traîte l’anémie chez la fem- 
ie," Mais, dès que j'ai cour- 


Rouges il s'est fait du chiur- 


raient du bien. J'ai.eu con- 
fance et je m'en suis procuré 
immédiatement. Mes forces |: 


bientôt, en bonne santé”. 
Mme Délia Poulin, 148, 
‘Winter, Manville, R. Le 


CONSULTATIONS 
GRATUITES. Les méde- 
cins de.la Compagnie Chi- : 
mique : Franco -Américaine 
donnent des consultations 
gratuites à toutes les femmes : 
qui viennent les voir ou qui 


se sont auginentées et je fus . 


3 


pavé le luxe d’un petit vomisse- _ D  ——— Bruxelles, — Le pilote belge Ve-{ de Prinee-Albert el Henribotrg et {près avoir souffert pendant dix : " ee mure ce : 

ment, à Saskatoon, l'été dernier, ya ae og enSta a guuné li ecnpe Gordon! toutes sortes d'amusements, 7: | épilepsie. va naintenal us plus forte, LS douleurs °C leur écrivett, | 
contre notre religion “et notre Jan- | Le châtiment corporel des crie! honneit avec le ballon “Drince- dette St-Jean Baptiste est rie de six mois qu'il n'a plis ei Va sout peu à peu dissipées, cn- Las Pilules lee F 
gue; mais que Île Patriole s'était . £ de Léopold. Parti dimanche, il atte.;nale, nous sommes done prèts ae Sb ° i st al : à antenne A . es Pilules Rouges pour les Femmeo 
& I F minels est nécesalre É0po, recevoir tous nos amis de langue | laques de cette matulie” Cette pré. fin la santéin'est revenue et DUKes pe 


Chargé de le Ini faire ravaler. 
LE 


«> 


Toronto, --— Au cours de la con- 


vit au Cap Fourinau, Espagne, mar- 
Ai soir, apres avoir franchi 822 mil- 


francaise de la: région et la plus 


paration végétale bien connue est 


peu de temps”. Mine Thu. 


Päles et Fuibleu sont en vente chez touo 
les marchands de remèdes et sont oano : 


= 1 Ce les Al cordiale bienvenue les attend.|,, remède de la conctitot situ ne € in. 18. Cold . . l 
Le rapprochement des races À vention annuelle de l'Association TS ballon francais, “Grand Char. |Donk an 24, et qu’on se le dise, ai nm dre de la constitution, File as Bourgouin 18, Gold, Ends le remède le meilleur marché, 
k ° “du Barreau d'Ontario. Le juge Les”. piloté par Latu, est tombé à| —LLe Rév. Père Jan, OMLE, del agit efficacement et fortifie chaque Waterville, Maine. N'acceptez jamais de substitution ; voyaz 


Montréal, — “La différence qui 
existe entre les Canadiens-français 
et les Anglais au Canada ne. pro- 
vient pas de l’origine des rates, 
Mais doit être attribuée à ce senti- 


Coalfworth, dé Toronto, a présen- 
té in travail fort intéressant sur 
les chätiments criminels. 

“La punition par PElat esl né- 
cessaire, a-tit dit. Elle doit être 


la mer... l'équipage a pu être sau- 
vés 
Sept pays prenaient part 
course avec 18 ballons. 
se) 


à ‘1x 


hassige ici, rencontra les eom- 
missions scolaires de Ja paroisse, 
Les districts de Régin ot d’Albert- 
ville étaient présents, IH fit une 
courte visite 4nx écoles dans Pa- 


organe du corps et amétiore le 4y4* 


éme nerveux, Les pharmaciens ne 
peuvent pas Be vendre, des opents 
spéciaux Seulement Lx fournissent. 


“Depmsquelques temps je 
ne me portais pas aussi bien ; 
j'éprouvais uue fatigue cx- 


J 


à ce qu'on vous donne les véritabloo Pi. 
faleu Rouges de la Compagnie Chimique 
Franco-Arméricaine, Si vouo ne pouvez 
vous les procurer duns votre localitG, 


ment de supériorité qui est inhé-lahropriée à la grandeur du cri . .. . vant-mids. 2 , Pour renseignements écrire au Dr. traordiuaire à la fin de: lu | écrivez-nous, nous vous les enverronc eu 
rent à chaque race et à chaque na- me, L doit être exemplaire, Notre Les Japonais sont pratiques —De passage, égnlement, M label Peter Fahrney & sons Co, Chien / réception du prix, 50 sous lu boîte, & 


tion”, a déclaré le professeur Goeor- 
2e W, Wrong, de l'université de To- 
ronto, en commeneant sa causerie 
sur “les deux races en Canada”, à 
ka nremière séance de la “Canadian 


Historical Association”, 


Le professeur a dit que les An- 
glais ne reconnaissent pas les Ca- 
nadiens-francais: comme leurs su- 
hérieurs, et ces derniers pour leur 
part, s'ils admettent ai'ils font 
Montre de moins d’hahileté dans 
leur recherche du succès matériel 
se sentent du moins supériairs en 
fait .de culture, en ce qui touche 
Aux questions de foi et pour ec qui 
est de la concèption des choses de 
la vie, . | . 

Tout le mat provient du man- 
que de relations amicates. “Benu- 
COUP pourrait être fait. dans Île 
Faphroehement des deux races par 


le développement d'une littérature | 


essentiellement canadipnne et com- 
Mune à lous, Des aoveupatians 
semblables, de même qu'un traÿe. 
Rent égal :partont, auraient cortai- 
nement pour effet de faire disnn- 
faitre à jamais cet esprit d'intelé- 
rance qui esvactérice lon doux ra- 
ces, Same toute, il faudrait met. 


— “ non vue mont 
Lo LA iouio -porscoution” 


{=> 


svstème actuel commence à faillir. 
Le fouet devient graduellement 1m 
art du passé, La pendaison n'est 
réservée qu'aux meurtriers, Au- 
jourd’hui, id nv à pratiquement 
que lemprisonnement cl les ane n- 
des, Nos prisons sont devenues 
des maisons de pension "ous cer- 
taines gens, d'où des prisonniers 
sortent sras et bien porianis. * On 
commence à rédiser que Île fait de 
priver une personne ‘le sa liberté 
mest pas suffisant, Piusieurs beT- 
sennes croient qu'au lieu d abeln 
la peine du fouet, on devrait in 
modifier, On devrait rétablir Ia 
"fessée,  L'huniliation que céja en- 
trainerait aurait un effet salutaire 
sur Île prisonnier, 


— D 


À coups de bouteilles 


ee qe 


Rivière-du-Loup, Qué. — L'ins- 
pecteur Dionne, de la commission 
des liqueurs et deux, nrres de ses 
vollègues, Parent et “Pélanges , ont 
été reeus à coups de boutoilles par 
un-cultivatdnr chez qui is avairut 
opôvé une descente. pour Noir fi 
pessédait du hame-brew. Dionne a 
eu le crâne brisé et on ne croit pas 
qu'i survive... 


Toio, -- Une nouvelle lai vient | 
d'étre mise en vigueur au Japon, 
Lorsque un chien ‘aboie la-nuit et 


— 
CORRECTE 
Ce 

Le 


po 
tarte 


 MESE SOLE 


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CPR 


& 


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n : # ru 
DR À 2 AG ME M Re 


bé [Lchel, colonisaieur, en eompa- 
gnie ‘de M, Clovis Pellerin qui 
vient passer une couple de mois 
aveé ses enfants, . ‘ 


me 


a AT 
4 


' 


- Grande célébration. de la fête CC 
NNELLE EN PLEIN AIR. SERMON DE, CIRCONS TANCE PAR MGR. J. H. BRODEUR, PA, VG 


o 


Fu 


pe 


‘À Albe 


\ 


riville, le 


0, ‘ 


Livré exempt de douane au Ca 
nada, 


ones ne = 


te dt | 


4 : l s , , l , f 
Grand banquet et discours patriotiques par des orateurs de renom. 


TOUS À ALBERTVILLE, LE 24 JUIN, MERCREDI. 


TT RE nn D A SRE 9 9 0 de DR ARS 7 0 nd D DR AR AB une. 
ER AAA mn 


_24 juin 19254 


journée; l'appétit me man- 

. SUR pas 

quait et ma digestion était 
1 


COMPAGUE CHIMIQUE FRANCO-AGERICAINE 


plus lente. ® Une-voisine |limité, 274, rue St-Ders, Montréal 


en eo mien mue cu note 
DES ane r 


nationale 


ï 


© ‘Dons l'après-midi amusements de toutes corteo et pattie de balle au camp entre les Elks de Prince-Albert et le chub de Henribourg, ‘ 
| Nous complons our la présence de nos amis de Prince-Albert et du ‘district. | | 


D PRE M PIE Seed 


renier DT MR D D re VE en aq = 
ARR GS AS D ED D RDS DS RSR TS 


er D PRE RAREÉ 6 SE D D CAEN SÉANCES 2e 


ae 60.4 8 Re MAO EE 
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Prince-Albert r 


> 


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1 Er 


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à chorale pour le fes- 


] 


ue 


vente francophile et bénéficiaire 
de la bourse du gouvernement de 
la Saskatchewan, Nous la félicitons 


des Ca-let lui souhaitons bon voyage. 


résidence Manvil- 


à 
1i dut être re-| mier pasteur de l’Église Union à 
départ anticipé des | Prince-Albert, 


T1 a èté décidé dernièrement 


Le “Garden Partv” des En- 


| 


l'Indiens des réserves de la côte, I 


Sorbonne. Mlle Boyd est ue fer- Les Indiens fe peuvent passer 


aux États-Unis 


ns 

Victoria, C. B. — Les officiers de 
transport local ont été surpris 
d'apprendre des autorités d'immi- 
gration américaine la nouvelle que 
les habitants aborigènes du Cana- 
da seront sur le même pied que les 
races non éligibles-à devenir cito- 
vens américains et qu'ils ne, se- 
ront,par conséquent admis aux 
Etats-Unis. t 
décision est aue le droit exercé de 
temps immémorial par les Indiens 
lle traverser la frontière a été an- 
nihilé. M. Ditchburn, commissaire 


des Indiens a télégraphié immédia- | 


tement à Ottawa et insista sur le 
sérieux de la situation créée aux 


Mt ER s s A APR S N a à . + 1° 
vera à tous des heures délicieuses | $,;t6 "de Marie, samedi anrès-midi, | emanda qu'on s'occune de la cho- 


île vie française, 

—Motiscigneur  Budka, 
es Ruthènes, a été cette semaine, 
l'hôte de Mgr Brodeur à l'évêché, 
, —De passige à Prince-Albert, le 
R, P. MeCaffrev, O.M.I et M. l’ab- 
‘bé Paquette de Blaine Lake. 

M. et Mine C. Renaud nous 


guitteront vers la fin de juin pour | 


Montréal, où M. Renaud a accepté 
‘üne position et où ils établiront 
domicile. Le Patriole perd en M, 
Renaud un travailleur conscien- 
cieux, un homme de caractère... 
‘Shieux que de caractère... de coeur. 
‘59 les 'Canadiens-français regret- 
£ovoht vivement le départ d’un de 
éeux dont s’honore leur petit grou- 
pe. M. Renaud est un modeste qui 
‘ne sait pas ce qu'il vaut, mais il 4 
été npprécié par fous ceux qui 
léut coudoyé ici, Mme Renaud, 
quoique depuis peu avec nous, à 
su se faire des amis qui la manque- 


à a été un succès en dépit de la pluielse à Ottawa et que 
évêque | qui heureusement n’a fait que... 


menacer. Une quantité de petites 
tables. décorées avec goût, avaient 
été placées sur la nelouse. et aux 
accords de Parchestre. les hôtes de 
nos jeunes filles dégustèrent un bon 
souper, . 

Et la tente mystérieuse.777 où 
se dévoïlaient les secrets d 
cnmme les jeunes... La vie n’a-t- 
elle nas des 1 
sortis avec juste assez de 
nour continuer de v 
d'autres étaient éblouis nar 


horizon!... 

Avec tout rela Tes Tnfants de 
Marie ont réalisé la jolie somme 
de 50 dollars our laanelle elles 
remercient sincèrement les person- 


e lave- ne, 14 ans. a été tuée raide, et 
nir.... Tous v sont allés, les vieux | rinne Fontaine, 


endemaine pour tout | leur soeur Jeanne n’a rien eu, 
le monde? Ouelques-uns en sont |que le tonnerre est tombé dur 
force! nnit sur lenr maison à un mille du 


ivre, tandis que | village de Racine. * 
lesise marier le lendemain de 


noints Inmineux entrevus dans leur !cident. 


nes qui les ont encouragées, 


ront: elle laissera aussi un vide 

parmi Îles dirigeantes de nos oeu- R: 

vres sociules. ‘ , . 
L’Harmonie 


Nous souhaitons succès à nos a- 
mis au sein de la métropole cana 
dienne, ü . 

—Nos bonnes petites Soeurs de 


C'est le temps des examens, 


ou dehors chante dans Ja nature, 


des représen- 
4ations soient faites à Washington. 


LE nn ee 
_Deux victimes du tonnerre 
dans la même famille 


Sherbrooke. — (Gertrude Fontai- 
ja- 
22 ans, a été brû- 
tandis que 
lors- 
durant la 


lée très sérieusement, 


Corinne devait 
V’ac- 


Be 
La chute du mark sera la rui- 
ne de plusieurs 


Berlin.— Le mark allemand, ré- 
pudié, ne circule plus en Allemagne 
depuis le 5 juin, , 


En marge de cette nouvelle l'In- 


Tout formation financière écrivait: 


orcasionnées par Îa 


Les pertes 
chiffrent 


e 


Le résultat de cette |! 


dont la nouvelle-parure fraîche, é-| disparition du mark se F 
gavée des lilas de juin est embau-| dans les milliards. Que de spècu- 
mée d'ane jeunesse qui appelle à | lateurs, américains, canadiens, fran- 


la. Charité de l’hhmaculée-Concep- 
tion, qui conduisent avec tant de 


succès l'hôpital de la Ste Famille et | {ja . ! : : 
, i Pari _[folâtrer. çais, anglais et autres voient une 
POrphelinat St-Patrice, ont le bon partie de lenr argent disparaître 


Les oiseaux dans un cazouillis 
animé voltigent, et sautillent Jeur 
joie: tout s’harmonise, Alors pour- 
auoi donc. le nez dans un ‘raité, ç 
faut-il déchiffrer les aceords  et| dures leçons de la guerre et de l’à- 
leurs inversions. les suspensions, | prés-guerre. Tei au Canada, des 
et se casser la tête à résoudre des! mersonnes— faisant autorité en Îla 
matiére—nvaient mis nos uens en 
garde contre ces spéculations osées. 


hour de recevoir €ees-jours-"i la vi- 
site de leur Supérieure (Générale, 
la Révérende Mère Marie Alphon- 
se. Venue de St-Jean, N.-B., où se 
trouve la maison-méère de la com 
munauté, la. distinguée visitrice est 
accompagnée de Soeur Marie Irè- 
né, Elles feront toutes ‘deux le {dominantes de plusieurs varictés, 


dans ce gouffre! 
Cette répudiation de la monnaie 


Q { 
allemande restera comme nne des 


suand il ferait hon de ne nas *ra- 


et fovers pour les jeunes filles. 


tour des missions de l’ouest, Régi- 


na, Holdfast et Edmonton, où leurs | vailler. et de jonir de ce one Dien 
Socurs se dévouent aux oeuvres les [nous donne gratuitement: l’Havmo- 
plus diverses de charité: enseigne- 
ment, hôpitäux, crèches et orphe- 
linats, refuges pour les vieillards! différents conservatoires seront ici 
dans quelques jours pour décerne: | comte Poulet est au complet à l’ex- 


nie dans la nature. 


» ve se . ñ nr 
Nul doute qu'un grand nombre! à chacun la récompense méritée, 


Ah! mais, c’est que les juges des 


- 1: 
L'e nouveau cabinet belge 


Bruxelles.— Le cabinet 


du vi- 


ception du ministre de la guerre, 
Quatre 


de nos concitovens iront prèsen- 
ter leurs hommages à la Mère Gé- 
nérale de nos dévouées Socurs hos- 


La musique se compose d’harmo- | disent les journaux belges. 
nie qui ne s’acquiert pas sans peï- ]des ministres appartiennent au par- 
M lière ne, sans sacrifices, ni sans travail [ti catholique, quatre sont socialis- 
p s. nn ardu, toùt comme dans l'existence | tes et deux indépendants. 

-—Les Chevaliers de Colomb sont | de chacun, pour vivre en harmonie 
revenus de Gravelbourg où ils ont| avec son entourage, il faut oublie: 
ténu Jeur convention annuelle sa-| qu'au delà de son cerèle il y au- 
medi et dimanche derniers,  Unelrait peut-être une nature ensoleil- 


HS 
Herriot démissionne de la 
mairie de Lyon 


trentaine de  conscillers étaient lée où le parfum des fleurs nous 
présents, I} a été décidé entre au-| nourrait procurer de délicieuses 


îres choses d'aider les institutions | iuissances, un enchantement ex-| Lyon, France.— L'ex-premier mi- 
de charité et les maisons d'éduçar quis. g inistre Herriot, à la demande de ses 

n de la province, ainsi que les i a Provide amis, vient de démissionner comme 
Boys Scout es Mélégmes Ont C6 pante obtehe ee dou ire aire de Lvon. Les dernières élec 
reçus à Gravelbourg par son Hon- Gue nous travaillions à résoudre | tions donnent une majorité aux so” 
neur le Maire Martel et à Réginalles problèmes de l'harmonie, c’est | Cialistes à l’hôtel de ville M. Her- 
pâr M. E. D. Noonan et l'honora-| sue nous v étions appelés pour 4e | "iet à démissionné parce qu’à la pla- 
ble Dr Uhrich. Jls sont enchantés , $ APP pour | 0e dim de ses amis dans un des co- 


; é : plus grand avantage de sa cause. | © : 
de leur voxagee La prochaine con-| Dans un ménage, Fee faut-il pas |mités on a mis une autre personne. 
aura lieu à Weyburn, sarfois bi ‘étudi es ! < Le —— 

*—À l’occasion de son prochain a ien. s'étudier les uns Îles 


mariage. M. T. Davis M. L, A était {autres Dour éviter les notes par|f% Centenaire du Collège de 


Phôte de ses amis vendredi soîtr trop dissonmantes. Théré 
à l'hôtel Empress, à un grand di-|, Pour que l'accord soit parfait il Ste- Thérèse 
faut se dominer en sachant espa- 


ms 


ner. M, Davis épouse aüjourd'hui . , CR, Sachan! gs : ‘hui ui 
même, à Régina, Mile G, El. [cer avec tact, et à certains interval-|,_ C’est aujourd'hui 17 juin que 
wood, fille de feu le juge Elwood. les des tritiques souvent nécessai- | Commentent, pour se poursuivre 
—M. Grant” Hall: vice-président | !S agrémentées d'un point d’or-} demain ,et après demain, les fè- 
du. C.P.R., après une totirnée à .{ra- Ù A tes granélioses du centenaire du 


Séminaire de Ste-Thérèse, 
.À cette occasion Le Devoir publi- 
ait un numéro spécial avec supplé- 


À Q , te H Ce n 
vers l'ouest, rapporte qu'il n’a ja- D'une gamme ‘majeure, l’on mo 
mais vu es chainps donner autant |dule à une ganrne mineure, en ca- 
dire une crécole toutefois l'ec dençunt bien ses périodes, ment de 8 ses dédié au iens 
Le, surpassant ce ET . ss. . , e pages dedié aux anc S 
qui ne s'est jamais vu, ila oi en !: Ah! que de soupirs lon inscrit | et aux amis de Sainte Thérèse, Im- 
une abondante moisson d’épis do-i 7 simulant l'edlégro, quand bâton | primé sur papier glacé et profusé- 
rés. | Fe main, le directeur ou la direc-| ment illustré, ce numéro-souvenir 
M. A. Renuart est définitive- rice, voudrait aux quatre points | fait onneur aux ateliers du grand 
sachè parti de Prince-Albert, lun- Æardinaux frapper Da Capo quil auotidien montréalais, et est un 
di dérnier, en route pour Miami fyeut briser ’harmonie par une no-| document à conserver. 
Fidride. Un grand nombre d'amis (it disCord'nte, Mais aussi, quelle! En Je présentant au public, M. O 
dtaieht à la gare pour une cordigs[iolie  mékodie chante en notre | Héroux écrivait: P VU 
Îc ct dernière poignée de mainsg" coeur, lox sque le juge, dont le but} «pes textes sont passionnants 
NM, Ladouceur de Tisd: s [seul est de nous faire connaître la {y He Sr à passior Et Se 
T, Ladouceur de Tisdale vient / Ils font surgir dans limagination, 


de Jotier ‘hô : - clef du/ bonheur, nous fait ai " 1 
île cüer son hôtel pour un ars Ac | tout ce. ti de fait MMEE de. nobles, de pathétiques figures, 
: que contient de beau et de ils rappellent de grands souvenirs 
LA n « D D , 


grand, Tharmonie che i ‘’har- : i 
grand, z soi, et l’har-| ie quel commentaire leur font 


monie en musique. nec! . nee Ç 
; MADRINA. ss les dessins "et les photogra- 


; Qi. “Voyez ce modeste, très modeste 
Ler, Soeurs de l’Assomption à 


ES 


De 
+: 


presbytère de 1825, ce presbytère 


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Goes Sables! voilà la décision dul : 


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Vient de paraître 


Sur Ia couverture de l'Action 
française, (livraison de mai), nous 
pouvons lire un sommaire fort a- 
bondant et fort intéressant, Qu'on 
en juge;—Un mot d'ordre: pour la 
levée des chefs; un article très do- 
cumenté d'Yves Tessier-Lavigne: le 
bilinguisme dans l'Ouest; le tou- 
chant “Avant-propos” de la “Sève 
immortelle” de Laure Conan, écrit 
lon sait par M, Thomas Chapais, 
“Un défenseur de la race”, vivante 
biographie du Père Guillaume Le- 
bel, par le P, Joseph Fortier, s.j.; 
“Le chant du Cygne, par. Henri 
d'Arles, noble hommage à l’oeuvre 
de Laure Conan et en particulier à 
la “Sève immortel”; “Notre fête na- 
tionale”, judicieuses réflexions de 
M. Anatole Vanier, à l’occasion du 
prochain 24 juin; le “Ce des E 
tudiants franco-américains”, : inté- 
ressante monographie par M. Val- 
more Carignan; “Quelle sera notre 
philosophie”, graves et opportunes 
réflexions inspirées à Hermas Bas- 
tien par le 6ème centenaire de la 
canonisation de St:Thomas: le “Par- 
lons mieux”, encore d'Hermas 
tien; puis six pages de bibliogra- 
phie française et canadienne— et 
enfin la “Vie de l'Action française” 
var Jacques Brassier. On s’abonne 
à l'Action française, revue mensuel- 
le, 82.00, à 1735, rue St-Denis, Mont- 


, [ 
réal, 


“Cercle des E- 


Bas- 


LAS 


Aucune sympathie pour les 
grévistes du Cap Breton 


Saskatoon. -- Une lettre du pre- 
mier ministre Armstrong de la 
Nouvelle-Ecosse donne des rensei- 
gnements intéressatits sur la gré- 
ve des mineurs, “L’officier de 
santé, dit-il, en chärge de la ville 
de Glace Bay, m'a fait savoir qu’à 
sa connaissance, il n’v avait au- 
eun cas de misère réelle parmi les 
grévistes. A mon avis rien n’a été 
aussi grossièrement exagéré, pour 
des fins politiques, que la situation 
des districts miniers de Cap Bre- 
ton. La Nouvelle-Ecosse est au 
courant de cela, et actuellement il 
serait impossible d'y prélever un 
seul dollar pour les mineurs : tou- 
te sympathie pour les grévistes est 
morte, et de plus ils n’ont pas be- 
soin d'aide. Les grévistes ont ac- 
cepté Pargent de lInternationale 
russe pour créer le désordre, cet 
ils ont arboré le drapeau rouge: 
il est temns que le public sache 
ces choses.” 


P: 


L'émancipation féminine est 


la ruine des foyers et de la 


nation 


.Winnipeg.— L’émancipation fémi- 
nine dispense les parents d'autori- 
té sur les enfants et se trouve pour 
beaucoup dans la vague de crimes 
que nous traversons attendu que 


Edmonton à 
Edmonton, — Mgr € 


d‘allures de 1840: c’est de là qu’est | presque toutes les offenses faites à 
sorti le magnifique séminaire d’au- al oi ontp our auteurs des jeunes 
Et suivez les diver-| gens de 20 ans et moins, telle est 


Rs ce sera}. 1 . ’Leary, ar-| jourd’hui. 

chevêque d’Edmonton, a accordé Inlses étapes de la  maisoh : 

ermission à M. abbé Auguste |1848, 1853, 1861, 1880, 1925... Vo- 

| ernier, curé de l’Iramaculée-Con-! vez l'oeuvre s’agrandir, se trans- 

ception d'Edmonton, de faire venir | former, ressukciter aprés le désas- 
dans sa paroisse les religieuses de | tre, s'étendre ‘encore... 

PAssomption de Nicolet ‘pour la 


français à Edmonton. Grâce à la | Dubois (auteux du texte) vient de 
bienveillante et très efficace inter-| dessiner la figure et de rappeler 
vention de Mgr Bruneau, évêque defles travaux; à-la force de l’institu- 


es 
ER 


joté du © N, à l’occ: fsion 


quis des religieuses de lAssomp-| tenus, encadrés et dirigés; à la re- 
tion, établies lepuis de nowbreuses!|lision qui les a gardés en intime 
années dans l’Alberta et la Saskat-| union avec Däeu, qui a doublé de 
chewan, la mission confite à M.|la force même de Dieu leur humai- 
labbé Bernier a été couronnée d’ur.{ ne faiblesse, qui les a rendus ca- 
plein succès. Les religieuses de} pables, à travers de si lourdes é- 
lAssomption ônt accepté de venir | preuves, de pareils dévouements, 
fonder ‘une maison dans la ville] de sacrifices indéfiniment mutipli- 


EE épiscopale d'Edmonton et elles |és. 
\ commenceront à , enseigner Îles] “Vieille, émouvante et sublime 


cs nes das nos écoles dès !histoire, qui nous est si famili. re 
, “it , que nous ne songeons presque point 
î à la remarquer! C'est à cet im- 
mense effoit, pourtant, commandé 
par la pensée religieuse, soutenu 
par le secours divin, que nous de- 
vons ce qu’il y a de meilleur chez 
nous, les plus: fortes, les plus .fé- 
condes institutions 
NCharles Maurras, resté hélas ! 
incroyant, disait un jour que Îe 
spectacle de l'histoire le jetait à ge- 
noux, les mains jointes, devant la 


Rs] 


ee 
. ces 


de juin le plus chau 


Les'provinces de l’est ont passé 
par ne nériode de ‘chaleurs torri- 
des au début de fuin. Plusieurs 
personnes ont été frappées à Mon- 
tréal: 4 le même ‘jour. 10 person- 
nes son mortes ‘dans la provin- 
ce d'Onfario à cause de la chaleur, 
Aus Elats-Unis, a chaleur a fait 
409 victimes en Sruit jours. 

: Lo thermoméètr@ est monté, à plu- 
Siouis endroits, ‘jusqu'à 96. C'est 
FO PO LS plus chaud dans |} tout ce que nous devons à l’Egli- 

_ rss se, aus plus dévoués, aux plus ficlèe 
À Washingion on a répété la lies de $es enfants? L'accoutuman- 
unlec ne nous empèche-t-clle pas îrop 


ù ‘ © 


tholicisme historique. Songeons- 
nous assez. nous qui avons de plus 
que Maurras, le bonheur de la Foi, 


dis uns 
chez An 
s'umbarquera à 


] 


fameuse expérience de frire 


l'Europe, sen£ sur lPasplalte de la rue. Enlsouvent d'apercevoir foule. J'élon- 
PEcasse & neuf rainuics Ea cuisson était com-| due des bienfaits qui suscitent Pad- 
elle etudiét Ii[Diciee d _ … .A miration d'increyants?” 


ü 
4 ! 


3 


la déclaration du juge Drysart, à 
la convention des chefs de police. 
Son honneur, qui avait pris pour 
sujet de sa causerie: “Le crime et 
sa punition”, a dit que l'enfant, 


1 : . “Quels progrès! et à qui le doit-| quand it se sentait libre de la tutel- 
fondation d'un couvent tcanadien-| on? Aux modwæstes dont M. l’abbé|le de ses parents, s’adonnait à une 


licence pernicieuse, Le crime se 
commet surtout par des jeunes gens, 
et en dépit du fait qu’au Canada il 


Nicolet, ef au dévouement déjà ac-| tion catholique qui les a aidés, sou- | a autant de monde dans les villes 


que dans les campagnes, les villes 
ont les 4-5 des crimes, 
© 


PY 
TA 
se 


Congrès de la Jeunesse catho- 
lique à Montréal 


Montréal, — T/Association ca- 
tholique de la jeunesse canadien- 
ne-francaise tiendra son congrès 
national, cette année, à Montréal, 
les 27 et 28 juin, Les travaux au 
nombre de quatre, porteront sur 
l'association elle-même, sa doctri- 


ne, son histoire et le programme 
d'avenir qu'elle offre à la jeunesse 
du Canada français dans sa vie 
vatholique, dans sa vie sociale et 
ans sa vie nationale. 

Les séances du congrès seront 
partagées en deux groupes, le pre- 


sainte et maternelle figure du ca-|mier pour les délégués des 125 cer- 


cles de l'Association qui réunis en 
conseil fédéral, discuteront les in- 
térêts intimes de l'Association; et 
le deuxième d'un caractère plus 
général, où les trois rapporicurs 
feront l'étude du presramme de 
PA. G. J. € sous le triple point de 
vuc catholique, social ct! national. 


Le voyage du “Devoir” 


Le voyage du Devoir dans la né- 
ninsule ontarienne comprise entre 
les grands lacs obtient un vif suc- 
cès: L’excursion qui se composera 
de deux trains.se suivant 4 15 mi- 
nutes d'intervalle, s'arrêtera à par- 
tir d'Ottawa à tous les endroits 
d'intérêt national et pittoresque. 

Ainsi à Ottawa le président de la 
Chambre des communes, M. Le- 
mieux, veut recevoir Îles excursion- 
nistes au parlement comme ‘dans 
notre maison”, dit-il. Par une at- 
tention d'une ‘exquise délicatesse, 
M. le sénateur Bostock, président 
du Sénat, a chargé M. le sénateur 
Napoléon Belcourt, président de 
l'Association canadienne-française 
d'Education d’Ontario et ancien 
président de la Chambre, de les re- 
cevoir à la Chambre haute. 

M. le sénateur Belcourt et M. Au- 

réjien Bélanger, député à la 
islature ontarienne et inspecteur 
des écoles anglo-françaises d’Onta- 
rio, accompagneront les voyageurs 
et porteront la parole dans divers 
endroits. 


LES NOUVELLES EN 
QUELQUES LIGNES 


WINNIPEG.— Ii y a grand dan- 
ger d'inondation considérable dans 
le sud du Manitoba par suite des 
pluies abondantes de ces derniers 
temps. Déjà tout le district de Me- 
dika est sous l'eau et plus de 500 
personnes ont dû chercher refuge 
ailleurs, 


WINNIPEG.—- Le feu a complète- 
ment détruit l’hôtel du C. N. de Mi- 
naki, Les excursionnistes toujours 
si nombreux à cet endroit idéal se- 
ront hébergés ati chalet que lon ré- 
servait pour les jours d’hiver. 


OTTAWA.— Quatre députés de 
l'Ouest, MM, lrvine, Coote, Spencer 
et Kennedy—HÉdimonton— ont jugé 
a propos, de prendre leurs sieges 
aux Lommunes sans veston, Le 
sans gène n'a pas de précédent et 
l'attention du président ayant été 
attirée sur ce inanque de décorum 
Lihonorable M. Lemieux a fait ob- 
server quil espérait que la pohti- 
que au Canada ne se ferait pas en 
uanche de chemise, 


NEW WESTMINSTER, C. É.—Le 
premier wagon dé fraises de la Co- 
iombie Angiaise ‘de la sauson est 
parti le 8 de Mission et de Hatzic. 
pour les provinces des prairies. Ces 
truits, dit-on, sont précoces de deux 
semaines et sont en bon état, La 
récolte ‘sera cependant peu abon- 

ante. , 


MONTREAL.— Le Frère Clarus, 
des Frères des Ecoles Chrétiennes, 
s'est noyé à St-Colomban dans la 
rivière du nord, en se baignant. 


QUEBEG.— M. Onésime Pouliot, 
commandeur de l'Ordre de Saint- 
Grégoire-le Grand président de 
“Myrand & Pouliot, Ltée”, 
teur de “lAction Sociale Ltée”, est 
décédé subitement à l'âge de 64 
ans et û mois. 


OTFAWA.—La paroisse italienne 
St-Antoine a été témoin de fêtes mé- 
morables à l'occasion de la béné- 
diction de l’Académie Dante par 
Mgr Campeau et du dévoilement du 
monument au célèbre auteur de la 

Divine Comédié.” Au pied du mo- 

nument on ut un cablogramme du 
premier ministre Mussolini et on 
présenta une adresse à M. Samuel 
Genest, à qui on remit un parche- 
min en reconnaissance de son dé- 
vouement à la cause scolaire, 


direc- 


OFTTAWA.— Sir William Peter- _: Boîte 14 
sen qui se trouvait ici pour témoi-| ON DEMAN . PTE En 
‘ner devant le comité de la Cham- ‘ MANDE pour le District 
bre des taux de transport océani-: 


ladie.  S’adresser au Patriote, 


12-19 P 


Scolaire d’Omand No, 


. » # 933, 
instituteur ou institutrice int 


pouvant 


ques, est mort presque subitement 
à son hôtel à l’âge de 69 ans. C’est 
lui, qui devait mettre sa flotte de 


bateaux marchands au service du commencer le’ 10 août. S'adres 
gouvernement canadien, pour faire |. ser à H, Soulier, Kinistino, Sask 
compétition à la grande combine du 11:39 P 


transport, dont on’est à faire ‘le 


enseigner les deux langues avec 
succès, bonne expérience; avons 
{ résidence meublée. L'école doit 


procès à Ottawa. 


SIMCOE, Ont. — Le sénateur 
Alexander MecCall, 
quelques semaines à sa résidence 


ici, est mort 
Peu de temp 
Ja session, le 


de et fut transporté chez lui. Son é- 
tat s’améliora cependant quelque 


temps. 
F P 


En En 

ON DEMANDE, homme pour maga- 
sin général, centre canadien, sud 
de la province, expérience néces- 
saire et capable. Position perma- 
nente, S'adresser au Patriote, 
Boîte 24, 14-19 P 


“JOSEPH-REAL CARRIER de Lé- 
gal, Alberta he sera désormais 
responsable d'aucune dette con- 
tractée en son nom par qui que 
ce soit.” 14-17 P 


malade depüis 


dans sa 85ème année. 
s âprès l'ouverture de 
sénateur tomba mala- 


} 

“TORONTO.— Mile Gertrude Law- 
lor, M.A., de Toronto, vient de re- 
cevoir du Souverain Pontife la mé- 
daille “pro ecclesia et Pontifice.” 
La médaille est frappée à l'effigie 


re, $11,500.00 


du pontife actuel, Pie XI, et Mille! 2me prix: $2,000,00 en argent, 
Lawlor l’a méritée par son travail 3me prix: $1,000.00 en argent, 


dans le domaine de l'éducation fé- 


ler prix: L’auto d'un millionnel. 


âme prix: $500,00 en argent, _: 


minine, 


SYDNEY. Australie.— Te premier 
ministre George Fuller, élu en 1924, 
vient de donner sa démission ainsi 


que son cabi 


parti travailliste, a été appelé à for- 


mer un nouv 


- SAN-FRAN 
dies dans la 


ont causé la mort d’un pompier, des | retour de la malle. 


bleussures gr 


et trois millions de piastres de dom- 


mages. 


Marché aux grains de Prince. 


® Blé, — No. 
No. 3, $1,35; 


Merché aux grains de 
Winnipeg 


Blé. — No. 1, ord, 1.66 3-4; No. | 


2, 1.63 1-4; 


1.46 1-4; No. 
fourrage, 789; 


Durum. — 
1.47 1-4; No. 


Avoine, — 
C.W., 58 1-8 


56 1-2; No. 1 fourrage, 51 1-4; No. À 
2, 49; rejetée, 44; voie, 57 Li 
Orge. — No. 3 C.W., 86 3-4; No. 


4 CW., 83 3- 


rage, 78; voie, 87 


Lin. — No 


CW. 2.37 3-4; No. 3 C.W. 2.98; re- | 
jeté, 2.13; voie, 2.42. 


Seigle. — 
3 €W., 92; 


jeté, 90; voie, 


en dessous 5 juillet; 2, 13 en-des- : 
sous; 3, -2 en-dessous; 4, 33 en- mie d & 
dessous. — cages | || Bol PES LIVES | 
2! ; ns 
Marché aux animaux de || Lamnint F] ù 
aux anim ampions, EE 
Prince-Albert | | | AM PIOES, ; ï 
TT D, Ai sn ec 
Bonnes vaches de boucherie del} |Parlsy € Myers Liraitec 


4 à 5c. 
50, 


Marché aux animaux de Win. 


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nisses de boucherie se vendent tou- 


jours bien. 


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No. 2, C.W., 1.03; No. 
rejeté, 2 C.W. 91: re-| 
1.03; tuff 1 nord, 11 


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LE PATRIOTE DE L'OUEST, Merercdi, 17 juin 1925 


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LES NOUV 


CILEZ, NOUS ET AILLEURS 


ge sp 


LC 


Le premier prétre né at? Cana 
gat l'abbé, Germain Moriti fils de 
oué Morin, charron ct ionuvlicr, 
et d'Hélène  Desportes. , NUE Ses 
Mudes à Québec où il était né, ct 
il y recul l'onction sacerdotale des 
mains de Mer de Laval, le 29 sep- 
jembre 16693. Après avoir Clé se- 
crétaire de l'évêché, curé de Sorol, 
de La Pointe-aux-Frembles de Gué- 
bee, De Repentigny, de Sninic-An- 
ne-de-Beaupré et, enfin, de Saint- 
Wichel-de-Bellechasse, il fui nom 
mè chanoine de la Cnthédraîe_ de 
Ouébee, où il est décédée, en 1702, 
3 l'âge de soixante ans. Ïl était le 
frére de Soeur Marin. Ja première 
emadiennc reçue à l'Hôtel-Dieu de 
Montréal, et dent elle a écrit es 
Annales si intéressantes et si pré- 
cieuses pour la primitive: Histoire 
de Ville-Marie, 


(Bulletin Eucharistique) 


e 
Be 
.. 


Une congrégation prospère 


D'après une récente statistique 
du Père Lefeune, OALE, le nombre 
des Heligieuses de la Congrégation 
des SS. NN. ste Jésus et de Marie 
atteint 2,01. C'est Pun des plus 
élevés parmi les congrégations de 
femmes enseignantes, Tout ce per- 
sonnel est  véparti conme suit: 
Diocèse de Montréal, 48 établissé- 
ments: St-Hvacinthe, 32 Frois-Ri- 
viéres, {: London, 4: Winnineg, 5; 
StBoniface 41 Vallevfield, 13; 
Sherbrooke, 8: Jolictte, 5. 

Aux Etats-Unis. l'Institut a fon- 
de 60 maisons d'éducation, Un tel 
développement en si peu d'années, 
montre le doigt de Dién sur l’ocu- 
vre de Ia vénérée Mère Marie-Rose. 
Dans 169 établissements, qui ou- 
vrent leurs portes à 46,000 élèves, 
on déconvre devant Îles veux émer- 
veillés un immense champ de Ja- 
heurs et d'apostalat. 

—_———:!8@ : 


Un Américain donnera des 
conférences à Louvain 


Champagne, Hi. M. l'abbé John! 
À. O'Brien, chanelain des étudiants. 
entholiques. de l'Université. Te PTi- 
nos et directeur de ‘Ta fondation 
Columbus, vient d'accepter d'aller 
faire une série de conférences à l'E 
niversité de Louvain. M. Pabbé O'- 
Brien traitera de Ta technique de la 
recherche éduentionnelle, la psvcho- 
logie de la lecture çt Îles essais cl 
mesures scientifiques, 
es 


La conversion de l'Angleterre 


Québec. — Toute l'Angleterre se-. 
ra catholique d'ici à quelques an- 
nées dans lPopinion d’un immigrant 
anglais catholique arrivé. au pays 
pour v demeurer avec sa famille. 


Cet innnigrant, M. P, . Bovwer, de 
Wickford, "comté  d’Essex, .disail 


dans une entrevue avec Pabbé, Phi- 
lippe Casgrin, -chapelain des ün- 
migrants catholiques: “Je ne crois 
pas exagèrer en disant que toute 
l'Angleterre sera catholique dans 
quelques années”, TP m'est pas ra- 
re de voir des protestants convain- 
cus assister avec intérêt aux offi- 
ces de Pêglise catholique, Les cé- 
rémonies de la semaine sainte scm- 
blent les intéresser vivement.” 


nn  ———— 

La cathédrale St Paul sera fer. 

mée pendant six ou sept 
ans | 


Londres, — On a commencé de 
grands travaux dans la cathédrale 
Saint-Paul et lon croit générale- 
ment que ces travaux dureront de 
six à sept aus, La moitié de l’éu- 
lice sera fermé aux fidèles pendant 
celle période, À Pavenir, les offi- 
ces religicux seront célébrés dans 
la chapelle Saint-Dunstan, 

u TE %: e 
Septième centenaire des 


lranciscains en Irlande ‘ 


Düblin. — Les Péres Francis- 
talus du Quai des Marchands ont 
célébré le septième centenaire de 
l'arrivée de leur ordre en irlandé, 
Les premiers Franeiscains firent 
leur apparition dans la Verte Érin 
a Youghal en 1224, 


ct 
d'Espagne, 


venaient 


ame LÉ + mme mms 


La religion dans lo monde 


Paris, — Sur la population tota- 
le du globe terrestre, il y à 17 je 
100 de Catholiques, 14 p. 106 de 
Protestants, 12 p. 100 de Schismati- 
ques où Juifs et 60 p. 100 de païñens. 


daint Albert, ancêtre du roi 
des Belges 


Bruxelles. — Le roi Albert vient 
Se préschier au cardinal Mercier, 
atchevèque de Malines une relique 
de Saint Albert de Louvain. Par la 
inison d'Orléans et celle de Saxe, 
[toi Albert descend directement 
te Saint Albert, qui était le fils de 
Guuefroi H, duc ‘de Lotharinge, et 
frère de Henri 4, duc de Brabant. 
en qu'il fut évèque de Liège, St- 


Albert fut surnommé de Louvain. 
Une église éclairée par la 
Coupole 
MA — L'église de Saint-Fran- 


as cl Assise à Lvon, vient de re-) 
ue une coupole en bétun trans- 
tue Le Caisse de Sem, qui consti- 
er * solution intéressante d’éclai- 
to eu édifice pris entre murs mi- 
cons Gette coupole, composée de 

acts où onnantes pleines et de sur- 
Re verres ronds blanes de St- 
Ge ue donne limpression d'un 
“ us set, grâce au centre plein 
à CN cotés, laisse le sentiment de 
AE ure, tout en créant aussi ce- 
pect une Couronne lumineuse d’as-| 
a un eux, alors qu'une baie seule 
trale est tron souvent lugubre. 


4 


e 


Viviani 


Or, au moment où les amis de Vi. 


viani, Caillaux, Malvv, cte., remon- 
tent à la surface, que faitl, où est- 
Comment se fait-il qu'un person- 
Rage aussi important, il v a à pei- 
ne quatre ans, soit complètement 
disparu”? 
Est-il mort? 


est fou, 

H souffre d’une monomanie, « 

Mais, ce m'est pas celle que vous 
crovez.’ ÏÎ ne se promène pas a- 
vee un étcignoir, pour éteindre les: 
étoiles, . EVE 

Sa carrière d'éteigneur d'étoiles 
est passée, IT à une monomanie, 
mais elle est toute différente. 

Viviani souffre de la monomanic 
religieuse, 

Fou, il est ce qu'il n'a pas été, 
où plutôt, il est plus intelligent de- 
puis qu’il est fou. ‘ 

Viviani, dans une maison de san- 
4 dit la messe tout le jour.” 

Pour qu'il ne devienne pas fu- 
rieux, on Jui na construit un petit 
autel et ou lui a 
suble, 

Et Viviani dit la messe, 

Juste retour des choses, 


sh 


Monuments au Sacré-Coeur 


donné une cha- 


S. Gr, Mgr Lognien, évèque de Ta 
Martinique, bénissait, naguère, frès 
solennellement, à Ta Balata une 
statue héroïque du Sacré-Cnocur, qui 
se dresse audessus du portique 
d'entrée du Montmartre martini- 
quais, le temple que la Martinique 
catholique offre en ex-voto au di- 
vin Cocur de Jésns, ‘ 

La ville et la province de PBilbag 
en Espagne, ont entrepris d'élever, 
à la gloire du Coeur de désus un 
superbe monument qui est à se 
dresser au centre de la grande ct 
belle “Plaza de Belgica”, l'une dos 
plus élégantes de Bilbaa, Ce fut le 
29 juin dernier, en la fète de In 
“Pierre fondamentale de PEglise 
du Christ”, que fut posée et hènie 
Ja picrre angulaire de ce monu- 
Délicate picuse atten- 


ment, ot 


tion! 


lé Non, les journaux en cussent par-| . 

e, * n . LE 

11 est dans He dates eiPolonaise, celle qui vota Pimmor- 
t dans un asile d'aliénés, il telle constitution de mai 1793, a- 


Des Nestoriens se 


sci 


.Teheran, Perse — Bien qu'il n°v 
af que neuf missionnaires catholi- 
ques en Perse, des villages entiers 
de Nestoriens se convertissent tous 
les jours. Différentes sociétés tra- 
väillent chaque jour à la conver- 
sion des infidèles, Chose extraor- 
dinaire, ees missionnaires sont sé- 
parés Pun de Fautre par plus de 
506 à1,000 Kilométres. Telles sont 
les déclarations faites par le Délé- 
gué Apostolique en Perse, 
4%: 


Le Voeu de la Pologne 


Varsovie, —— La dernière Diète 


vait décidé à Punanimité d'édifier 
dans la capitale, aux frais de V'Etat, 
une basilique votive dédiée à Ia 
Providence, On avait commencé 
les travaux mais ils furent arrôtés 
par Ja conquête russe et la domi- 
nation prussienne., Cette basilique 
devait ètre le monument de Ia foi 
catholique de la Pologne et de sn 
régénération préparée par la Diète. 
Par malheur, ce fut, au lieu d’un re- 
nouveau, le dernier partage, L'égli- 
se en voie de construction tomba 
en ruines, 

La premiére Diète de Ta Poato- 
ane ressuseitée a voté. également à 
Punanimité T'accomolissement du 
voeu national de 17983. 
de Pédifice monumental se prépa: 
rent. Entre plusieurs projets, Île 
plus réussit semble être le projet 
présenté nar l'Association nrbaine 


Les plans 


et In Société des architectes de Var- 
sovie, Sclon ce projet, Ja basilique 
formera un côté d’un immense ear- 
ré, dont un autre côté serait le 
grand pare des Lazienki et le pa- 
lais du Belvédère, résidence d'été 
dû chef d'Etat, Ces ronstructions 
monumentales montreront 


de l'Eglise et'de l'Etat dans la Po- 


l'union 


Jagne nouvelle, qui reste ainsi fi- 
dèle à la tradition nationale, 


ne LR 2 —— 
Le plus grand observatoire di 
monde 


Londres. Le “Daily Mail” pu- 
blie aujourd'hui une dépêche de Ge- 
nève annonçant que Île plus grand 
observatoire du monde surfe mont 
Sateve, à 4,000 picds au-dessus du 


uiveu de Ia mer, est commencé. 


Catholiques aux Etats-Unis 


Une revue américaine noùûs ap- 
porte ces statistiques sur Île pro- 
grès du catholicisme en terre amé- 
ricaine: 


Diocèses Prêtres Catholiques 


1822 9 75 600,600 
1832 11 248 _ {,000,000 
1842. 16 - 562 - -1,300,000 : 
1852 32 1,421 1.600.000 
1862 43 2,284  2,000,000 
1872 56 4,184 4,829,900 
1882 63 6,438  6,370,898 
1892 80 9,067  8,647,221 
1902 87 11,986  10,759,330 
1912 98 17,608 13,019,074 
1922 103 21,164  17,616,676 


Ce progrès constant ct marqué 
est une preuve de plus de la puis- 
sance et de la valeur du eatholi- 
cisime, seule religion qui à toute la 
vérité avec elle, et rien que la vé- 
rité, 

nr Ÿ 
Pas un seul catholique dans 
le cabinet de Coolidge. 


L'Avenir Nalional, de Manches-: 
ter, N.H,, donne les détails qui sui-: 
vent, d’après le Bureau de’ Tempé-! 
rance, Prohibition et Moralité pu- 
blique, (organe de Péglise métho- 
diste épiscopalienne), sur les al 
légeances religieuses des gouver- 
nants américainsT 

Secrétaire d'Etat Kellog, 
palien. 

Secrétaire 
presbytérien. 

Secrétaire de la’ guerre Weeks, 
unitarien, : ea 

Procureur général Sarkent, uni- 
versaliste. 

Maitre général des postes New, 
Disciple Chrétien. 

Secrétaire de la Märine Wilbur, 
congrégalionaliste. . 

Secrétaire de Pintérieur Work, 
presbytérien, 


-épiscu- 


du ‘Trésor Mellon, 
' o° 


Secrétaire du conumercc Hoover, 
GQuaker. ° nu er dal 


Secrétaire, de, l'agriculture  Jar- 
dine, congrégationaliste, 

Secrétaire du travail Davis, bap- 
tiste. . ‘ 

D'autre part, dix secrétaires de 
ces fonctionnaires supérieurs re- 
présentent huil secles protestanies. 
Si nous nous rappelons bien, Îles 
catholiques zuméridains n'étaient 
guère plus favorisés dans le gou- 
Yernement de M. Harding, prédé- 
cesscur du président Coolidge. 
Pourtant les catholiques consti- 
tuent, aux Etats-Unis, plus d'un 
cinquième de la population totale 
du pays Bts 


ue 
see 


Milwaukee — Mer l'archevêque 
Messner, dans une leltre adressée 
aux prètres de son diveëse, par 
Pintermédiaire de son vicaire-gè- 
néral, Monsignor Traudt, vient de 
défendre les enterremients catholi- 
ques dans tout autre endroit que 
dans des cimetières catholiques. fl 
n’y a que deux exceptions: À. Le 
s. des convertis dont les parents 
protestants ont ui terrain dans leur 
cimetière: 2 Le cas des catholiques 
dont Ja faunille a acquis des ter- 
vains dans des cimetières séculiers 
avant 1858 


À 4 


l liques 


La fédération des noirs catho 


Washington, — La  lédération 
des Catholiques noirs des Elats-U- 
nis vient d'être créée. Elle veut 
enrôler 250,000 membres dans ses 
rangs, ot Les quartiers-dénéraux de 
cetle fédération sont situés dans Bt 
capitale amricaine, 


Ne 


sac ectie 


L'aspect religieux du Congrès 
Américain 

Les méthodistes - épiscopaliens 
viennent de publier la liste des dé- 


gicux. 90 pour cent professent une 
religion, Parmi les 434 députés il 


v a 404 francs-maçons; le sénat en 
compte 65 sur 90. Les catholiques 
ne sont que 36 au Congrès. 
Chambre Sénat 
Méthodistes ...... 90 ...... 27 
Presbytériens 4... 5 
EÉpiscopaliens : 


Baptistes .......,. 48 ...... 5 
Congrégationalistes 42 .....: 6 
Disciples du Christ 21 ...... 1 
Luthériens ....... 17 ...... 2 
Quakers .......... Booccces 
Erères Unis ,,.:.. 2 PRE ‘ Ù 
Réformés .......:  B'oosoon 
Mennonites ....... Î .. 0 
Mormons ,,....... 1 .. 2 
Universalistes ..., 4 .....: y 
Unuitairiens ....... 4 ..., 2 
Christiau Scientist .. 1...... 0 
Catholiques ...... 32 .....n 4 
Juifs ...,...,..... Hu... v 
Protestants ....... 4 ..... 9 
Sans religion ..... 45 ...... 10 


Siège vacant ..... 1 ...... 0 
Religion inconnue . 7 ...... © 
Les députés catholiques viennent 
des Etats de l’est et du centre, 
Au nombre des 304 francs-ma- 
cons se trouvent 98 députés et 13 
sénateurs appartenant aux Cheva- 
liers de Pytnias. 74 députés et 7 
sénateurs sont des Oddfcllows. 
“A voir le petit nombre de con- 
gressistes catholiques, dit PÆcho, 
de Buffalo, il est difficile de com- 
rendre pourquoi on parle tant 
dans la presse anti-catholique de 


la “domination  eatholique” aux 
Etats-Unis. . 
LP: 
Les écoliers catholiques aux 
Etats-Unis 


New-York — IH y a 1,765,000 en- 
fants qui fréquentent les écoles par- 
roissinles catholiques des Etats-U- 
nis. Comme le coût de Pinslruction 
dun enfant coûte environ 470.00 
par année, dans la seüle ville de 
Pittsburgh, lon peut dire que Îles 
aatholiques font faire à PEtat une 
économie de %123,550,000 par an- 
née. : 


ee: ms 
AC 


Un congrès catholique CSP 
rantisie 


Paris. — Nous apprenons que Île 
Xe congrès catholique internalio- 
nal en espéranto se tiendra,’ cette 
aunuéc, du 13 au 16 août vrochain, 
à Paris. Le thème ehoisi par Île 
comité du Congrès est: La presse 
catholique dans. le monde”. Des 
rapports de plusieurs pays sont dé- 
jà annoncés. 


4 est à remarquer que dans ces 


Congrès internalionatis, la, seule 
langue emplovée est lespéranto, 


ce qui facilite grandement la pré- 
sentation des rapports et la dis- 
vussion qui peut en résulter. . Ge 
sont. des Congrès pleins de vic 


# 


putés et des sénateurs au ‘Congrès 
des Etats-Unis au point de vue reli- 


Bedford, Mass, 22 5 Mrs Anna 


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Germaine diervais, Lallèehe. 50 2] Church Point, RS St 
J. Bissonnière. Saskatoon, St: Mrs re . 

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B.. Duek Lake, fav oh, $f: Anon, 
While Star. ST 2 Louis Girardin, 
Mevronne, 5.25 1: Albert Blérot, 
Redvers, $1::Phil Hudon, St-Louis, 
S0,50: XX. Bonne Madone, fav, obt., 
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nal, St: Œusèbe Bouvier, PFisher 
Branch, #2: Chas, Cases, SOUS Le 
velyn Bron, 020: Margaret O0 
Sullivan, S0.25: Mrs Brown, SDAains 
Ted, Brown, S020: Lauren Rernar- 


St: Mme € Nicolay, Bender SU SEE Go ne Ve + : 
AU A, Mavien, Palo, $2: Blnehe ln, 010: Yvon Landry. S0,10: 


Catherine Henson, S010: Margaret 
Graham, S0,160, Brandon: Pivure 
Avbez, St Glaude, St: Mrs 4, Sulli- 
van, Brandon, S0,907 Anon, SE M 
valhe, Sû: Carmel St Boniface, S7: 


Gorman, Saskatoon, Stifnstitute of 
Notre-Dame des Missions, Régina, 
St M GC Duck Lake, 825: Emma 
Slatters, Brons, St: Pauline Dume- 
Hi, Plessis, SÉ0: JO A Morrissette, 


+ Micton &fe Achille Cl: Cl Mme O, Bonin, St Norbert, ST; 
St-Victor, Sir act Chabot, Lac lime 6 Trudeau. Grande Pointe, || 
peleter LES Noznis. Montmar- &0,30: Mme R. Trudenu, Isle des 
re, #2: 5, Pliten, Pilrer, ST: Made Ghénes 80,40: Mme D. Fremont, 


leine Miévre, Rosthorn, $2: Arthur 
Faillefor, Wakaw, S56! O0, Bou- 
rassa, Mevronne, SE: Lorenzo Bou. 
rassa, Ss Mine Albert Parent, Sn. 
33: Acthur Thuoë, Ki: Mathurin le 
Gontil, St: Léon Parent, St! Eugt- 
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Francois, Indian Head, ST: TH 


Lorette, &0,25: EE, Proleau, Lorette, 
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du Lac, Si: St Chude, 0,50 : 
Mine F, Saelens, St Boniface, Si 
Rev, JE, Derome, Portage-HaPrai- 
vie, St: L'Ami du Fover, SL Boni- 
foce, di Uenrx, Ste Bose du Lure, 


ina, Sl: enr Con ltétt doseph Lrcomte, Wingipeu, 
Dan Ro SU Re or Ii: Mme E, Aubin, Winnipeg, SL 
nolds, Saskutann, Si: Florence A, We B. Bénurd, ST: 
Lawlor, Saskatoon, S0,10 Louis fe 
Beynande panne Madone, S3 : Atberta: 
Frank Mastalikh, Wakaw, S9Dr A ep Me Watan te 
TT. Revuolds, Southey, S&i Xe | 1 Mrs LE. 4 ke 1x . Nenskiwin, A 
Philibert, Mareclin, fav. oht. <n:l: me Louis Hier FRENAUCEE 

‘ 4 0e SAS aAfine George Thibault, SON. Mc 


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Alwin Veune.-Wakaw, &2: Albert | 10 Gabriel MaiHoux, SDS AM 
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trand. Périrord. 85: Une amie, na f8&0,10, St Vincent; Holy Cross 


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se. Hipnolyte:. folen Zimmer, Bru- ver, Edmonton, S100; Mie H 0. 
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ef: Douis Vonne, Wakaw. S10: A- 
lice Venne, Wakaw Si Frnprñli. 
ne Vrone, Wokaw $5: Ehnire Ver. 
ne, Wnkow, 65: Steven Rest Wi- 
lan, #40 Dec Loneanls  Wakaxw, 
850: Atwin Venne, Wakaw, sfti, 


Note de In R—' Ceux qui, en li- 
sant F‘'Histoire d'une âme” publiée 
en ce moment en feuilleton dans 
les colonnes. du Patriote, se #en- 
raient inspirés de l'acheter en volu- 
me, en trouveront un lock com- 
plet au Sanetuaire de Wakaw. Hs 
wont qu'à s'adresser à M, l’abhé 
Ontario: 


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Mme Arthur Robert, Russel, #1. 


Québec: 
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no, #02); ©. Gasper, 

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melie, 50,50; Mine Aug. Jatbert, 
$0.50; Momie O. Decap, #1; Pauline 
Dinunelie, $0,80 ; Mince Deshave, 
50,30, Mrs K. Wüirth, $f., Plessis: 
Mrs J, 3. Motrath, Saskatoon, $5 : 
Victor Harvey, Éldred, #1; € Chi- 
sholm, Cudwerth, $5; Anon., Dom- 
rémy, fav. obt,, #4; Wendelin Wasgs- 
mann, fav. obl,,:Balgonie, $25: 
1 Bartle, Dumbotdt, $1; Mme’. 
Bouchard, objets en or, Wileox; 
J. €, Cooke, Norbury, $t: Rev. J. 
À. Morneau, Shell River, fav, oht. 
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de-Paul, 50.25: Dr 4. A, D'Amours. 
Papineauville, S19; Marie Anne Ga- 
gnon, St-Pierre de  Brougbton, 
S0.25: NX. Joliette, $15 Monastère 
des Pauvres Clarisses, VaBevfield, 
fav. obt., $l; VMine Jos. Lefeclleur, 
Chlorvdorme, S1; Mme dos, Raiche, 
Roxton Falls, St; Marie Paule Cler- 
mont, Québec, S2: Clara Garecau, 
Montréal, S0.20: Régina Garceatt 
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1 tivera avec économie un disque double de 10 pieds sur di tor- 
rain Eraichement lahouré, à une vitesse de 342 milles à l'heure. 

2 tirera un cultivateur et un semoir de 10 pieds en même temps à 
uue vitesse de 212 milles à l'heure, 

D firera une charrue à disques de 4 sillonx en grande vitesse. 

4H développe 3 chevaux-vapeur de plus sur la barre qu'aucun autre 
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P'Fage 10 LE PATRIOTE DE L'OUEST, Mercredi, 17 juin 1925 . 
‘ ne LA: . = nu — ten ! 
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_ . .. ee aurai co Paire EE ne 
) | 47 f Lu Ne j had |yeou sons doute pour me Drecser Henry Bordeaux doit écrire Ce qui devrait 6e faire | Ve : TU , : = 
\ ) TAC AN NATAUARCT moin et mue souhaiter va heurour | 8 Pace , : or ( PESTE ‘ [ ES | AG CHINA 
OU MElQUES IEP ENCGES uu Nof d-Ouest Voyaues FA cette. vuc, je fus caisi un roman sur le Canada Le “Courrier de ‘Silyucinthe”";}, 2 Qi {:< M JL OICSS ONE) (SAS | 

oo te de me d'effroi ot accablé de douleur, Je: ” ——— fait d'intéressantes révélations, à} _ ren D = SS| 


4.» en 0 AT - f u 2. “ 
me considérai comme un grand Le Gotnité d'initiative de Mont l'occasion de la mise à la relraite 
coupable et, pour éviter de tomber | réal a demandé à M. lent Éanads de AL F. R, Ostiguv, directeur ad. 

aux moins de la justice, je m'enfuis | deaux de venir faire au. a joint du service central des Poids || 
et Mesures. 


j { 


juge LÀ. Prud'honime 


= 
ÉeE 
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5 
EE eut 


LA Eee 


re] 
D — 
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2 


ingrovicée, eû face de la 


men 


IN 


laché ‘fuirenl' transportés ou 
endroit, et'ses enfants pu- 


ale. "Les vesies de Monsei- 


“Quoique déguisé sous un coslu- | fouver quelques associés avec les- 


h . | me sioux et vivant coinme eux, je | Quels je traversai les Montagnes Ro- 
Honsebr suis néanmoins Canadien-français | Cienses et, après de longs mois de 
thédra- j 


do la province de Québec, voyage, j'arrivai enfin à Saint- 

d'entendis. parier un jour des |Pani. lendant quelque temps, 
iarots d'or de la Californie. Onije vécus en paix, espérant oublier 
répétait partout qu'on n'avait pour |le draine épouvantable qui, de 
ainsi dire qu'à se pencher dans la | temps à autre, hantait mon esprit. 
vallée de Sacramento pour ramas- | Un jour, un agent de la police vint 
ser la poussière d'or et s'enrichir | me visiler à ma chambre, et me 
en quelques mois. pressa de questions au sujet de 

Halluciné par cette brillante | mon passé, prétendant qu'il dési- 
perspective, comme bien d’autres | rait ces renscignements pour com- 
de mes compatriotes, je partis pour | pléter ie recensement de Saint-Paul. 
ce pays lointain, Je joignis un | À tort ou à raison, cette visite à 
camp d’ituliens et d’Allemands et| domicile m'alarma vivement.: Je 


üne ‘dernière fois contempler 
Falis*bien-aimés de lvur père. 
iscitncue Laflèche retraca avec 


je me mis à laver les pépites d’or 


re.si féconde de ce Grand Apô-|sidérable, Je me préparais à re- 


RERO Van 12 


erus qu'on était à ma poursuite. 


dans un erique très riche, La for-| Dès le lendemain, j'équipai quel- 
CICRCE : tune me sourit et, au bout d'un |Gues voitures de marchandises et 
“maltrise empolgnante, ln car-, an, j'avais amassé une somme con- | je partis pour le Missouri. 


Je fis la traite avec les Sioux 


mon ami 
Je n’ai 


EE] 


: AAA ’ . , T9 em es a a (€ = Q 
rte) L'OTiSine du mot Saskatchewan 


Ottawa, (Du bulletin des res 
sources naturelles”. — “Saskatche- 
pee Bncore-sonti-les doulenrs crue: tt tue mot indien qui signi- 

Giliantes de, la. ecuronne- d'épiner, | our bus Je Ori QUE CE soit au- 

aacéomhannent la mitre et da tioMd’hui le nom de ln grande ri. 
2CPDnte : Chiscomailes. vière qui prend sa source dans 
ÉFBISELOPRS l'Alboria et se jette dans le lac 
Cette interpellation d'autre tom-| Winnipeg après avoir traversé la 

hô Pit nncser wn frisson sur les fi-] Manitoba, il n'en était pas ainsi 
dlêlec ‘éinuis jusqu'aux armes, Mgr autrefois. Les Indiens appelèrent 

Tôflèche après un moment de si-|"Saskatchewan” plusicurs cours 
Jerire, eecnva. quelques :larmes ef, | d'eau, comme, par exemple, la ri. 
génrit: :“Laïssez-moi prolonger l'é-| vière qui porte aujourd'hui le nom 
‘loës dei mon 'vieil ami. afin de | de “Minedosa” et qui coule dans le 

$romper mu douleur de lavoir per- | Manitoba. Un affluent de la Se. 

dt.” ‘Mer Laflèche venait peut-|vern, dans l'Ontario, s'appelle en- 

EL ‘dre 'cédiporter'le plus grand {core la “Saskatchewan”, 

* ffiomphe 'oratôire de sa vie. * , . , 
PR CRE ES r. Sur une carte qui montrait les 
découvertes des de la Vérendrye et 
oem ee , qui fut envoyée eh Franc, vers 
‘? Monseéignéur Taché, dans'une de | 1750, la rivière Saskstchewan ac- 
sé£" eoursées” apostoliques, s'arrèta | tuelle est nommée Poskaiao. Dans 
un. soir, à l'urée d’une forêt. Le !son journal pour cette même année, 
thérmomètre pendant lai nuit des-|Legardeur de St-Pierre l'appelle ‘ri- 
cendhit. à. 450, au-dessous de zéro. | vière Paskova”,. Sur la carte qu'il 

Aprés ‘avoir éhlévé la ‘neige, jeté | dresse en 1785, Peter Pond emploie 
.Güelqués brañches de sapin sur le! “Pasquia’”, Ce dernier nom que 
-<ok Monseigneur étendit une peau | porte aujourd'hui un petit cours 
“dorianal et s’enveloppant d'une | d'eau qui, venu du sud, se jette 

éGuvérte, il Se coucha sur ce dit | dans la Saskatchewan au Pas, sem- 
de chmp pen moëlleux et ne tarda|blerait signifier “étranglement en- 

Bas à. s'endormir, .‘Il avait pour tre deux rives boisées”, et qui ea- 
ide uu Métis ‘du .nom de J.-Bte. | drerait avec les caractéristiques 

adotte, ‘Au petit jour, les chiens | que présente la Saskatchewan à 

burlaient dé ‘froid. Jean-Baptiste | ce point qui est le seul endroit où, 

&üt bientôt atluiné le feu pour le}sur plusieurs milles de son par- 
“GÉlGuner, trèsri frugal d’ailleurs, | cours, elle puisse être franchie à 
-Buisqu'il: ne consistait qu'en un | gué. 

“boisson blanc ewit à la broche en L DT . . 
fice du feu et.une tasse de thé. , té premiére carte qui mention- 
“Sais-tu,. dit :Monseigneur à son | "€ la rivière Saskatchewan sous le 
guide, que je n'ai jamais dormi si celle qu'elle porte aujourd’hui, est 
profondément que cette nuit? Je | Celle que dressa Philip Turner, de 


.. + Calorifère mouveau genre 


à 

la Compagnie de la Baie d'Hud- 
son, en 1290, Turner donne ce 
nom au bras nord, mais n’en at- 
tribue aucun au bras sud.  Néan- 
moins, il indique sur ce dernier 
“South Branch House”, poste de 
traite de Îa Compagnie de la baie 
d'Hudson dont la date de fondation 
est inconnue. Sur la carte dres- 
sée par Aaron Arrowsmith pour il- 
lustrer le récit des voyages d’Alex- 
ander Mackenzie, publié en 1901, le 
bras nord de la Saskatchewan est 
appelé Saskatchewan et le bras sud 
porte le nom de ‘South branch” 
(bras sud) depuis le confluent des 
rivières Red Deer et Askow ou Bab 
(cette dernière s'appelle aujour- 
d'hui Bow). La carte dressée par 
G,. Tavlor d'après les observations 
de Peter lidler, arpenteur à l’em- 
ploi de la Baie d'Hudson, nomme 
les deux bras de la Saskatchewan 
“Bras Nord” et “Bras Sud”. Da- 
vid ThompSon qui commença sa 
carrière à l'emploi de li Compa- 
gnie de la baic d'Hudson en 1784 
et passa à la-compagnie du Nord- 
Ouest en 1797,le donne à la Saskat- 
chewan depuis la source du bras 
nord: jusqu'à l’embouchure de la 
Nelson à Port Nelson, 11 appelle 
le. bras sud “rivière Bow”. Dans 
ses écrits, Thompson appelle Sas- 
katchewan Îa partie de fa Nelson 
qui va du lac Winnipeg au lac Split, 
En cela il'adopte la nomenclature 
de Nicolas. Jérémie qui, dans sa 
description de la région de la baie 
d'Hudson, publiée à Amsterdoim en 
1724, donne Île nom de Quisisquat- 
chwen à cette mème partie de ta 
Nelson. 


“Sentais ‘unc'-douce chaleur péné-|e 


Rat 


{fanie qui parcourait fous mes | 7 


dans la montagne. Je réussis lournée de conférences. 


La fille de immortel l'accomi- 
pagncra. Îis seront l’un ct laure 
déirayés de toutes dépenses et PA- 
cadémicien touchera avant son dé- 
part la soinme, rondelette de soie 
kanic-quinze mille francs. j s'eu- 
gage à écrire uu roman sur le Ua- 
nada français. On compie que Sa 
fille en rédigern un aussi sur le mé 
me sujet. ' 


L'idée de faire appel au talent 
de M. Bordeaux est venue aux Ca- 
nadiens d'origine française Boër 
rectifier l'opinion qua répandue 
sur eux à travers le monde la Jec- 
ture de “Maria Chappedelaine”. 

ils jugent que le célèbre récit 
d'Hémon les représente Sous un A8 
pect trop rustique.  Îls ont ja fier 
té d'être des Américains et de sa- 
crifier au Progrès tout comme les 
Yankees. Et ils désirent que lu- 
nivers le sache, | 

‘(Le Cri de Paris) 


2@: 
‘Le monument Champlain 
* d'Orillia 


Le 1er juillet, jour de Ja Confé- 
dération, on dévoilera à Orillia, 
Ont. le grand monument de) Cham- 
plain, qui vient d'arriver d’Angle- 
terre, dix ans plus tard qu'on ne 
l'attendait: le retard étant dû à la 
guerre, . 

La statue mesurx douzé pieds 
et avec le piédestal qui a 18 pieds 
de hauteur, le mouument atteindra 
30 pieds de haut. 

La consignation contient plus de 
neuf tonnes de bronze, probable- 
ment la plus grande quantité que 


contient” tout ‘autre monument au: 


Canada. Les taux de fret s’élévent 
à 5863 Vernon March, le sculp- 
teur du monument est en route 
pour le Canada pour surveiller l’é- 
rection du monument. 

LE 


Chez le photograph 


Un bon campagnard et son épou- 
se sont en train de poser. 


_—Mainténant, attention, je com- 
mence, dit le photographe. Prenez 
un air content et ricz un peu. 

.Les deux vieux ouvrent la bouche 
jusqu'aux oreilles. Ÿ 

—Oh! là là! s’écrie l'artiste, pas 
si fort! Ja plaque n'est pas assez 


grande. 
: Êl 


‘enregistra naturellement des en- 


‘ses, services! traités, imprimés, 


“Quand AM, Ostiguy entra aus 
Poids et Mesures. rien ne s’y faisait 
en françnis, écrit M. Bornard. 1 
se mit discrétement à l'ouvrage, 
sans rien crier sur Îles toits, ei on 
trouve aujourd'hui men de bureaux 
du gouvernement où le service bi- 
lingue soit mieux’ organisé que 
dans celui qu’il laisse, 

“Noire homme commença par 
sraduire, à temps perdu, les traités 
techniques de la division. Cela 
vrit une couple d’années. t Qit 


Êg 


faire ensuite dans les deux langues 


des imprimés et ‘formules divers 
que son bureau envoie régulière. | 
ment à l'extérieur, dans toutes les | 
parties du Canada. Au début, on! 


puis, Ces messieurs de Toronto 
et des environs retournérent à Of. 
tawa les formules, avec nrotesta- | 
tions contre Pusage du: francais. |! 
M. Ostiquy ne se tint pas pour bat. 
tu. “Si vous ne voulez pas du fran- 
cais, répondit-il, rayez d'un, irait || 
de crayon. sur vos imprimés, erd' 
qu'il y a décrit en cette langue.” |! 
Après quelque temps, les mécon- 
tents se finrent. tranquilles. 


“En moins de eina ans, M, Os- 
tiguy réussit à rendre bilingues fous 


correspondance avec l'extérieur. 
Il se garda bien de distribuer des 
formules françaises et-des formu- 
les anglaises. Tout fut bilingue 
dès le rommenceïnent, et les im- 
primés des Potds et Mesures, qu’ils 
fussent destinés au Québec. ou à Îa 
Colomhie-Anglaise,  élaient  tou- 


, Montmarteo, 


CSS TE 
ART 
PRE, - 


Gre Victoria 


_ “ TE. 


se 4. EEB CN praîcica ç3 
di Culliro dans: lo: dintrie ‘ 


Ci 


? 


d 


PTT 
LE. 


‘ 611,000,000 


jours bilingties.” , 


raitil pas davan 


+ 4: æPs : 


ie cet ému’ || 


monsieur débordant de joie. 


En voyant notre reporter il s’é- 


crie: 

Ah! mon cher, serre-moi la main, 
je nage dans la joie! J'ai une bon- 
ne nouvelle pour vous. . 

—Bah! 

—Oui! depuis ce matin, j'ai un 
bébé. 

—Félicitations.. mon vieux! féli- 
citations: fille ou garçon? 


AVOCAT, PROC 
NOTAIRE 


J|WARAW < + > SAS 


—….Ma foi, je suis tellement érau 
que jai oublié! Attendez, je vais 


sauter dans mon auto et dans dix 
minuies je reviendrai, vous dire ça! 


Æ 


chement, qui ne s’en est pas repen- 
ti s’il a voulu réfléchir aux plain- 
tes semblables poussées par toutes 
les ‘classes de la, société, car c’est 
bien ainsi de par le monde, que 
personne où à peu près n’est con- 
tent de son sort, et voilà pourquoi 
sur la grand’route de la vie, il y a 
tant de vovagenrs hésitants, n’a- 
vanÇant à rien, et pis que cela, bar- 
rant le passage aux pèlerins qui 
croient bon de suivre fa ligne tra- 


 Restons ce que nous sommes. 


Qui ne s’est pas dit parfois,sur les professions libérales. Pour 
- quand tout n'allait pas selon ses plusieurs, c’est le ciel sur la terre. 
désirs: Comme jé serais mieux de Rien qu'à lire sur le devant d’une 
changer de profession! —Et fran-} porte ces mots flamboyants: fler- 


EE ue ©] 


NOTAIRE 


||PRINCB-ALPERT 


Avrive dans nos bureaux un|ll sons 


cle Candace, B.L.M.A.C.R., etc., on 
s’imagine que les perdrix et les bil- |! 
lets de banque tombent à plaisir 
sur la table du «monsieur en ques- 
tion, Hélas! non, Tout ne se pas- 
se pas comnie dans Îles romans, pas 
plus là qu'ailleurs, 

En profession, comme ailleurs, il 
faut travailler, ct travailler parfois ! 
sans espérance de réussir, et ris- 
quer sa réputation où sa fortune 
pour la moindre imprudence. Il 


Télépheno 93288 
d, À, LUSSIDR, R.A., 


de Québce 
Filiale à Paris: 

(France) 
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Plaison"” fundéo.en 1914 : 


LEV 


CHAUFFAGE 


À Réparations ‘faîtes prompiemsat| 


‘ée par la Providence Nous sommes heureux do des 
tee par a LTOvIOence. ner celinés ponr ouvrafnes nef, 


, À est bien entendu que le vulgaire ex- 
C’est la Providence, et non un 1 


. . | ige d'un homme qui a blémi sur les 
simple caprice du hasard, qui pla-| livres de la petite école jusqu’à la 


derrealoritéres de mon déenés |: a, Nation Canadienne 


“Wah! Wah! répondit Jean Bap- 


Fons per ic PR. se got _ ee Lace 
tite vois donç où Wu as couché.” ce les uns et les autres à la tête] fin du cours universitaire, soit 20 [[| DR: LA) ROY Le moillonr prie lo cieilléts 
‘7 Monseigneur aperçui une vapeur : en Ë n° , ,2 comme aux pieds de Îa société. | 4ns' de préparation éloignée roll DES TOPIT 3 PARIS, ° ! 
.dui félevait du sol, à l'endroit où La nation canadienne doit res-, Le point culminant de l'épo- | is chose Jdmirable et vraiment anse Préparation éloignée ou Pine France. … 111, idèmo RUE OUESE, | 
“il avait passé la nuit. ter bilingue pee à j consolante, cette Providence assi-| faillibilité, Que le nialheureux ou-|!l Chirurgie et maladios da a e me 

…Monstigneur, sans en ‘avoir le - | gne à chaque classe, fût-elle la plus! blie une virgule, et c’est un empoi-l' femme. Téténhone 2201  Prinec-Albirt 
moindre soupçon avait tombé au- ———— Voici la péroraison du magnifi- | Bumble, sa part suffisante de bon-| sonnemént s’il est médecin, un tes- ||] _ Purosu, 218 MeCaïlam TT, | 
dessus d'une tanière. d'ours. Une! Un ‘collaborateur régulier de la! que discours prononcé à Montréal, lésidence, 8101 Avenno Victoris |! SE 


heur terrestre, Voilà pourquoi à | tament faussé s'il est notaire, une || 
en la fèle de Dollard, par M. Pab-} cette profession que l'ignorance et! famille déshonorée s’il est avocat. || 
bé Coubé. ; l'orgueil ont estimée longtemps E Less n travaille be 
comine la moins digne de Patten-| #1 PU Le araoul ave peau 
“Dollard et ses compagnons saut- tion des hommes, je veux dire la ou et à « e grands risques —-et 
he : n si DTA 4 à : . n n . , 4 à se » 
vérent la patrie, C’est à le point | profession agricole, l'histoire  dé- pon gagne sa vie, tout comme 
culminant de Pépopée canadien-| montre que le’ cict a accordé la Sacrifie svie,,de, métiers, à coup de 
ne, meilleure part de la félicité ici-bas, Svant leur: domination pen de 
5 ; , . a l ñ $ à 3 s a . G ave 
‘lout est réuni dans cet acte, ja | En l'éloignant du bruit des villes, hits avocats et d'exemplai. 
splendeur de la charité chrétie des passions dés foules, des agita- IPARUES , à 
spiondeur de la charite chrétienne | 20 j AE : res députés. Maisré cette double 
t Ja splendeur  d l'héroïsme, | tiers de la politique, elle a appor- | pe MEANS 1 
Cet Te OI lié à l'élément rural une atmosphe- | Pesogne, ils. se. .réservaient, com- 
C'est là que la jeunesse canadien- ‘ sp ! 


sure LE ve deux. pelits avait | Gazette, M. Armstrong, écrit ces li- 
as S de se Grandeur sers: de al gnes pleines de sens sur les cundi- 
. res ae sa Grandeur el sePvi de Ca- lions essentielles du nationalisme 
fürifère peu banal, “anudien : 


REGINA, SASR. TOUR. VOS TRAVAUX DE. 
= NEITOVAGE ct de THINTURS 


.. dromoz-vous à 


£8,-tdèmo RUB OUEST 


= « 


“à *." Tragique Aventure Cest une vaine imagination de 
DE . | penser que ce nationalisme peut 
.a@était en 1864, lors de ma der-| omettre la franche reconnaÎssa- 
aière election. Après avoir tenu }ce du caractère biethnique et bi- 
ge. ascembiée à Celédonia, parmi lingue de da nation. Le Canada a 


1 

| il , 
lCacior Postal 549, Tél, € 
me SO none ser 
Docteur J, BR. TRUDI 


un. groupe demes électeürs êcos- | fe bonheur de n'avoir aucnn enne- 


€ NE 
léléphone 2621 


MAISON BELGE 


“sdis, je revenais le soir très tard | ni externe De ses ie intc pe, U ‘ de paix, de droiture, d'indépen- Me le leur permettait leur fortu. IL. ip? ER = TT tn nc 

Ke oi : : Ai externe, + ses ennemis inté-| ne-françcaise ira tremper son éner- [Te de Paix, de droiture, d'indépen- ati énnnnaec . 1IDIPLOME EN CHIRURGIS DD 

Gboz mon vieil amiM. Jean Bap-|rieurs, il n'en est pas d'aussi dan. gie. Cet acte revit lrentesix ans | dance, de ‘dignité, de vues désin-| ne, de petites vacances chez leurs TU EANSTITUT CLAMART DE L 
! six ans PART 


testé Naëlt, qui m'accuecillait tou- | tereux que ceux qui mettent ta ra 
jours comme un enfant de la mai-|Ce avant la nation, où qui refusen: 
Son, de devéis partir le lendemain | quelque concession Secon dat e “à 
‘de bonne heure pour porter Ia pa-|la juste fierté de leurs compario 
, tolé däns une autre direction de tes d’une auire langue pit : 
‘é@n. comté, u : on, 
. «de. résolus de:ne pas me coucher| Cest l'exacte vérité, Et ces “en. 
èt, pour me tenir en eveil, M. Nault nemis”? de la. nationalité canadien 
me faconta, avec force détails, les | ne, qu'ils soient de l'une où de lPau- 
siftéressantes.péripéties de La ehas-!tre race dominante, sont d'autant 
88 aux buffale: d'autrefois. J'en ai!vlus dangereux, souvent, qu'ils i- 
Fetcau surtout l'anecdote suivante, | "norent le mal qu'ils font, où qu'ils 

: La caravane des chasseurs avait | poursuivent leur étroite propagan- É À 
aûieint les premiers côteaux . du | de de race, sans violence de langa- lon, dans les plaines d'Abraham : 
Missouri. A cefte époque, les Sioux | 4€ ct d'attitude  L'exacte vérité, elle revit lorsque Salaberry: et ses 
vivaient en - paix avec les Métis. t'est mie ni les anslophones ni les irois cents compagnons furent plus 
Mi Nault dvait ‘pour compagnon, | Canadiens francais n'ont le droit et} heureux et non moins braves que 
LJoseph St-Germain, de Saint-Nor- | le “ouvoir de façonner à leur gui-|les (rois cents Spartintes de Léo- 
ert, Ils couchaient sous la mé- se le caractère national, La natio-| nidas, Elle revit dans les zoua- 

me tente. Un jour, trois Sioux vin- | nalité canadienne, biethnique àl["*S Pontificaux qui se  levérent 


téressées, de Sens moral plus aigu, | Parents dela campagne, Depuis 
de visées patriotiques épurées, en | qu'ils sont voués à la magistrature, 
un mot, ce grand air qui donne au les vacances et repos bien mérités 
corps, à l'esprit ct à l'âme une vi- rexistent plus, igere jeun 
gueur, qui fait Ja force véritable! “eux est mort à la peine, en pleine 
des nations. maturité d’âge et de talent, . E 

Un peu d’orsueil à parler de ces! En" Profession, on travaille — à |{|Ex-Assisiant à la Clinique Chi. 
faits irréfutabies n'est pas un cri-| COUPS de sacritices personnels — rurgicol de l'Université Laval. 
me. Rappelons-nous done que c'est et parfo “es on va” arèce aux Sa || Chirurgien de l'Hôpital Général 
dans les profondeurs des campa- DE POS Ver PE TE On pourrait € 1|l No, G pendant la Guerre, 
g#nes que les patries de toutes lan- tan les UD mentables de 1915-1919, 
gues ont cherché et trouvé leurs! ml ti eee: d'elles-memes aux |! Ez-Chirurgien Spécialiste péur 
sauveurs, leurs restaurateurs et] Pires iches pour subvenir aux dé- |}! Maladies de In femme, fôtel. | 
leurs chefs, Au Canada, pouvons- penses du foyer. Combien de til. Dieu, Université L “… 

à # te les et de femmes de professi ds las lu VEFSE avai 

nous oublier que ce ‘qui “s'appelle Protessionneis [lc i icoré 

\ ont ù [ui :s app se voient obligées de se faire tis. I Cruraien décoré par le Gou:l 
aujourd'hui aristocratie remonte | °° * 1 obligées de se faire tis- l' Vornement Français pourtant 
par une ou deux générations à Ja | SeUses,, découpeuses,  tricoteuses, la guerre, FOPEAT 
démocratie rurale? Les dynasties | Chapelières pour des maisons de || Téléphone 2767 
de juges et ministres se comptent gros ? Combien vivent, s’étiolent et a = 
sur les doigts d’une main, Ce qu'il meurent ainsi de ceîte vie humiliée, 


; IS Cas 

AlAncien élève de l'Hôpital Noke 
et Broca, Paris, 
|Ex-Interne en Chirurgie à LEG- 
tel-Dieu de Québec, 19121014. 


us tard en la jeune Madeleine de 
'erchères, qui seule, au milieu de 
malades et de femmes, se battit 
contre les nombreux [roquois et 
fit tant et si bien qu’elle sauva Île 
fort, Elle s'écria: “Si je suis tuée 
ou brûlée, ne vous rendez jamais!” 
Elle dut faire frémir d’admiration, 
faire tressaillir la grande âme de 
Dollard, la petite “Jeanne d'Arc du 
Canada”! 

“L'âme de Dollard revit à Caril- 


TRAVAIL SOIGNÉE, LAVAGE â 
. SEC 
Pris Modércs ' 
BALDERT _»_° 


hori Honasinn 


me 


; chasses 
Tüories doubles, porter cheste) 

Îree, moulures cebinets, 
de eutsinos piedo do lomte, si 
IXTURES ET AMBUDLENENE)| 


D'EGLISE 


ne ne Vie pe “Ja epai ne : . . come un seu r dé- 
pont Aa pour fair e je tai l'origine, doit rester à tout le moins N seul homme pour dé 
de.ln larine, du thé, du tabac pour bilingue; sinon, elle cessera d'être 

eë fourrures, deux de ces Sioux |ou de garder son originalité. 
les quitièrent.. Le troisiéme s’assit (Le Devoir). 
tranGuilement, .sous Ja tente ct se .s 
tait -è AUROr ns ’  d'aticné 
” Anrèés üne heure‘d'attonte, St- qi 1 & 
Germain s'adressant à Nault lui dit Ce que n ous pourrions élre 
ER .franéaiss. Mais, cet animal-là, dans 100 ans 
Éastil enfin partir ei nous laisser 


dormir,” 

Jugez de Jenr.-étonnement, lors- 
due sb dressant, sur-le -champ, ct, 
renault en tumnin son sac à tabac, 


“fes bons amis, leur répondit-il | à la conquête anglaise, Cela veut 


Le peuple canadien compte au- 


fendre la sainte faiblesse papale, 
Elle revit dans ceux de la derniè- 
re guerre, qui est un chapitre nou- 
veau, immortel, écrit en lettres de 
feu et de sang sur les plaines de 
Viny où naguère encore je priais 
sur leurs:tombhes. 

“Elle revit dans vos coeurs ct 
vos poitrines lorsqu'il v à une 
grande cause à défendre car le Ca- 
hadien veut rester catholique come 


Y à de meilleur, de plus sain, au 
pays, parmi les classes dirigeantes, 
avrive en ligne droite des plus bra- 
ves de nos campagnes. Proportion 
gardée, les villes ont donné moins 


les villages et les simples rangs, 
tant père d’évêgues, de magistrats, 


de fondateurs de villes et de chefs 
du pays! Et demain, advienne un 


au pays en hommes de valeur que | MOUS ne Connaissons pas. De nos 


Honneur au cultivateur, à l'habi- 


épuisante, et si peu rémunérée ! 


Cest en vieillisant que l’on dévcou- |f 

vre, parfois à ses côtés, de ces dou- 

loureux drames de familles. 
N’allons donc pas envier ce que | 


jours, Îles bijoux Îles mieux portés | 
sont de 10 sous; mais que valent-ils | 
auprés d'un bon morceau de pain 
assuré chaque jour? Les meubles 
à la mode et empruntés pas plus 


péril national, survicnne nn besoin | que Îles deîtes ne font le bonhour, 


ne Dollard! Votre Jangme et vo- 
tre religion est sortie victorieuse 
de tous les sarcasmes et les calom. 
nies; le Canadien veut parler fran- 


jourd'hui quelque 4,000,000 d’ha- 
bilants, de 65,000 que nous étions 


d'apôtres laïques et religieux, l'ha- 
bitant donnera les meilleurs de ses 
gars et de ses filles. Noîre histai- 


re est pleine de ces mivaculeux re- 


Et ceux de par chez nous qui ont 
passé leur vie à courir des chan- 
ces toujours merveilleuses (à les 


entendre} ne sont pas encore ins. 


“ais comme Dollard! Votre race a 


eemrendcs 


‘Fétéphono 9878 


Jrser a re 
ENCOURAGEZ DS 


= 


y complioconn .tontes Ês3 


cé ot Go Âves 


. sp ATRIOTE" 


commencements et des ces héroï- | Crits au catalogue des millionnai- 
ques fécondités. res, Puis, combien de cultivatenrs 


Mais, j'ai bien peur quc l'on pren- émigrés. dans les villes v ont frotte 


aussi été viclorieuse grâce à ln 
vaillance de vos mères qui n'ont ja- 


RP Nm + 


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uoi, [ui dit Nault, vous par- | : ee N mais tremblé devar 35 arses ac . vé les mines on? Le not 
= jvals tions que vous qulétre 200 millions dans un siècle, | aucustes de la male nt. ES gaurdes ne cela comme des phrases creuses, | Vé les mines du Yukon? Lo plupart 
Miéus q ious; | chiffee varai s Fe [aupustes ele maternié, Vous al-! C'est que, disent queiques mécon- | LV 08t appris qu'une chse: que la 
s cctte langue? « Le chiffre parait peut-être exagéré, | lez toujours de Pavant! Quand u-ltents, hors de la campagne, on vi: | ie Y est plus chère qu'ailleurs, que x ; 
L ne race à des jeunes sens comme! plus heureux® Pres les taxes y fleurissent encore micx de New Yo Téléphone 2009 : | 
Dollar, des jeunes filles comme 1 n’est pas de pire erreur, et à qu'en campagne, que louvrase Être a € £ ‘ nn | 
Madeleine de Verchères, des mar-! n'en est pas qui fasse autant de mat | Five and il poul avec un salaire Dr. J. BOULANGER 
ivrs comme les Jogues et les Dré- 5 Ja classe agricole, C'est cette | 2 faire crème à l’année, ci que lei Men re nes oi 
boeuf, des pères comme vos pères, grossière marolie qni mot toutes Îos plus sûr moyen d'être houvrenx, | . MEDECIN CHIRURGIEN | 
des meres Come vos mères, Quand | fêtes à lenvers quond AH sn sit de ] Ses de rester là où nons sommes. . Licencié pour tout le Canaüs ! 
. A vifs « " a : # Listes “ RC = ù A a + P'onagrla? H 
onndiennes, des fils et des | lle à une teile épopée, elle est in-! voir les ‘choses commne iles sont, | Et restons ce que nous same | par “The Medical Council of Cane x 
1, | idôtes à da patrie, ec sont ci- Boes ns ie a une place bles Raisonnons an Drin.. ' mes. is &Gu Trallements Dar le Radium. Laboratoire Ge ATOME LLTA 
un , Se * jacie Wante encore Où ,S0- Par exerñinle, on ontretie croit e . te TIPDT EFDN TT re" ALI 
eumniér s_ borcenux : vonipt® | .5£ ë ï nie, on Onfreliont, on Louis IIEGERT, EDMONTO SL Le AE ‘ 
. F noléront des. berccaux, |loil de l'avenir! . campagne, les ‘plus: fausses idées | (Le Droit) ras ons Î nu ON Ci | Le 


D 


LE PATRIOTE DE 


ST ER Ternes 
L'OUEST, lilercredi 


, 12 juin 1925 


7. Page 11. 


ES 


À 


la Mauvaise Presse el 18 


Ca) 


J 


& 


"La mauvais 
ae chez WG 

faits probonts, 
méme, quelle 


grisie, IDD 
tauc de 
ut lévidence 
berralion de 


A t— 
Em re 


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Dee 


cS 


eclui qui-porsisierail 4 Je uivr ! il 

faudrait obstinément  iermicr ies 

veux, pour Wen fion VU 
Elle existe, EL sa pernicieuse 


influence s'exerce, Roû seulement 
sur’ 50S adepies; munis dévasie en- 
core notre saine population: dans 
nes meilleures Familles, elle prope- 
e ses docirines fausses; elle -s’in- 
Sinue danis ‘les milieux les  ples 
honnètes, elle s'infilire pariout ei 
verse à flots Perreur et la corrup- 
tion. Lo , 
So oeuvre néfaste, les  const- 
cuénces désastreuses, qui en résul- 
tent, épouvantert, à boit droit, ceux 
gapables d'en Mestiref étendue. : 
Et de l'avis ue tous, il faut oppo- 
ser, à ses sournoises nienées, la 
bienfaisante action dune presse 
- jndépendunte, franchement catho- 
lique ct biert française: le bon 
journal, enfin, - L | 
Le bon journal! c’est-à-uire cehüi 
qui comprend sa mission, quasi-di- 
vine, de répandre Ja bonne semën- 
ce et de la faire. fructilier; celui 
qui insuffle dans Îles esprits, dans 
des àmes et dans des coeurs, les for- 
des convictions, ln vigucour de ré- 
sistance, da:soif .de dévouement, 


Celui qui ose parler d’idéal, à 
notre siècle terreà-terres d’abnèga- 


gion et de charité chrétienne, à lé. 
eoisme féroce régnant en ‘inaitre: 
d'éternité devant Faudace du mal 
griomphant'et la ruée furieuse, vers 
toutes les jouissances terrestres. 

Celui, qui, à l'anarchie, envahis- 
sante comme‘uné marée, jette ces 
mots. sources des plus beaux sen- 
timents chez l'hoinme: religion, pa- 
iric! os “ 

Ët, quand gronde la tourmente 
de toutes les: passons déchainées, 
jibre du joug humiliant de la dé- 
pendance ‘et ‘des louclies, coinmprü- 
mis, sans crainie, des lâches re- 
présaiiles, il gawde la force îran- 
quille et sûre d’une conscicnce Sc- 
reine, ° 

Grâce à Dieu, nous le possédonis, 
déjà, ce précieux organe; mais, 
pour en faire ne puissance, capa- 
ble d'enrayer le mal toui-puissant, 
encore faut-il-pourvoir à sa vice, à 
son expansion. ‘ 

Ce que la bonne volonté de quel- 
ques-uns ne saurait réaliser, lef- 
fort combiné de tous le peut! On 
Va compris tard; Fimminence du 
péril, seule, a secoué l’apathie po- 
pulaire. Maintenant; la réaction se 
broduit, lentementf£f:.vons voulez, 
mais sûrement. fi: lu 
L'impulsion est*"üonnée et se 
poursuit, C’est une poussée vigou- 
reuse, un-courant irrésistible qui 
coalise, entraine æt-soulève Tes mas- 
SC: Qi NOUS 

Dans un bel “énsénible, chacun 
apporte et continuèra ‘d'apporter à: 
la défense, tout le secours possible, 
jusqu’à l'éclatante victoire,  jus- 
qu'au triomphe assuré. ‘ 

. Sans nous laissér vaincre en gé- 
nérosité, accordons, nous aussi, ait 


bon journal, netre-aide dla plus ef-f 


ficace, et après avoir fait poùr lui, 
fout ce qu'il est raisonnablement 
possible de faire, demandons-nous 
encore : Puis-je faire davantage ? 
PERRETTÉ, 
Willow -Bunch 


o 
a 10 


Era e Î 
7 Signes des temps - 

La grosse presse .à l'allaque du 

clergé ; 

Toutes les époques ont leurs cr- 
reurs où leurs .vices d'esprit, : La 
nôtre en annonce de désolantes et 
de désastreuses pour l'avenir, 

Autrefois, on eût couvert le 
prêtre, le religieux, d’un manteau 
de respect; aujourd'hui, grâce à 
l'idée protestante que le prêtre est 
un homme comme un autre, on 
scrute sà vie privée, on critique 
sa parole de a chaire et mème 
du confessionnal, | 
.Une personne sacrée est-elle 
simplement accusèe Ge ne dis pas 
convaincue) d’un délit quelconque, 
la mauvaise presse happe le fuit, 
lui donne la hideur d’un scandale, 
grossit les ‘oui-dire, les calomnies 
du premier venu, puis, comme Pi- 


late, elle se lave.les mains, Voilà 
pourquoi depuis quelques mois, 


dans les mcilleures familles, nous 
est forcé d'entendre ressasser Îes 
jugéments les vlus injustés, les ac- 
cusations Îles plus outrageantes 
pour certains membres du clergé 
et des communautés religieuses, 
L'étranger qui lit nos gros jiour- 
maux doit créire que, dans noire 
pays, le catholicisme est atix mains 
d'indignes, pour ne pas dire plus. 

Meurtre,  crunutés,  calomnies, 
Mensonges, voilà ce que la grosse 
Bresse, sous couleur de nouvelles, 
et sur le dos de notre vénérable 
clergé, Les plus dévoués de nos 
religieux, les plus admirables de | 
os pasteurs passent, toujours par 
la faute du journal à sensations, 
au plan des criminels de la pire 
espèce... Pas d’indulgence, ni dé 
pitié, ni même, de leur coutumière 
fendresse à l'égard des assommeurs 
oMicides, des 'cabotins  scanda- 
eux, des -pervertisseurs de tout a- 


cabit, non, rien.de cela Elle a 
un pcètre, un religieux sous Ja! 


gris. et, ‘heureuse de plaire aux 
in béciles ui aux-égarés comme à 
a Canaille impie, elle les jette à 


jeu Fi appétits ‘de brutes haineuses. | quinte de toux chassa dans Ina 
& forfait est encore nlus sgrand,iche une gorrée 


puisque ceîte presse pénètre dans 
nl les foyers, aiteint pour les sa- 
Fr le cerveau des enfants et des 
simples. : 

Le signe de -netre, 


temps, pour 
dotre race, qu'on 


lPadmelite où 


, H + e . . , 
Gu'on le nie, c’est la diminulion ra-|les souffrances —les 


bide, cffarante, presque irrésistible 
du respect pour 
qeière sacré, Sa mission, 
Urolts, con immnnité. Les disci- 
pics UU mmauvais journal vont il 
Ua contester au prêtre sa. jui 
Sonce disciplinaire el sa direc 


Jlongs voyages el de batailles, une 


le prêtre, son €n- du.” , 
ses qu'à ETOTTEUR 


nus bardis, 
e5 ignotainies 

, Le jius ile destruc. 
sorité et ième de la pu- 


. Et, des porsoites pourtant vou- 
des à toutes les beautés du service 
des âmes, des mamans prétendues 
éclairées et chrétiennes, n'y son. 
gent pas! Ne voil-on pas que plus 
ves gros journaux accumulent de 
coups couire le prêtre et la morale, 
plus ln foule sy délecte, et plus 
le respect, le prestise du prêtre ct 
de l'Eglise s'en va diminuant... 

Pourquoi faut-il que les voix qui 


> 


ECS get me me de en nt 


dénoncent le mal soient si peu 
nombreuses et si pen évcouiées ° 
Pourquoi tant de. bons journaux 
sont-ils condamnés, pour rester di- 
gües, à épuiser leur budget, à jougr 
leur avenir, à subir l'indifférence 
de tant d'honnètes nens? Que le 
mal soit si effravant et que nul ne 
s'en soucie, voila qui est le signe 
de Satan sur notre société. Quand 
Pesprit ne sait plus regarder en 
haut, Pâme ne peut que subir l’at- 
tirance du gouffre, - 


VIATOR. 
(a Ligue de l’Âve Maria). 


E 


L'idée de 


RO ESS 
Mme 
D: 


Que voulez-vous que j'y 
Mousieur le curé, mon 
idées. 

—-Eh bien! Madame, 
lui changer. 

—Et comment? 

En prononçant ces mots, Mme 

Dufresne laissait tomber ses bras 
de découragement. 
- $ a bien des manières, re- 
prit le curé... Ja meilleure serait 
peut-être de lui faire lire un bon 
journal, ’ 

—Vous parlez ‘bien, Monsieur Île 
curé, mais je voudrais vous y voir! 

—En effet, dit-il, je serais embar- 
rassé... Puis se ravisant: 

—Après fout, je ne suis pas sa 
femme..., vous saurez bien, vous.. 

CAR êe 
. Mme Dufresne fut ptusieurs nuits 
sans dormir. 

Une pensée fixe la préoccupait : 
. —-Gomiment lui faire changer de 
journal? 

Lui en parler était impossible. 

Oublier de lui acheter sa feuille 
maçonnique eût été enfantin... 

, Lui en proposer une catholique, 
c'était courir à un refus... ° 
EHe se répétait: 
—Que faire?... Que faire?... 


semaine, elle eut 


. fasse, 
mari a ses 


il faut les 


Au bout d’une 
une idée: ; 

—Je pourrais peut-être commen- 
cer par changer moi-même de jour-: 
nal Cesser de lire “le sien” et 
avoir “le mien”. 

Mais lequel choisir?.. Telle était 
la question embarrassante. 

—AMons-v carrément, pensa-t- 
elle, prenons le plus ouverterñent 
catholique. 

Le seir même elle demandait un 
abonnement à la Croix. 

Quand, deux. jours après, la 
Croix vint, ce fut un éclat de rire: 

Ah! tu recois un journal “calo- 
tin”? Tu es ramoilie?..…. 

Mine Dufresne se redressa: 

—Ramollie, moi? Regardez-moi, | 
Monsieur Dufresne, 

Et ce disant, elle se campait fié- 
rement devant lui. 

Voyant que sa femme prenait mal 
la vlainsanterie, H se tut, 

Chaque matin, elle lisait ostensi. 
blement sa Croit, en se disant: 

—Je lui donne l'exemple. 


s 


. Lui, chaque matin,  lisait son 
journal ultra-gauchard, en se  di- 


sant: 
_—Elle est folle, 


ME, an Sn. : 
D'LA 


” Au bout de trois mois, Mme Du- 
fresne constata que l’apostolat de 
Pexemple n'était suivi d'aucun ef- 


et, 

Ëlle résolut d'agir par persur 
sion, ‘ 

—Tiens, dit-elle un: matin, 
donc cet article, il est beau! 

Pouah! fit-il.... 

Et il refusa... Mais elle jnsista: 

—Mon petit. la vérité. C’est le 
mien qui la dit... la vérité mo- 
rale. .. la vêrité religieuse... 


lis 


Quand elle eut, sous les veux de 
M. Dufresne, fini de lire son jour- 


—Je lisuis justement un article, 
reprit M. Dufresne, où le mien pré- 
tend que c’est lui... Lequel crai- 
re? ‘ 

,Mme Dufresne comprit qu’elle 
n'aurait pas raison par la raison. 

Elle attendit, 

ER 

Or un beau jour, lui surgit une 

nouvelle idée, 


nat, elle le replia soigneusement et, 
dans Je plus grand’ mystère, l’em- 
porta avec elle. 

Elle le fit disparaitre, en Îe ca- 
chant à l'insu de son mari, dans 
un coin de l'armoire, sous une pile 
de draps, : 

M. Dufresne, intriguë, se dit en 
tournant dans l'appartement: 

—Qu'a-t-elle fait de sa fouille? 
Où ce journal at-il disparu?. 14. 
Cette manoeuvre me parait louche, 

Puis il njoùûta en luf-même: 

—Ces allures recélent quelque 
chose... J'en aurai le coeur net. 

Dès que sa femme fut partie à la 
pravision, il se mit à chercher ce 
journal énigmatique pour savoir 
enfin ce que son épouse avait tant 
d'intérêt à lui voiler, 

A 1 heures. quand elle revint, it 
ne Pavait pas trouvé, . 

Tout en déieñnant, il se montrait 
nerveux... Soudain il demanda : 

Tu sors tantût? - . ” 
i, mon ami, de 2 à 5. 

Eh bien! va donc. 

Mme Dufresne devinait .faaile- 
ment pourquoi son absence était 


PR 


désirée, 


À 2 houres, elle était dehors, 

À 3 heures, M, Dufresne avait 
trouvé le journal. 

À 5 heures, Madame rentrait, 

CRE 

Pendant quelque temps, le ,ma- 
nèse dura. :} 

Pendant ce temns-1à. M. Dufresne 
lut la Croix... d'abord à la recher- 
che du mystère que sa ferme nou: 
vait bien ni cacher. et au’évidem- 
ment il ne découvrit inmais... puis 
hientôt parer que le inurnal catho. 
liqne, qui lui annortait des révéla 
tions aussi sédaisantes qu'inatten- 
dues, le nassionnaît. 

Un matin, par oubli, avant mis la 
Croix dans son sac à main, an Ken 
de a hattir dans sa rarhette habi- 
fuotle, Mme Dufresne l’emporta, 

M Onfeecne Je chrereha sons la 
nile de drans,... vien... dans 
tonte Vi maison. Tien. Te 

Ti était impatient et 
quand sa femme rentra. 

—Qu'as-tu, mon ami? lui dit-elle 
tout émue en lPapercevant... Es-tu 
malade”? # 


—Je n'ai rien. - 


furieux 


—Mais si, je le vois, dis-le moi... 
Il rougit... et balbutia: 


ET 


Piei 


Chacun sait que c'est. là le pseu- 
donyme littéraire de l'abbé Edmond 
Loutil, curé de St-François de Sa- 
les, à Paris. \ 

Haymond Mille trace de lui une 
monographie vivante. 

Les innombrables lecteurs de Pier- 
re L'Érmite, qui signe sans émoi 
des “bons à turer” de 200,000 ex- 
emplaires, savent-ils que ct idéali- 
ste est dun realisme balzacien ? 
Tous ses récits sont vrais, simple- 
ment vrais, comme ceux du plus vé- 
ridique des quatre évangélistes. Qui 
douterait que le Christ, chercheur 
d'âmes, wait bien connu les hon- 
mes ‘et Ia vie? Le même privilège 
sert les prètres actifs, On ment à&u 
médecin, au notaire et mème à l'a 
vocat, Mais. on ne cache rien at 
prètrei if serait sacrilège—et vain 
de inmentir à Dieu L'abbé Lou- 
til connait bien des drames. Geux 
qu'il a mis en roman ot en nouvel- 
les ne démontrent pas que le vrai 
puisse manquer de vraisemblance, 

Son impétueuse nature le desti- 
nait-elle bien au rôle de confident? 
Aujourd'hui, des cheveux blancs au- 
eéolent son visage aux traits fins, 
mais nets, aux yeux bons, mails vi- 
rils, et l'abbé peut croire, COImIIt 
il dit, que “nos vies sont condui- 
tes”, Pour le prouver, il raconte, 
très vite, l’histoire de sa vocation: 

“J'étais un petit garçon plein de 
vie, Je voulais, dès la seconde, me 
préschter au bachot. A ce moment 
bien des routes s’ouvraient devant 
moi, L'heure vint de choisir. Un 
soir que je révais un peu trop de 


bou- 
tiède et âcre: du 
same! La fièvre. l'insommie cott- 
pée de cauchemars achevèrent les 
jours suivants, de m'inquiéter. À 
ua cerabin de mes amis 1€ deman- 
dai quel diagnostic il formulerait 
pour un malade dont Je lui décris 
miennes, 

amurade est. pelr- 


répondit: “Toi 
I k tu mas plus 


Bon, pensai-je, 


fe rononcais au smonde, et je l'ai- 


-limaist Ma dernière soirée vrofsne, 


e J'ai passée à Îa Porte-Saint-Mar- 
ne Sarah Bernhardi v ionait “Mac 


orale mt icT . ° . 

cn de, Le moindre fic juge poth® Le lendemain la porie aus 
NO NE D ue o : _ lovend séminaire se ferma sur m0. 
“os l'esemnle part toujours dej\tés futurs cnmurades 5° prome- 


el*à 


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LES 
& 


LE 


—J'ai..., j'ai... que je veux li- 

re la Croix. À 

Pierre MANE. 
EE ] 
© 
mite- . 
[1] 

plaisirs, Mon voisin me poussait 
du coude. C'est un tie, pensais-je. 
Mais il voulait m'avertir qu'un di- 
recteur écoutait... [ y a trois a. 
anand j'ai célébré le mariage de 
Mie Bernhardt, sa grand'mère a 
souri quand je lui ai révélé qu'elle 
m'avait valu: une mauvaise note dès 
mon entré au séminaire? 
Large carrure, visage coloré. 
Qui se douterait en voyant l'abbé 
Loutil que, séminariste, il friffon- 
nait son “Journal du tuberculeux” 
et faisait son portrait à l’aquarelle, 
tout en rouge? On jui dit enfin’ 
“Vous ne luttez pas C’est un suici- 
de? Alors, il se décida à passer 
chez le pharmacien: huile de foic 


de morue et phosphate de chaux. à qu fort accent anglais. 


È 


Un an plus tard, les cavernes de ses 
poumons se cicatrisaient: “Les vies 
sont conduites.” 

Le jeune abbé fut d'abord vicaire 
à Clichy: il y connut les ouvriers. 
Puis, à Saint-Roch, il étudia des a- 
voués, des avocats et des notaires. 
À Chaillot, ii déjeuna chez les am- 
A Montmartre, pen- 
dant La guerre, il administra le dia- 
ble bien des fois, confessa des Ma- 
rie-Medelcine  trep parfumées et 
faillit acheter le Moulin-Rougse…. 
pour en faire un patronage de jeu- 
nes filles! Enfin il est devenu curé 
de St-François de Sales et c’est là 
que, par l'oeuvre du temps, il ap- 
prend de jour en lour l'épilouue de 
bien des drames dont il à connu, ja- 
dis les premiers chapitres. 


.%e. 
ns 
HA LEES 


… Aile apostolique 


“Le zèle de lPapôtre ne se can- 
tonne pas dans les limites étroites 


de sa maison. LE franchit le cer- 
cle de'la famille et des familiers, 
il porte la lumière dans la société 
qui en a tant besoin; ton lui sert 
de moven dans l'établissement les 
règne de Jésus-Christ: Ja parole 
qui fait l'opinion, la presoe, si puis- 
sante ci maîtresse de Da enentalité 
ponulaire, ln science, qui cu Hnfiose 
toujours, le dévouement méncreux. 
qui révèle ce qu'acune auire force 
menseigne, lescmle surioui, l'es 
emple d'une vie franchement chré- 
tienne,” — Gdm, MHIIRILT, ONLE, 
{ivre sn Vic) ‘ 


E 


x 


: piiser, 


M, Henri 


Bourassa 


La 


Lee 
pôocsic 


Jules Lomaitre disait de Louis 


Plus d'un auditeur de M le Chanoi- 
ne Coubé, a dû se dire: “Quel poë- 
te, s'il n'eut été prétro!" Deureuse- 
ment pour l'cise, pour la France, 
pour tout le tionde et pour eux-mmê- 
mes, chez lun et chez l'autre, a 
grâce a corrigé el complété la na- 
iure, 

Non que je tasse fi de la poésie, 
loin de la? Gertes, les pondeurs 
de vers, Îles chercheurs de rimes, 
les souffleurs de mots creux, géné- 
ralement désignés, et bien à tort, 
sous le nom de poëles, m'inspirent 
une  invineibiè ‘ répugtiance: ils 
constituent, à mon avis, l’une des 
plaies du monde intellectuel et du 
monde tout court. Parasites so- 
cinux, piqué-désicltes de la pensée, 
lucplace qu'ils tiennent et l'adinira- 
tion qu'ils inspirent ne  s'expli- 
auent que gas une déformation de 
l'esprit hunin, Les gens qui se 
délectent de ectte fausse poésie 
régsemblent aux sauvages qui ne 
peuvent se passer de leurs hihites. 

Mais da poësie, la vraie poësie, 
cette inspiration de l'âme qui revêt 
la pensée ferme et juste des splen- 
deurs du langage el l'auréole des 
reflets de Phuagination: celle fa- 
vulté si rare qui permel à la fois 
d'écluirer Les intelligences, de 
charmer les esprits et de faire vi- 
brer toutes Îles gammes di coeur 
humain: oh! evln, est vraiment le 
don de Dia, Mis au service du 
vrat, du beau, du bien, c'est peut. 
ètre le plus puissant levier confié 
par le Créateur à lPhomme pour 
soulever  lhuümanité et la porter 
vers les sommets. De cette poësie- 
là. lEcciture sginte est toute tent 
plie; les grands mystiques—suinte 
Thérèse! —en débordent: les Pères 
de l'Eglise, suint Augustin, saint 
Jean Chevsostome, y ont sans CESse 
recours.  Ahl:eertes, non, Ht poé- 
sie, Dieu ucrei n’est pas confinée 


littéraires et autres desséchoirs où 
mûrissent d'ordinaire les poètes 
connus et tant. admirés des ba- 
dauds, fe 

De ce don divin, M, îe chanoine 
Coubé à reçu sa large part, la 
nel au service de Dieu, de l'Eglise 
et des âmes. 


sn 
ee 
1 ne 


La plus vieille affiche qui 
extsle 
Paris. — D'après des experts en 


publicité, IA plus vicille affiche il- 
lustrée qui a servi pour Fins de pu- 
blicité fut une nffiche religleuse. 
Elle, fut faite pour le grand Pardon 
de Notre-Dame de Reims et tepré- 
sente Ja Ste-Vierge tenant l'Enfant- 


leuillot! “Quel bel insurgé ett | 
cet homine, s'il n'eût èté chrétien 


dans'les académies, les ‘cénacles” : 


sortit de son imprimerie vers 1482, 


NE 
RE 


La ganime berceuse 


Petit bébé, fais bien vite do PO 
Un mére est Là, mon cher ange 
ado, 


MI. 


Tes çhers soldats, tous épars sur 
le SOL 

Dorment déjà: fais comme eux: 
c'est cof.A 

Sur toi, mignon, le bon Dieu veil- 
le ausSt 
Allons, bèbé, fais bien vite do DO. 

{Le Pélerin), 
a te eue 
Les dix commandements des 


correspondants de journaux 


L--Quoi que vous voulez adres- 
sur à un jourunl, faites vite el en- 
voyez de méme, 


à 4 
= EEE Ten Le : 
Jésus sur ses gonous; elle ent sur-| EDMONTON. — Le triple Caslel] ciations d'éléveutrs. se sont unies 
montée dela fiat pontifi vale AH du .bétait, de l'industrie laütière et}aux fermiers. Lu 
is clefs de once LOL des ceufs, s'organise rapidement. Lo = un 
re en QE , Des spécialistes en coopérative de ONDRES, — En senteibte. tre 
8 do 


3rO- 
iuls 


chain, pour ln première 6t 
la guerre de grandes maueelv 
d'armée avec gros effectifs at 


la Gotombie et des Etats-Unis don- 
nent des conférences dans Îles cen- 


Ne 


DS 


tres principaux, Plusieurs nsse- lieu en Grande-Bretagne . 
SR — 
ERNEST COLPRON | GlFFRANCE 
AS CES LE | FR M È Ç . A 


QUNE F 


. born, et il na mia confiance. 
Le Docteur à. B. True 


delle est de retour à Moc- 


ler Où à se 
ec-daw où il à repris 


a 
Lects 


une bouteille chez 


En 


: 
Pratique. 


venu, quand vous l'agprenez ou le 
pensez, ne le sera plus si vous per- 
dez une heure, 

#Il.—Soyez brefs, vons éparanerez 
le temps du lecteur et quelquefois 
le vôtre, Ayez pour devise: des 
choses et peu de mots: des Faits 
plus que des réflexions, 

ll.—Soyez clairs: écrivez linible- 
ment. soignez surtout les noms pro- 
pres ct len chiffres, 

EV—Faites vos phrases, courtes. 
vous ferez le bonheur du lecteur. 
Mettez plus de points que de vir- 
gudes, mais n'oubliez ni les uns ni 


fes autres. , . 
V.- Ne changez jamais ni un mot, 
ni un vombre; vaturez ot écrivez 


plus loin où au-dessus le met dou- 
toux. 

XI N'écrivez jamais que Sur Un 
côté du fouillet. Cinquante ligues 
écrites sur le “recto” et le “verso” 
ne peuvent plus être confiées qu'à 
un seul compositeur, 

Vil.—Ce qu'on remet à demain est 
cxposé à n'être inmais imprimé. A 
chaque jour suffit sa peine, .et hicr 
a toujours tort devant aujourd'hui, || 
" IX, Quoi, que vous écriviez, si- 
#nez, mettez votre nom, meîfez vo- 
tre adresse, N'avez point d'inqti- 
étude, un journal est un confessenr; 
il mangucrait au devoir profession 
nel si, quand vous vous confiez à 
lui, il vous citait sans votre volon- 
té formelle, Mais il ne peut tirer 
aucun parti d'une assertion qui n'a 
pas d'auteur, 

X.— Ayez en 


souci, par dessus 
tout, Ia vérité, Soyez impersonnel: 
n'écoutez ni vos affections mi vos 
haines. Dites ce que vous avez fait, 
comme s'il s'agissait d'un autre, 
sans fausse modestie, comme sans 
vanité, 
Rien ne doit altérer la vérité, 


un ss 


patent _… = pres 


porn uns de Le 


it. Dernier Espoir 


C'était le dimanche aprés-tiidi, 
après l’heure dés vêpres. Le. curé 
de Ja Paroisse lle K..,. sû prome- 
nuit dans la: sactistie en -récitant 
son bréviaire. 3: : 

1 y avait véngtcing ans qu'il 
uccupait ce poste IE savait, pur 
couut l'histoireïdes familles, Hi da- 
te de leur arrivée et les diverses 
unions qui les apparentaient Tes 
unes aux aulres!.. | 

Depuis Pan dlrnier, il dvait com- 
mencé de murièr ceux qu'il avait 
Jui-même baptisès. ‘Aussi, il appe- 
lait ses paroissiens par, leur 
de baptème et Fes tutoyail presque 
tous: ‘ 

Lui qui n’éttit pas du tout Finnn- 
cier avait réussi à construire et à 
payer son église ct son école pa- 
roissiale, 1 était adorè de ses fjens. 
El n'avait pas voulu Les quitter, 
lorsque l'évéque lui avait offert une 
promotion. ' 

“Monsieur Ie curé, voit un ba- 
ptème” ‘dit le sacristain qui se mit 
aussitôt en frais de préparer cè qui 
était nécessaire... 

Le prètre vit grriver au fond de 
d'église, Henri Ladouceur qu'il à- 
vait marié l'année précédente, 

La mére d'Henri, venue du Ca- 
nada pour a circonstance, portait 
l'enfant. Elle, dû familièrement 
au bon curé dont elle connaissail 
l'ardent patriotisme: “Voilà uh pe- 
tit Canadien de plus, Monsieur Île 
curé.” 

Le prêtre 


qu'it avait fait lui-mième plusieurs | mensonges: 


fois à ceux qui venaient faire la 

Le] 

Avant revètu son surplis et sou 
étoile, le Curé demanda: “Quél est 
le nom de l'enfant 7” . 

“Harold” répondit le père 


choisi pour femme ane jeune fille 
de langue anglaise. lorcément il ne 
devait parler que l'anglais chez lui. 


Comme il n'avait guère l'occasion | dra que 


de converser en français, sa lan- 


gue maternelle s'effacait bien vite 
fi avait déjà benru- | 
à s'exprimer en ["Nou, ne fautes 
les expres-lle ponvez pas, 


de son esprit. . Îl 
coup de difficulté 
français et à trouver 
sions justes... 

En entendant ce 


la moue. “Ce nom 4 
pas beaucoup avec ton nom de fa- 
mille.” 


Le prêtre fut obligé de dire les des nécessités de la vie... 

es 
car Île var- 
rain et In marraiñe, grands-parents te. 
que Van-{té des 


anglais Îes interronations et 


protestations de la foi. 
de l'enfant n'entendaient 
sais, 


Le Curé eut presque envie de 
bone grand moe olu de faire?” 
ae 


garder la langue’ française de cet 


demander à ln 
Idu Canada: ‘“Promettez-vous 


L'EE 


enfant 


La pauvre vicille eut sans doute 
coeur. mais celle 


promis de grand . 
Vivait si loin de sen petit-fil 

Après la céréménie, Îe 
s'en na, ‘Séule LE 
d'ienri disait on 
d'affection qu’elle 
répétés à ses pra 
auelle les tensit dans 
me sou petit-fils. 

“pure petit. Pat be ’ 
jend des mots françsis ais cuanc 
1 aurs l'age de 


ententiro plus.” 


G L] 


: : cul ncnvni de 
Le digac euré eu tn 1e me. 
ges Ch- 
inpes par très bien, 


Île 


décourvagoement cn À vent l 
co gétoigner... ‘, ant 0e 


fans Lui étaient ainsi échi 


: matiages de nationalité diffé- 


non { "CDI 


soutit à cetté hoütade [des flatteries, des paradoxes el 


avec |qu'it attend la 
Henri avait | sans Pavouer. 


mot, le Curé fit | vous avez été fai 
anglais ne valides reproches. 


cortège 
craond'mère 
francais ces mots 
avais st souvent 
res cnfnnis lors- 
ses bras CON- 


je prôire, Ï en- 


jes retoniv-31 de Îes 


rente... - 
‘Par I porte de léglise laissée 
entr'ouvèrte, il vit son école pu- 
roissiale et dans la cour de l'école, 
les religieuses qui se promennient 
lentement en corrigeant les devoirs 
français de leurs élèves. à 

1 eut alors une lueur d'espoir. 
Cette école où il aMait si souvent 
voir ses chers enfants, les stimuler 
a l'étude, leur recommander de 
bien apprendre et conserver leur 
lingue, pourrait peut-être un jour 
endre et restituer à sa race le 
{nouveau-né qui sortait de Péglise, 


PR. OUIMET, OP. 


| anne 19 : 


- + 

La conscience de la maison 

La femme doit être la -pacifiea- 
iiee du lover, Bt bonté, le sourire, 
le censeur discret el sûr, ele doit 
ètre encore, “Ja conscience de 14 
maison”? 

La vie extérieure, quelle que soil 
loceupation de l'homme, tend À 
diminuer et à eniner br conscience, 
Quand un homme rentre chez fui 
après une journée de travail et de 
joisir, il rapporte presque tottiours 
une idée, une image, UD exemple, 
un projet qui le trouble, Na vit 
des compromissions nombreuses, 
des lâchetés, des marchés d’am- 
bition, des intrigies: il 4 entendu 
des 
et mème s'il est bon. 
ü peut se dire: “Après tout, ne 
puis-je pas aller jusqu'à tel point, 
tout Le monde le fait?” 

S'il a épousé une femme 
vraie valeur morale, c'est d'elle 
sokition, souvent 
Beaucoup de maris 
ne demandent pas consril, au dé- 
but du mariage surtout ils croient 
encore à Pindépendance, HE Far: 
la femme devine le cas de 
conscience. I faudra quelle soi 
l'inflexible honneur, linflexibie 
fierté, l'idéal, la foi, et ou'elle dise 
pas cela, Vous n# 
c'est indigne 47 
“Vous avez eu tort, 
ble”, Et il v aura 
On lui ripostera, : 
“Vous ne comprenez pis... 16 
feumes ne se rendent pas compte 
je voir 
drais vons voir dans ma situation” 
Au fond, toute parole juste por- 

L'homme reconnaît la légitimi- 
blues qu'il a reeus, A Î- 
mit par demander avant d'agir b 
“Que pensez-vous de ce que j'ai ré- 


d'une 


vous", Ou bien: 


devient'une habitude, la 
plus douce de foutes; il s’accoutu- 
me au respect; il admire cette 
i a gardé la sienne, 


vonscience qui 
René BAZIN, 


Cels 


TE 
n 


Quand c’est madame qui por 
te la culotte 


——— 

Le mari, rentrant chez lui et s'a- 
dressant ou tapissier, d'un ton fu- 
sieur: , 

Mais, qui est-ce qui vous 4 4j 
de tepisser mes murs avec Ce Pa- 
pier-lé? . 

Cest Madame, Monsieur, . 
. Ant... Ohfx.. Conf... I fait 
ge papier, n'ost-20 po? 


Ce qui est nou- 


l 
Westinghouse | 
Le meilleur au meilleur | 

| marché. | 


Aer 


fai 
ES] 


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Le = 


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du Collège Mathleu : 

e = BASE 


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classes, on lonseigne la mine, 
Peigüille de 
4 * ET | 


ment trouveront dans ceîla fnsiitr 
tion entière facilité pour 6e prop 
rer aux différents diplômes regis 
à cet effet: elles soût donc'adniis0s 
à tout âge: les’ garcons 1ont ACC 
tés jusqu'à leur treizième antée, 


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L'ART magnifiquement vénlisé, cubiuguers et €: 
îa ponséo plus que no le pourrait toute entre chasse; 
est réelle et Joroqu'il s’apoliqne-à des ravaus escl! 
dovient ane grande paissance pour Ds on 

Len pout l'obtenir dans lea produits suivent 
AUTERLS, TABLES de COR 
Esagtiole, Misalice. 


de) 
des 
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| 


CHOSES ET AUTRES 


Un’ smatclot dane Île ventre 


d’une haleine 

L'éréugient principal opposé je 
les scepliques à l'épisode de l'His- 
‘{uire Sainte où lon voit Jonas sé- 
journant trois jours dans le ventre 
d’un tonstée marin, c'est que les 
raichoires de la baleine sont obs- 
îutes par des fanons très rappro- 
ehüs.et ñe laissent pénétrer dans le 
eus que de tout petits poissons, 
Gbiection sans valeur, s'il s’agit 
d'un gros poisson sans fanons, et 
surtout s'il ne s'agit pas d'une ba- 
ieine. 

Quoi qu'il en soit, on a vu un cas 
où un matelot, nommé Jaunes Bart- 
ley, du :baleinier Star of the East, 
a êté englouti par une baleine, pro- 
bäblement édentée, c'est du moins 
cé que rapporte un auteur anglais 
dans un livre récent, James a ou très 
péur et c’est évanoui. 4 baleine 
füt harponnée, remor qui amenée 
à, terre et dépecée, James, qui a- 
vait passé quelques heures dans cet 
abri assez Spacieux mais très chaud, 
put revenir à Jui, grace aux soins 
qui lui furent prodigués, mais il en 
a eu pour un mois à se remettre. : 

L'affaire a eu lieu, il v a long- 
temps. C'était en mars ps peu 
dé jours’ avant le fer avrill A bord 
du Star of the East, on donnait le 
fait comme absolument certain, rmê- 
me, on affirmait que Île suc gastri- 
que de Ja baleine avait blanchi en 
vingt-quatre heures la peau du vi- 
sage, du côu et des mains de James. 
Allez donc douter. après cette irré- 
futable démonstration. 


Pour et contre le tabac 


Les statisticiens divisent l’huma- 
nité par sexes, par races, par reli- 
gions, par professions, Hs pour- 
1aient aussi bien In diviser en fu- 
meurs et non-fumeurs, puisque la 
moitié de l'humanité, non contente 
de s'intoxiquer elle-mème, enfume 
ef empeste l’autre moitié, 

Le R. P, Pierre Fontanel, SJ, 
auteur de “Minéraux el Roclies du 
Canada” vient de publier une bro- 
chure intéressante et instructive de 
soiximtio-quatre pages sur cette 
ftuestion du tabac, Celle plante 
dont il se une chaque année au 
Canada pour une valeur de 62,497, 
474.72 a des enneinis, des amis et 
des esclaves, Le savant. jésuite 
nasse en revue les arguments pour 


et contre Ie tabac, se place au 
paint de vue médical, hvgiénique, 
économique ct moral et conclut 


d'une facon très large: Vous pou- 
vez fumer sans commettre de fau- 
te: l'abus du tabac est dangereux 
pour la santé ef le bon fonciionne- 
ment des'facultés intellectuelles: 
vous pouvez faire un usage modé- 
ré du tabac sans inconvénients no- 
tables; d'autre part lubstinence a 
des avantages sérieux;  abstenez- 
vous, vous ne Îe regrefterez pas. 

Les fumeurs invétérés diffère 
ronf peut- “étre d’ opinion avec lau- 
teur, mais tous, ceux qui fument ou 
ne’ fument pas, voudront lire son 
attachante étude, 


LE 


La plus grosse locomotive é- 
lectrique 


Pittsburgh.— La plus, grosse loco- 
motive électrique vient d’être finie 
pour la çie Virginian Faitwax. Elle 
a 152 pieds de long, pèse 1,345,900 ji 
vres ci peut dévélopper une MmOyen- 
ne de 7,145 chevaux vapeur. Cest 
la première d'une série de trente 
six, 


Que nous laisseront les chi- 
rugiens? 


Paris.— 11 y a des gens qui vivent 
avec un seul poumon, d'autres sans 
estomne, d’autres encore sans gros 
intestin. 

La maladie ou le chirurgien leur 
a enlevé l'un ou l'autre de ces or- 
gares. 

‘Voilà maintenant qu'on a débar- 

rassé un malade de toute Ja lon- 
gueur de son intestin gréle.—5 m, 
80 exactement sur 6 m. 05. 
- _ IL y a même six ans que cette 0o- 
pération a été faite et il parait qhe 
le malade, guéri, se porte comme 
vous et moi, Il mange comme tout 
le monde. 

Jamais, jusqu'à présent, on n’a- 
väit êsé enlever plus des deux tiers 
de ce long ét mince tube digestif... 

Qu'est-ce que la chirurgie con- 
senfira, un jour prochain, à nous 
laisser, comme indispensable? 


Le: 
Qui croire? 


li ny A Das longtemps, un “sa- 
vant” à découvert qu'en se faisant 
metfre quelque part des glandes 
de singe, l’homme acquérait une 
nouvelle jeunesse, sans compter 
l'esprit, la mémoire, Ja science in- 
fuse, bref, de quoi prendre en un 
clin d'ocil tous ses degrès univer- 
sitaires et remporter tous Îles cham- 
pionnals sportifs, . Mais voici un 
autre “savant” qui vient démolir 
la théorie de, son confrère, IH est 
convaincu, fcientifiquement, que 
même en se ’faisant aussi singe que 
possible, l'hénnne ne sera ni plus 
fin, ni plus bêle qu'auparavant. 
S'il était possible de supprimer, la 
plupart des” savants”, des chaires 
. d'enseignement et des théories 
scientifiques, le siniple bon sens 
aurait peut-être quelque chance de 
reprendre 50s droits. 


CR 
La maison Lamrtine 


Paris —Sous l'impulsion de fer- 
vents lamartiniens, un important 
mouvement d'opinion vient. d’ètre 
‘actuellement créé your tenter la 
‘ nationalisation de la maison de 
. Milly, près de Macon, où Lamarti- 
ne passa iouic.son enfance, 

C'est dans ce but que se, constitue 
actuellement ‘sous présidence 
d'honneur de PT René Doumie, se- 
grétaire perpétuel ‘de l'Académie 
française, et sous la Prés idence ac- 
tive de M, Sean ticlicpin, de l’Aca- 
clèmie française, un Comité France- 
My LAMATÈNE» und ee 


L'âge des maréchaux de 


France L 
Paris. — Le maréchal Joffre a 


célébré, le 12 janvier, le'73e anni- 
versaire de sa naissance, 

Mais, quoique doyen d'ancienne- 
té, le maréchal Joffre n'est pas le 
doyen d'âge des maréchaux de 
France, Le maréchal Foch, en ef- 
fef, est son aîné, puisqu'il aura 74 
aps le 2 octobre pr ochain, 

Viennent ensuite : le maréchal 
Favolle, qui aura 73 ans le JA mai 
prochain; le maréchal Lyautey 71 
ans le 17 novembre, Le maréchal 
Pétain atteindra ses 69 ans le 24 a- 
vril, et le maréchal Franchet d'Es- 
perey, le 25 mai, 


2%: 


Qui est l'inventeur de la ma- 
chine à écrire 


À qui sommes-nous redevables de 
l'invention de la machine à écrire? 

Personne n’est encore bien d'ac- 
cord sur ce point d'histoire ct les 
avis sont assez partagés, . 

Pour certains, la première machi- 
ne à écrire, hrevetéce le 16 février 
1859, est l'ocuvre du constructeur 
français Adolphe Guillemot. Cette 
machine avait, d'ailleurs, été con- 
cue non pour les fins actuelles, mais 
pour pormeoitre aux sourds-muets cet 
aux aveugles de correspoñdre avec 
le monde extérieur. 

Les Anglais et Jos Américains re- 
vendiquent également la paternité 
de cette invention. 

En vérité, la première apparition 
de la machine à écrire date de 1714 
el est due à l'Anglais Mill, Il est 


machine n'était pas très pratique. 
Plus tard, les Américains reprirent 
l'invention de Mill. la rendirent plus 
“émmerciale, et F’Américain Thur- 
ber sortit en 1845 (soit quatorze ans 
avan Guillemot) une machine qui 
assez rapide- 


permeltait d'écrire 


ment, 


Mais ,Paurauoi le véritable inven- 
teur n'a-t-il pas donné son nom à 
son oeuvre? T aurait ainsi simpli- 
fié les recherches de Ia postérité, 

Pourtant, il est vrai que nous sa- 
vons maintenant que le docteur 
Gtillotin ne fut pour rien dans l'in- 


vention de Ia guillotine. Alors? 


re 
Les progrès du dactylographe 
en 75 ans 


une femme âgée de 75 ans qui fut 
la première dactylographe connue, 
-— la première À faire de la cor- 
respondance au dactylographe, en 
se servant d'une machine à écrire 
d'un type aujourd'hui désuct el 
presque disparu. Madame Saun- 
ders à aujourd'hui des milliers d’i- 
mitatrices, dans son pays ct ail- 
leurs. Ce mot rappelle que lem- 
Hoi habituel de la machine à é- 
rire ne dale que davant-hier el 
donc que Pinvention de cette ma- 
chine est assez récente, nn Fran- 

ais Pavant imaginé vers 1854, 
après quoi tin Américain reprit, il 
y a une cinquantaine d'années, Pin- 
vention, la perfectionna, la mit au 
point et la répandit de telle sorte 
qu'il ne reste plus de burear où on 
ne Pemploie, Gela'ne signifie pas 
que le ton el le fond de la corres- 
pondance soient meilleurs,  inais 
qu'il y a eu amélioration considé- 
vable dans la facon dont un lPex- 
pédic maléricllement. Madame de 
Sévigné resle bien au-dessus de 
madame Saunders. 


fort probable que cet embryon de È 


Il vient de imour ir : aux Etats-Unis 


7 LE PATRIOTE DE L'OUEST, Mercredi, 17 juin 1925 


# 


Un animal étrange 


Paris.— Le “Dailv Mail? publie u- 
ne curieuse dépécde d’un de ses 
correspondants du Natal. 

Un monstre marin aurait été 
cn train de lutter contre deux ba- 
leines, à un kilomètre environ de 
la côte, 11 ressemblait à Ja fois à 
un éléphant et à un ours polaire, 
Le combat tourna à son désavanta- 
ge ct il fut rejcté, inanimé, le long 
de la côte, 

L'auteur du récit que public no- 
tre confrère anglais put Pexaminer 
à loisir et le photographier. 

Le monstre mesurait 47 pieds de 
long. Ja queue seule mesurait 10 
pieds et avait 2 pieds de Jarge. Pas 
de tete, mais une trompe formida- 
ble, terminée par un groin assez 
semblable à celui du porc, Le corps 
ë tait entièrement recouvert d’un pe- 
lage blanc, 

Au bout de deux jours, cet étran- 
ge animal que l’on croyait mort dis- 
parut subitement, 


+: 


vu, 


ne D A 


« ‘ 
Des maisons d'acier 

Londres. — L'idée des maisons 
d'acier en Angleterre fait des pro- 
grés, et des spécimens de ces mai- 
sons sont construits à Londres ct 
dans les principaux centres provin- 

iaux du pays. . 

Les unibns de construction se 
sont opposées à ‘ce projet, destiné 
à faire face aux demandes urgentes 
de logements. » 


Ce Epitaphe 


Le plus avare homme de Rennes 

Kepose sous ce marbre blanc, 

1 mourut tout exprès le dernier 
jour de l'an, 

De peur de donner des étrennes, 


, 


Ramages d'oiseaux 


Savez-vous comment au dix-50p- 
tie siécle, se désignait Ie rarmage 
des différents oiseaux? 

“L'Essax des ‘merveilles 
ture” nous apprend que: 

La colombe roucoule. 

Le pigeon racoule, 

La‘perdrix eacabe, 

æ corbeau croaille ‘et croasse. 

Le coq coquelique. 

Le coq d'inde glouglotte. 

La poule clocloque. craquette et 
clousse, 

: poulet pépie et piolle, : 

“nille carcaille, 

: geni cageole, 
rossignol gringotte, 
grillon grésillonne, 

Téhirondelle. gazouille” 

Le milan huy. 

Le jars ‘nrgonne, 

Ta grue craque et tromnette, 

Le pinson frigotte et habille, 

Te hibou hue, 

La hupne huhule, 

Le merle siffle. 

Le perroquet cause, 

Lu pie cause. r 
La tourterelle gémit. ‘ 

L'alouette tirelire, Dieu, 
Dicu adieu. 

Le moineun dit pillery. 

De ces verbes les uns subsistent 
encore, d'autres sont tombés on to- } 


de na- 


adieu 


nus que des Hinguistes. 

J'avoue que.ie les regrette pro- 
fondément, . 

Îls étaient si vivants, si gais, si 
justes, si corrects, si exDressifs, 

Leur seule sonorité suffit à évo- 
quer de façon si alerte les hôtes ai. 
lés de nos ‘jardins, de nos eampa- 
gnes, de nos forêts. 

Avec leur disparition, VPinfinie va- 
ricté des oiseaux nous est devenue 


moins sensible, plus terne, moins 


pittoresque et moins familicre, 


À MEDITER 


Quand les toilettes et les dan- 
seuses brulergnt 


Dans une extase, sainte Brigitte 
fut un jour transporlèe en purgatoi- 
re. On lui montra là une jeune file 
mondaine qui lui dit: 

“Cette tète qui se plaisait &ans 
les parures pour attirer les regards, 
elle est dévorée au dedans et au 
dehors de flammes si cuisantes, 
qu'il me semble que toute a colère 
divine est dèchainée contre clle. 
Ces bras, ces épaules, que j'aimais 
à exposer aux regards dans Îles 
soirées monddines, sont sans ces- 
se mordus par les vipères qui dis 
tillent une bave nauséabonde et 
rongeuse. Ces pieds, si lêgers à 
la danse, sont étreints dans des 
bottines de fer Drülant, ‘ous ces 
colliers, ces fleurs, ces bijoux dont 
je me chargeais, me sont aujour- 
d'hui des instruments de tortures 
atroces qui tiennent de Pardeur 
du feu et des pigucurs de la glace... 
Oh! que ma mère, ajouta-t-elle, en 
poussant de lugubres gémissements, 
due ma inère fut coupable à mon 
égard. Son amour, plus cruel 
que la haine, attisait mon goût des 
parures et des folles dépenses; et 
les quelques petites charités el ac- 
tes de dévotion qu'elle ine faisait 
false après m'avoir mente aux 
theûtres, bals, soirées, festins, ne 
r'auraicnt point sauvée de la dam- 
nation éternelle, si la miséricorde 
de ma vraie aimante Mère du ciel 
ne m ‘avait obtenu la grâce d’ une 
sincère contrition! pendant que je 
rvecevais les derniers sacrements, 
Mais, n'ayant pas cu le temps de 
faire pénitence, j'ai été condanmnée 
à un fort long et crucl purgatoire. 
O sainte Mère, avez pitié de moi 
et priez pour moi ?” 


Br — , 


Trois choses 


Trois choses à défendre-—lhon- 
neur, la patrie et le foyer. 
Trois choses à méditer—la 
la mort et l'éternité, 
Trois choses à contrôler—son ca- 
ractère, sa langue et sa conduite. 
‘Trois choses à estimer--le coti- 
'aLC, larrogance et la gratitude. 
Trois choses à détester—la cru- 
auté, l'arrogance ct l’ingratitude, 
Lrois choses à éviter—la paresse, 
la barbarie et la bouffonnerie, 
Trois choses à priser—la franchi- 
"se lai liberté et: la bravoure. 


vie, 


— 


Trois choses à désirer—la santé 
l'amitié ct la bonuc humeur. 

Trois choses & adiniver—d{4 volon- 
té, la dignité et la, grâce. 


Le Bon Dieu nous voit par: 
tout - ° 


André a sept ans; il se prépare 
lx première communion, Prières, é 
tudes, petits sacrilices, tout est 'of- 
lert pour que Jésus trouve en son 
coeur un labornacle bien orné. Son 
frère cadet, âgé de cinq ans, Roger, 
est comme attiré pur celte atmos- 
phère de piété qui entoure André, 
A toul moment il commence, le 
cher  bambin, une conversation 
picuse dans laquelle il interroge in- 
sénuement son frère! 

‘André, dit-il, est-ce vrai que le 
bon Dieu nous veil partout? 

ON! oui, répopul son frère, oui, 
partout; jamais Lt ne trouveras un 
coin pour te eacher où le bon Dicu 
ne te verra pas. 

Mais, si je me cache dans l'ar- 
moire? dit Roger, 

—H te verra, bicn sûr, niême si 
lu fermes la porte, 

Dans lai chambre en haut ? 

-- Tite verra tout aussi bien que 
je Le vois là, 

Ah! ah! reprend Le petit espib- 
gle, mais si je me cache dernière 
jui, derrière son dos?.. 

Un bruvant celat de rire résonne 
dans lai maison: ce sont Gaston, Lu- 
cien, Raymond, les grands frères, 
qui viennent d'entendre ce dernier 


bout de conversation, André, lui, 
ne rit pas du tout. Son regard sé- 
vère est un reproche pour ses 


grands frères. Puis avec condes- 
Cendance il se penche vers Roger, 
et lui dit tout bas : Fu sais, Ro- 
ger, le bon Dieu n’a pas de dos, il 
est un esprit, il peut te voir pur 
tout,” 

Duigne le Ciel faire plus tard du 
‘locteur de-sept «ns un apôtre de 


Jésus, et de son petit frère Roger, 


une îume docile, avide de la sainte 
doctri due, Montrer 
ciél à une me, est- il rien de plus 
beau” 


Lune ee Le 


Dieu : n’a point fait la mort 


“Dieu wa point fait Ha mort, et 


{ne lui à point donné puissance sut 


nous; c'est nous qui avons puissan- 
ce sur elle, Par l'amour et par le 
sang. de Jésus-C hrist, nous la chas- 


sons; elle fuit, n'emportant qu'un. 
à 


ne 


tale désuétudd et ne sont guère con 


le chemin du | 


Jambeau, et encore, elle devra Îe 
rendre, car Jes morts, ressuscite- 
ront! Je regarde aux eidl et je vois 
mes chers défunts, comme 6on voit 
de Fa route, au retour, le visage. des l 
enfants, des aimés, à la fenétre de 
la maison” — Louis VEUILLOT. 


Un fou saccage une église 


Bricôon, — Dahs une crise de fo- 
Jie, Camille Guinchard, 42 ans, can- 
tonnier à Montsaon, s’est introduit 
dans Péglise de Bricon (aute- 
Marne) en plein midi et a saceagé 
tous les autels, jetant bas les objets 
du culte, fes tableaux, les statues 
et les tabernacles. | 

IT a été arrété sors qu ‘il se pré- 
parait à se rendre aux églises des 
pays voisins, 

Les dégâts commis à léglise de 
Bricon sont importants. fes sta. 
tuettes anciennés de grande valeur 
ont été détruites, 


QE sem 


—— 


Mots pour rire 


Une bonne pêche 


Le mari revient de la péche cet 
wontre une belle collection de 
poissons ft sa fem, 


Eui, —-.Jein! Qu'est-ce que tu 
dis de ea? 
Elle, — utile de votfloir me 


tromper. Je lai vu entrer chez un 
marchand de poisson. 

Lui, génial, — Pi irfaitement, d'en 
avais tint pris, que He sachant 
qu'en faire, jai dû cu vendre: une 
partie, .. 

D Es 


0 
La mort de l'oncle 
Ou annonçait à uu neveu la mort 
subite de sou oncle, 
Faisant Pincrédute 
sistance qui épiait sur 


devant Y'as- 
son visage 


CASE L 
A ‘ a £ 
CRETE 


Le Canada-Prançais n’a päs pour/nouvelles de notre pays où les Cu- 


limites les seules frontières de la 
brovince de Québec comme certui- 
nes personnes. semblent le croire. 
L'on trouve de forts groupes des 
nôtres établis. depuis. l'Océan At- 
lantique jusqu'aux Moutagnes Ro- 


« Ccheuses. Tout le log du‘Chemin de! Rtats-Unis ou 


fer national du Canada sont éche- 
lonnées des colonies canadiennes- 


françaises où se sont perpétuées les res du Canada, 


coutumes, les traditions, i4 langue 
de la grande province française, 

Connaitre son, pays ce n’est donc 
pas Seulement connaître la provin- 
ce de Québec, mais les neuf provin- 
ces du Dominion êt la meilleure fa- 
çon da le connaitre c'est de le visi- 
er 

Cetto année ertcore la “Liaison 
française" fera un grand voyage à 
travers le Canada- Français, mais 
pour la première fois elle poussera 
‘Jusqu'à la côte de l'Océan Pacifi-, 


à l'Ouest. ‘C'est: une occasion cx- 


cehtionnelle de. voir notre pays etl touche Wintipeg, Saskatoon, Regi- 


de le voir dans des conditions par- 
ticulièrement favorables. 


de conduire. un groupe de person- 


nes-—des membres du clergé sné-! 


:Cialeront — .intéressées- dans les 
questions .de colonisation et de ra- 
Patriement,. à travers les régions 


‘ a , 
« 
+ 


— 


l'effet produit par ce deuil il s’é- 
crie: “Fausse nouvelle !” 

Et comnie on assurait de Fa vé- 
racité de ce douloureux événc- 
ment, il répottd évniqueme nt : 

—Qu'ai-je doué dit 7... fosse} 
nouvelle ?* Pouvais-je mieux hnrex- 
primer? 


i 


+: 
Comprenez-vous ? 


La maitresse à sa jeune femme de 
chambre.—Eh bien, avez-vous sui- 
vi mon conseil au sujet de ce gar- 
con dont vous étiez entichéce? 

a bonne, — Oui, madame, je Jui 
ai ra ne que je ne penseis plus un 
mot de ce que j'avais ec rit dans 
ma lettre précédente, 

La maitresse, — Que Jui avicz- 
vous dit dahs ectte JettreJa? 

La femme de chambre. — Que! 

ie ne pensais pas ce que je lui a- 

vais @it dans celle d'avant, 


me 


Esprit d'à-propos 


Le pelit Gcorges arrive à l'école 


avec des mains noires, 

—Tu n'as pas honte! dit linsti- 
tuleur, Que dirais si j'arrivais 
ici avee des mains couvertes de sue 


—Onésime -Goyé, 
qu'on ine nomime, 
Votre âge? 

—Voiïlà bien’ cinquante aus-que 
je suis honnête homme. 

‘Notre domicile? 

£a terre est mon seul Le mon 
rideau le ciel bicu, 

—Votre profession? 

_Rimer, chauter, prier, 
espérer en Dieu. 

— Pourquoi ètes-vous ici? 

_Pavais faim, magistrat: aucu- 

ne loi du monde, ne saurait m'ar- 
rêl er quand mon estomac gronde, 


les Anguilies 


c est à Goyé, est ainsi, Certainement. 


croire, 


Un monsieur à Pâme sensible 
s'arrête devant la charétte à bras 
| d' une marchande de poissons, oc- 
| supée à écorcher, vives ses anguil- 


”_voyons, madame, comment 
pouvez-vous faire ce que vous fai- 
tes? Ne vous rendez-Vous pas cotn- 
ple de fa souffrance de ces pauvres 
liètes? 

— Oh! monsicur, HN y a vingt- 
cinq ans que je fais ca; clles sont 


hahituées 
th: 


Une leçon de prononciation 


— Certainement, 
L'élève lut donc: 
“H faut. prononcer 
“‘tahon” ainsi. 


Tr ‘tan 
-que Je 
quelques ighorants ! 

‘ mn 2109 + 


ho 
pe nai 


U + Em mtanencet 
ne f Paresteuse \ 
. A la campagne, entre 


—Dis done, Jeannette, c Fersanne, 


les sont feignantes, ces ra el el- 
a- 


mes,  . 
—Potrquoi? 


—"T'as ben vu c'te 


vient de passer là, tetite dame 0 qui 


ch be 
tendu des messieurs qui” den 


comme ça qu'à New-Yor 
lever tous les jours, 
—Malheur! comme si 
vions pas toutes ‘seules 
tres, / 


k, a s'fait 


l'nous le- 
NOUS au. 


—— y: 


Prudence 


_— 
L’ agent d'assurance au client: 
—Si vous prenez côtle police 

tre femnnie toucher Ta à votre; dé ce 

mille dollars, In perspective cs 
votre mort ne: lui donnera pas 4e 
quiétudes, Elle fui Causera pr 
doute de la peine, mais elle aura 


médiats, 


leté et d'encre? 


petit gare on. 


Cllussse 


journal de province annoncait Ja 
condamnation 
poète vagabond 
qu ’il passe en 
Phabitude.de répondre en vers aux 
questions du président 


que, Vancouver ét: ant son terminns | sauvagerie, s'urrête à Minaki appe- 


" Comme; villes 
on Jo sait les -voyäges d'é udes de! voyagé on zig- 

| É ug dans la grande 
la “Liaison française” ont pour but prairie, parmi les moissons ot lesi 


—( est exactement ce qui fait 
que je n'enveux pas, # 
—Pourquoi donc ? 
—Paree que, à. l'heure 
mes jours ne sont ur e 


= Le 


—L'absolulisme de M, Brunctière 
lui valut parfois certains mécom- 
ptes, celui-ci notamment, qui, pour 
ètre petit, n'en est pas moins pi- 
quant. 

Pendant les repas, un élève é- 
tait chargé, suivant l'usage, de fai- 
re une, lceture à ses camarades. Un 
de ce _élèves disait un jour cette 
phrase: “la piqäre du “tuon”, est 
très Seninieuse. 

—Prononcez  “ta-on” dit 
brusquement Brunelière. 

L'élève obéit; puis if ajouta : 

Monsieur, dois-je lire fa note 
qui se trouve au bas de la page?. 


{* 
—Je ne dirais rien, répond 
Je suis plus poli que 
. actuelle, 

en str'eté, 


« ame 


À l'hôtel 


_—___ 

Lhôtelier — Avez-vous bie 
mi? 

4 Voyageur — Je ni pas fermé 
, ê 
Pocil de la nuit; j'ai été ennuyé par 
 Lbhôtelier — Ca cest faux, mon 
sieur, Car on a détruit toutes ces sa. 
les bêtes il y 


DE 
Le poête vagabond 


[y a quelques semaines un 

da à n dor. 
de Ouésime Goyé, 
qui, chaque lois 


correctionnelle, a 


de quoi pourvoir à ses besoins à jm 
lui 


Votre nom? demande le juge. a uU mois à poine, 
Es 


Lure Ps 
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SES, 


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et 


lent entre des montagnes élevées, sera en quelque sorte une marcka 
ils admireront en passant le Mont |triomphale à travers le Canade- 
succès, afin que ces personnes! Rebson, le plus haut pic .des Ro-| Français, car, à chaque arrêt, des. 
soient en mesure ensuite de guider! cheuses canadiennes ainsi que plu-| réceptions patriotiques et touchan- 
vers ces centres canadiens riches | sieurs montagues couvertes de nei-| tes, attendent les ‘“agonts de iai- 
en ressources naturelles coux des ge éternelle et des läcs de jade ali-! son”. 

nôtres qui songeruient à aller aux!mentés par les glaciers. Sous leurs ; L itinéraire 


nadiens-français sont établis avec 


du voyage de là 


coux des ‘Franco-| yeux se dérouleront à chaque fns-""“Liaiéon française” de cette ani 

Américains qui ont l'intention de | tant des spectacies nouveaux et su-lest le suivant: Montrétl Quépee, 
revenir s'établir sur les bonnes ter-; blimes. et lorsque, écrasés d'admi-} Senneterre, Amos, La Sarre Cr 
‘ration, ils penseront avoir atteint! chrane, Moonbeam, Kapushadng 

. À ce voyage d'étude vient s'ajou-! le sommet du beau, d’autres payss-| Minaki, Sainte-Anne des chôncs 
ter Jos attraits du tourisme. Œn|ses grandioses’ surgiront à la por- Winnipeg, Hoey, Regina, Duel — 
route les excursionnistes non seule-| lière pour exciter leur goût dulike, Edmonton, Kamloops, vancot- 
ment rencontrpront les groupes ca-! merveilleux, d'autres. étapes du ver, Jasper Park, Légal, se 
nadiens-français évhelonnés sur le| voyage viendront eyzichir leur mé- Albert, Edmonton, Gralon 


Saskatoon, Winnipeg, Rivière 
pluie et Montréal. 


Mont- 
‘Le départ s'effectuera de 
réal et Québec, le vendredi 5 5 es 
prochain et le retour ‘le 22 ne 
Le prix du voyage Montrés É- 5 
couver, aller et retour, is te 
pas compris est de 5238.50 pou ss 
lit dn bas'et de $228.50 pour 
lit du haut. On remarquera N x “ 
prix de ce voyage de 19 2 5 
promet d'être si intéressin 


parcours, mais ils, jouiront de la| moire de souvenirs. inoubliables. 
nature canadienne ‘dans quelques- Rendus, à Vancouver d'autres! 
unes de ses manifestations les plus! spectacles les attendent., La côte 
£randioses, Le’ train spécial du! du - Pacifique, avec Sa population 
Chemin de fer national du Canada] mixte de blancs et d’asiatiques son |: 
qui conduit 1ès excursionnistes Al climat : plus doux, sa végétation. Hi- 
travers tout le nord'ûc. Québre ethxuriante, ses reliques. d'un passé 
d'Ontaria, pays d’uné magnifique de légendes, constitue pour ainsi 
dire un pays À part qui mérite à lui 
seul une: visite. 
Au retour les .excursionnistes |. 
’arrêteront aussi à Jasper. Fark, 
notre plus grand parc national et pate OUP* 
après un dîner à Jasper Park'Lod-| Pôur tous renseignement à 
ge, sur les Lords du Lac Beauvert, plémentaires on peut re ten 
ils pourront. visitér les environs del M. l'abbé 3.-A. Ouellette, er, 
cet endroit fameux sur deux con-/ des Missionnaires Colonis sat 07 
tinents. ©. 854 rue Craig ouest, Montres 
Ce voyage-d'étude offre done des|à M. l'abbé AS, Deschénes. 
avantages qu on ne pout ignorer, A rue Saint-Jean, Québes. 


lé par les Indiens ‘‘le beau : pays”, 
na et Edmonton, ces quatre belles! s 
de l'Ouest, et après. srande | 


scènes agricoles, s’élance à. V'assant | 
es Montugnes-Rochenses. Pendant 
plusieurs heures les - voyageurs €o- 
toïigront des -rivières -tumultueuses 
dont les Caux bouillonnantes cou- 


+ N ee + 


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